Quel rôle jouent les innovations dans la croissance économique ?

TAILLY ELYAS         T°2

Devoir maison de SES

Sujet : Quel rôle jouent les innovations dans la croissance économique ?

Internet et les smartphones ont révolutionné l'information et la communication, créant un nouveau marché de relations sociales à travers les plateformes de réseaux sociaux, créant de la croissance et de l'emploi dans ce nouveau domaine économique. Dans notre société actuelle où nous sommes inondés de nouveaux produits, nous sommes confrontés quotidiennement à diverses innovations. La croissance économique est une hausse soutenue et durable de la production, qui est mesuré par le taux de variation du PIB (produit intérieur brut). Cette croissance peut être encouragée par des innovations, ensemble de modifications qui affectent les manières de produire ou la nature des produits et marchés. De ce fait, depuis le début des années 2000, de nombreuses entreprises notamment du secteur la technologie, innovent avec de nouveaux produits et semblent avoir un impact sur la croissance. Cela nous amène à nous demander :

Quel rôle jouent les innovations dans la croissance économique ? Comment cette croissance s’autoentretient-elle ? Y a-t-il d’autres effets des innovations sur la croissance ? Ces effets sont-ils toujours positifs pour les populations ?

Dans un premier temps, nous verrons que les innovations favorisent la croissance économique, mais pas seulement, en effet nous verrons dans un second temps l’impact des innovations sur les populations ou sur les marchés déjà existants.

Les innovations peuvent favoriser la croissance économique.

Les innovations génèrent une croissance intensive mesurée par des gains de productivité globale des facteurs.

Le progrès technique se manifeste sous la forme d’innovations dans le système de production. Il existe plusieurs types d’innovation. Afin d’améliorer l’efficacité du facteur et faire des gains de productivité, il est possible d’augmenter la qualité individuelle du travail, c’est-à-dire améliorer l’éducation ou la formation, mais également améliorer la qualité collective du travail, en revoyant l’organisation du travail. C’est ce que l’on appelle l’innovation organisationnelle. Cette amélioration de l’efficacité du facteur capital passe par un investissement qui comprend des innovations technologiques améliore l’efficacité du capital physique, c’est l’innovation de procédé. Le capital humain est aussi amélioré par ses investissements. Par exemple, une entreprise qui a investi dans son circuit de production avec l’ajout de matériel de dernière technologie va connaître un rendement plus élevé, et connaître une croissance positive. Le groupe de restauration McDonald est un exemple de ce genre d’innovation, les frères McDonald alors mécontent de leur rendement vont totalement revoir leur circuit de production en inventant un nouveau type de restauration : la restauration rapide. Un client avant attendait son repas dans sa voiture servi sur un plateau avec des couverts mais le temps d’attente était toujours très long, avec l’innovation de procédé le client est dorénavant servi au comptoir en 30 secondes et pour un prix bien inférieur. Nous sommes ici dans un cas de croissance intensive, qui contrairement à la croissance extensive qui elle provient de l’accumulation de facteurs, provient du « résidu » que Robert Solow relie au progrès technique, c’est-à-dire à l’ensemble des innovations transformant les produits et les activités productives et qui génèrent de la croissance.

Le document 1 du dossier documentaire est un ensemble de données représentées sous forme de diagramme en bâton, il présente la contribution des facteurs de travail, capital et de la PGF (productivité globale des facteurs) à la croissance du PIB, dans la zone euro entre 1913 et 2014. Le document nous montre que sur la période 1913-2014 le PIB a connu une croissance positive de 2.5 points de %, avec une contribution de la PGF de 1.5 points de %. Le progrès technique semble donc alimenter la croissance économique.

Les innovations permettent d’autoentretenir la croissance.

On compte plusieurs types de capitaux, physique, humain, technologique ; tous s’accumulent par le biais d’investissements et créent donc une accumulation d’innovations qui produisent des externalités positives, qui sont à l’origine des gains de PGF. Ici, le progrès technique n’est plus dû au hasard, car il est produit par le système économique lui-même. Le progrès technique est endogène. La croissance génère des revenus qui vont donc bénéficier à nouveau au progrès technique.

Les institutions publiques jouent également un rôle dans cette croissance endogène. Effectivement, les dépenses publiques sont allouées à l’éducation, à des formations qui vont participer à une amélioration du capital humain. Des moyens financiers sont aussi alloués à la recherche et au développement, ce qui va améliorer le capital technologique.

Les dépenses publiques du Royaume Uni pour la recherche et le développement illustre ce phénomène. La part des dépenses du Royaume Uni dans la recherche et le développement en 2018 est de 1.7% du PIB. Cela a permis de connaitre une croissance positive du PIB sur l’année, avec un PIB de 1.4%.

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