Honoré de Balzac, La Peau de Chagrin (1831)
Dissertation : Honoré de Balzac, La Peau de Chagrin (1831). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar juliiiiiiiiie • 14 Mai 2023 • Dissertation • 2 415 Mots (10 Pages) • 282 Vues
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Honoré de Balzac, La Peau de Chagrin (1831)
- Vous êtes au jeu, vous, votre fortune, votre coiffe, votre canne et votre manteau chap 1
- Belle image du Père éternel ou le masque ricaneur de Mephistopheles chap 1
- Il vivait seul sans jouissance, parce qu’il n’avait plus d’illusion, sans douleur, parce qu'il ne connaissait plus de plaisirs. chap 1
- Ses yeux verts, pleins de je ne sais quelle malice, semblaient éclairer le monde moral chap 1
- Vouloir nous brûle, pouvoir nous détruit; mais savoir nous laisse dans un perpétuel état de calme
- Votre suicide n’est que retardé chap 1
- Le journalisme, c’est la religion des sociétés modernes chap 1
- Entre les pauvretés de la richesse et les richesses de la pauvreté chap 1
- Quand l’homme croit avoir perfectionné, il n’a fait que déplacer les choses chap 1
- L’opinion, mais c’est la plus vicieuse de toutes les prostituées ! chap 1
- L’amour était écrit sur ses paupières italiennes, sur ses belles épaules dignes de la Vénus de Milo chap 2
- Foedora [...] réveillait en moi de mauvaises pensées tandis que cette humble misère et ce bon naturel me rafraîchissaient l'âme. chap 2
- La femme la plus aimante ou la plus insensible de son sexe chap 2
- Je n’aimais pas Pauline pauvre, Foedora riche n'avait-elle pas le droit de repousser Raphaël ? chap 2
- Puis la misère du Luxe, [...] qui cache la mendicité sous un titre chap 2
- Mais si parfois je rafraichis mon ame par l’idée d’un crime, viol ou assassinat, et les deux ensemble, je me trouve incapable de le commettre en réalité chap 2
- L’intempérance [...] ne commande-t-elle pas à l’apoplexie foudroyante ? chap 2
- Je suis le maître [...] et il est quasiment le domestique. chap 3
- Cette peau semble posséder une force de résistance contre laquelle rien ne peut prévaloir chap 3
- Le diable est logé dedans chap 3
- La science ? Impuissante. Les acides ? Eau claire. chap 3
- Un rossignol vint se poser sur l’appui de la fenêtre, ses gazouillement répétés, le bruit de ses ailes soudainement déployées quand il s'envola, réveillent Raphaël. chap 3
- Elle apercevait le hideux squelette de la MORT chap 3
- Cette consultation était sa dernière espérance chap 3
- La vitalité même était attaquée dans son essence chap 3
- Dois-je vivre ? Ils l’ignorent. chap 3
- Le pouvoir nous laisse tel que nous sommes, et ne grandit que les grands chap 3
- Le sentiment que l’homme supporte le plus difficilement est la pitié, surtout quand il la mérite chap 3
- Ceci est un talisman qui accomplit mes désirs et représente ma vie chap 3
- Je l’ai tué, ne l’avais-je pas prédit ? chap 3
Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray (1890)
- Il a une très mauvaise influence sur tous ses amis, à une exception près : moi chap 2
- Parce que influencer une personne, c’est lui imposer son âme. chap 2
- Mais Dorian Gray avait peur de Lord Henry et il se sentait honteux d’avoir peur de lui chap 2
- Or la beauté est une forme de génie; en fait elle est supérieure au génie parce qu’elle se passe d’explication. chap 2
- Mais notre jeunesse ne nous ai jamais rendue chap 2
- Je deviendrai vieux, horrible, hideux. Mais le portrait restera toujours jeune. chap 2
- Je suis jaloux de tout ce dont la beauté ne meurt pas. Je suis jaloux du portrait que tu as peint de moi. chap 2
- Il n’y a pas de femmes géniales. C’est un sexe décoratif. Les femmes n’ont jamais rien a dire, mais elles le disent de façon charmante. chap 4
- Il n’y a que deux sortes de femmes: les laides et les peintes chap 4
- Les gens se plaisent beaucoup à donner ce dont ils auraient besoin eux- même. C’est ce que j’appelle les abîmes de la générosité. chap 4
- Dorian Gray était un sujet manifestement fait à sa main et apparemment prometteur de résultats riches et abondants chap 4
- Etre amoureux c’est se surpasser chap 5
- J'espère que Dorian Gray épousera cette fille, l’adorera passionnément pendant six mois et puis se laissera soudain fasciné par quelqu’un d’autre. Ce serait fort intéressant à étudier. chap 6
- Je suis transformé, et le seul contact de la main de Sibyl Vane fait que je t’oublie, toi et toutes tes théories erronées, fascinantes, vénéneuses et exquises. chap 6
- Vous m’excitiez l’imagination. Maintenant vous n'existez même plus ma curiosité. Vous me faites aucun effet du tout. chap 7
- L’expression paraissait différente. On eu crut qu’il y avait une ombre de cruauté dans la bouche.
