Synthèse musique et liens sociaux

Tifaine

SYNTHÈSE MUSIQUE ET LIENS SOCIAUX

        La musique possède un tel pouvoir qu’elle réussit à réunir des milliers de personnes venues de partout dans le monde, sans aucune distinction sociale, dans les concerts ou encore les festivals. A travers ce dossier de quatre textes, trois essais et une chanson, nous nous demanderons comment la musique crée-t-elle du lien social. Pour cela, nous étudierons dans un premier temps la musique, un art universel, puis dans un second temps comment la musique crée du lien.

        Tout d’abord la musique est un art universel utilisée par tous et partout. En effet, la musique est présente partout et tout le temps. Cette idée est mise en valeur dans l’essai de Francis Wolff, « Pourquoi la musique ? », l’auteur dit « partout où il y a des hommes, il y a de la musique », il explique ici que la musique est en effet présente partout et tout le temps. Tout comme dans l’essai de Béatrice Mabilon-Bonfils, « Une nouvelle forme de participation politique ? », où l’auteur parle de la musique techno et définit que la musique peut se jouer et s’écouter partout. Les rassemblements de musique techno sont organisés sur des terrains vagues, dans des usines désaffectées, à n’importe quel moment de la journée. Cette omniprésence de la musique dans nos vies est également évoquée par Agnès Gayraud dans son essai « Dialectique de la pop ». La musique pop et plus particulièrement le hit, sont des musiques au succès international, connu, écouté ou entendu par tous. L’universalité de la musique passe tout d’abord par son omniprésence dans nos vies, la musique est partout, tout le temps.

        De plus, la musique est considérée comme un langage à part entière. Dans l’essai de Francis Wolff, dans celui de Béatrice Mabilon-Bonfils et également dans la chanson « Un, deux, trois… » de Fredericks, Goldman et Jones, la musique est clairement qualifiée comme un langage, elle pourrait donc avoir le pouvoir de transmettre et de partager des émotions, des informations. Mais cette idée va plus loin, dans la chanson « Un, deux, trois… » et dans l’essai de Béatrice Mabilon-Bonfils, la musique est comparée à une communion, elle pourrait donc arriver à créer des liens entre tous ses auditeurs sans qu’ils ne se parlent juste car ils écoutent la même chanson. La musique est donc un langage à part entière, plus fort même que les langues car elle ne présente pas de barrière de langues, elle a juste besoin d’être écoutée.

        En outre, la musique est aussi capable de créer des émotions. Dans l’essai de Francis Wolff, la musique est capable de créer des émotions inexplicables, elle nous touche même sans savoir pourquoi. Dans la chanson « Un, deux, trois… » après avoir entendu du rock and roll, le chanteur est immédiatement bouleversé, touché par la musique ce qui le rend même hystérique. Tout comme dans l’essai de Agnès Gayraud, où la musique pop est comparée à une utopie de démocratie esthétique, ce qui présente la musique pop comme un genre de musique qui va toucher tout de suite ceux qui l’entendent, tout le monde comprend et arrive à être touché par la musique.

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