L'innovation solution aux limites de la croissance économique

vous montrerez comment l’innovation peut être une solution aux limites écologiques de la croissance économique

        « Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » rapport Brundtland. C’est dans ce rapport qu’apparaît la notion de développement durable pour la première fois. Il s’agit de concilier la croissance économique et la préservation de l’environnement. La croissance durable ne doit mettre en danger le bien-être futur des populations, elle doit être respectueuse de l’environnement, et doit aussi être favorable à tout le monde. Une croissance économique correspond à l’ensemble des productions de biens et services à long terme, elle se mesure avec le taux de variation du PIB réel. L’innovation est l’application commerciale d’une invention, c’est à dire la production à grand échelle, elle peut constituer une réponse face aux limites écologiques de la croissance. Ainsi, comment l’innovation peut être une solution aux limites écologiques de la croissance économique ? Dans un premier temps nous verrons qu’il faut d’abord envisager les conditions d’une croissance soutenable, puis que l’innovation peut être une solution aux limites de la croissance économique.

        Il faut d’abord envisager les conditions d’une croissance soutenable pour envisager ses solutions. Au sens général une croissance soutenable doit répondre au besoin du présent sans compromettre les capacités des générations futures à répondre aux leurs, cela signifie qu’il faudrait tenter de concilier croissance économique et préservation de l’environnement. Cependant, la croissance économique peut entraîner une hausse des émissions polluantes, notamment les gaz à effet de serre, et donc participer aux effets externes négatifs du réchauffement climatique, un effet externe négatif c'est une conséquence négative de l'action d'un agent économique qui n'est pas pris en compte par le marché à travers le système de prix (pas de compensation monétaire). De plus, elle peut également s’accompagner d’une surexploitation des ressources naturelles, notamment lorsqu’elle génère une consommation d’énergie croissante à travers la production supplémentaire ce qui va réduire les réserves de ces ressources d’énergie. Dès lors, la croissance n’est pas soutenable car les générations futures se verraient empêchées de satisfaire leurs besoins.

        Pour continuer, la soutenabilité de la croissance suppose de maintenir constant le stock de capitaux transmis aux générations futures. Ce stock de capitaux est composé du capital physique, c’est à dire le stock de capital fixe (logiciel), du capital humain, c’est à dire l’ensemble des connaissances et aptitudes incorporé des individus par la formation et l’expérience (savoir et savoir-faire acquis par les travailleurs), du capital technologique, c’est à dire l’ensemble des connaissances relatives à la production (la recherche et développement dans la robotique), du capital public c’est à dire l’ensemble des infarctus financé par l’État (un investissement public) et du capital naturel, c’est à dire l’ensemble des ressources naturels renouvelables et non-renouvelables (les poissons). Cependant, dans la thèse de la soutenabilité faible, le capital naturel pourrait être remplacé par d’autres formes de capitaux. Par exemple, un drone de pollinisation se substituerait aux abeilles pour la pollinisation, c’est donc une substitution du capital naturel par le capital humain et le capital physique. Ce progrès technique est source de productivité puisqu’il permet la hausse de 25% de la production des amandiers et permet donc une croissance soutenable.

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