- Le visage de la toile payerait le prix de ses passions et de ses péchés. chap 7
- Nous les avons émancipées, mais elles restent tout de même des esclaves cherchant des maîtres. chap 8
- C’était le portrait qui porterait le fardeau de la honte, voila tout. chap 8
- Si on est maître de soi-même, on se débarrasse d’un chagrin aussi facilement qu’on invente un plaisir. Je ne veux pas être à la merci de mes émotions. chap 9
- Il mettait ses mains blanches auprès des grosses mains bouffies du tableau et il souriait. chap 11
- Lui, au moins, y avait échappé. chap 11
- Alors le monde ne manquerait pas d’apprendre son secret. Peut-être le monde le soupçonnait-il déjà. chap 11
- Cependant, ces scandales et ces murmures ne faisaient qu’augmenter, aux yeux de beaucoup, son charme étrange et dangereux. chap 11
- C’est le visage de mon âme. chap 13
- Lord Henry, je ne m’étonne pas qu’on dise dans le monde que vous êtes extrêmement immoral. chap 15
- Guérir l'âme au moyen des sens, les sens au moyen de l'âme. chap 15
- Il s’appelle le prince Paradoxe. chap 17
- A quoi sert le bonheur ? C’est le plaisir que j’ai recherché. chap 17
- Le succès est donné aux forts, l’échec imposé aux faibles. chap 18
- Mais il me semble avoir perdu la passion et oublié le désir. Je me concentre trop sur moi-même. chap 18
- Ma propre personnalité est devenue un fardeau pour moi. chap 18
- Je veux devenir meilleur. Je vais devenir meilleur.- chap 19
- Le portrait d’un chagrin, Un visage sans cœur… chap 19
- Sa beauté n’avait été pour lui qu’un masque, sa jeunesse qu’une dérision chap 20
Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde (1990)
- Dire, seulement dire prologue
- Je le sais aussi bien mais j’oubliais, j’avais oublié toutes ces autres années pt1 s1
- Et nous éprouvons les uns et les autres, ici, tu le sais, tu ne peux pas ne pas le savoir, une certaine forme d’admiration [...] pour toi pt1 s3
- Tu ne nous donnes pas la preuve, tu ne nous en juges pas dignes. pt1 s3
- Cette absence d’amour fit toujours plus souffrir les autres que moi pt1 s5
- Je ne voudrais pas avoir l’air de vous faire un mauvais procès pt1 s6
- Ils voudront t’expliquer mais ils t’expliqueront mal, car ils ne te connaissent pas, ou mal. pt1 s8
- Ce fameux respect obligé pour les frères ainés, absents ou étranges. pt1 s8
- Je me sacrifie pt1 s10
- Tu dois être devenu ce genre d’hommes qui lisent les journaux, des journaux que je ne lis jamais pt1 s11
- Tu voudras me parler et il faudra que j’écoute et je n’ai pas envie d’écouter. Je ne veux pas. J’ai peur. pt1 s11
- Je dis des mensonges, je promets d'être là, à nouveau, très bientôt, des phrases comme ça. pt2 s1
- Mieux encore, je ne travaille plus jamais, je renonce à tout, j’épouse ma sœur, nous vivons très heureux. pt2 s2
- Il dit qu’il veut partir et cela va être de ma faute, cela va encore être de ma faute. pt2 s2
- Vous dites que je suis brutal, mais je ne le suis pas et ne l’ai jamais été. pt2 s2
- Parce que je celui la se laissait battre, perdait en faisant exprès et se donnait le beau rôle pt2 s2
- On n’est pas trop de deux contre celui-là, tu n’as pas l’air de te rendre compte, il faut être au moins deux contre celui-là. pt2 s2
- Car il n’est pas totalement bon, non plus, tu te trompes et ce n’est pas malin pt2 s2
- Rien jamais ici ne se dit facilement pt2 s3
- Je devais faire moins de bruit, te laisser la place, ne pas te contrarier pt2 s3
- Tout ton soi-disant malheur n’est qu’une façon que tu as [...] toujours eu de tricher. pt2 s3
- On devait m’aimer trop puisque on ne t’aimait pas assez pt2 s3
- Et ne plus jamais oser dire un mot contre toi, ne plus jamais oser penser un mot contre toi. pt2 s3
- Je savais que tu serais ainsi, à m'accuser sans mot pt2 s3
- Tu m’accables, tu nous accables. pt2 s3
- J’ai fini. Je ne dirai plus rien. pt2 s3
- Ce sont des oublis comme celui la que je regretterai. épilogue
Jean Anouilh, Antigone (1942)
- Le jardin dormait encore. Je l'ai surpris, nourrice. Je l'ai vu sans qu'il s'en doute. C'est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes.
- Il y a des fois où il ne faut pas trop réfléchir.
- Comprendre... Vous n'avez que ce mot-là dans la bouche, tous, depuis que je suis toute petite.
- C’est bon pour les hommes de croire aux idées et de mourir pour elles
- C'est plein de disputes, un bonheur
- Dans le drame, on se débat parce qu'on espère en sortir.
- C'est laid un homme qui a peur.
- Pauvre Créon ! Avec mes ongles cassés et pleins de terre et les bleus que tes gardes m'ont fait aux bras, avec ma peur qui me tord le ventre, moi je suis reine.
- La vie n'est pas ce que tu crois. C'est une eau que les jeunes gens laissent couler sans le savoir, entre leurs doigts ouverts. Ferme tes mains, ferme tes mains, vite. Retiens-la. Tu verras, cela deviendra une petite chose dure et simple qu'on grignote, assis au soleil.
- La vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison.
- Vous me dégoûtez tous, avec votre bonheur ! Avec votre vie qu'il faut aimer coûte que coûte.
- Je vous parle de trop loin maintenant, d'un royaume où vous ne pouvez plus entrer avec vos rides, votre sagesse, votre ventre.
- Ah ! vos têtes, vos pauvres têtes de candidats au bonheur ! C'est vous qui êtes laids, même les plus beaux.
- Antigone était faite pour être morte.
- Regarde - moi, c'est cela devenir un homme, voir le visage de son père en face, un jour.
- Je le comprends seulement maintenant combien c'était simple de vivre…
- Il faudrait ne jamais devenir grand.
Les fleurs du mal, Charles Baudelaire (1857)
- La sottise, l’erreur, le péché, la lésine, Occupent nos esprits et travaillent nos corps Au lecteur
- Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer Spleen et Idéal
- Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. Spleen et Idéal
- Ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie, Et l’obscur Ennemi qui nous ronge le cœur Spleen et Idéal
- Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme, Ô Beauté ? ton regard, infernal et divin Spleen et Idéal
- Le vin sait revêtir le plus sordide bouge D’un luxe miraculeux […] L’opium agrandit ce qui n’a pas de borne […] Tout cela ne vaut pas le poison qui découle De tes yeux. Spleen et Idéal
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme ; l’Espoir, Vaincu, pleure, et l’Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. Spleen et Idéal
- Hermès inconnu qui m’assistes Et qui toujours m’intimidas, Tu me rends l’égal de Midas, Le plus triste des alchimistes ; Par toi je change l’or en fer Et le paradis en enfer Spleen et Idéal
- Rappelez-vous l’objet que nous vîmes, mon âme Spleen et Idéal
- Souviens-toi que le temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi. Spleen et Idéal
- Leurs yeux, d'où la divine étincelle est partie, Comme s’ils regardaient au loin, restent levés Tableaux parisiens
- Parfois il prend, sachant mon grand amour de l’Art, La forme de la plus séduisante des femmes Fleurs du mal
- De terribles plaisirs et d’affreuses douceurs Fleurs du mal
- Quand veux-tu m’enterrer, Débauche aux bras immondes ? Fleurs du mal
- C’est la Mort qui console, hélas ! et qui fait vivre ; C’est le but de la vie, et c’est le seul espoir. La Mort
- C’est que la Mort, planant comme un soleil nouveau Fera s’épanouir les fleurs de notre cerveau ! La Mort
- Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ? La Mort
- Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau ! La Mort
Une saison en Enfer, Arthur Rimbaud (1857)
- Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux. - Et je l’ai trouvée amère - Et je l’ai injuriée.
- j’ai: l'idolâtrie et l'amour du sacrilège; - oh! tous les vices, colère, luxure, - magnifique, la luxure
- La science, la nouvelle noblesse! Le progrès. Le monde marche! Pourquoi ne tournerait-il pas?
- Hélas! l'Evangile a passé!! l'Évangile! l'Évangile.
- Encore tout enfant, j'admirais le forçat intraitable sur qui se referme toujours le bagne
- Je n'ai jamais été de ce peuple-ci; je n'ai jamais été chrétien; je suis de la race qui chantait dans le supplice; je ne comprends pas les lois; je n'ai pas le sens moral, je suis une brute: vous vous trompez…
Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne, Olympe de Gouges (1857)
- Dis-moi ? Qui t'a donné le souverain empire d'opprimer mon sexe ? Ta force ? Tes talents ?
- De Paris au Pérou, du Japon jusqu’à Rome, Le plus sot animal, à mon avis, c’est l’homme.
- Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la Nation préambule
- La Femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits art I
- La femme à le droit de monter à l'échafaud ; elle doit avoir le droit de monter à la tribune. art X
- La constitution est nulle, si la majorité des individus qui composent la Nation, n’a pas coopéré à sa rédaction. art XVI
- Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l'univers ; reconnais tes droits. postambule
- Quelles que soient les barrières que l'on vous oppose, il est en votre pouvoir de vous en affranchir, vous n'avez qu'à le vouloir. postambule
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