L’accessibilité des personnes handicapées.

INTRODUCTION :

L’accessibilité des personnes handicapées est le thème que j’ai choisi

de traiter parce-que , en tant qu’accompagnatrice stagiaire AMP , je

constate un manque de sensibilisation de la part de notre société en

ce qui concerne les normes actuelles et celles à venir.

En effet , une de mes fonctions vise l’intégration sociale du public à

mobilité réduite ; ceci passe par un projet de vie d’autonomie , qui

demande des démarches extérieurs ; ou lors de sorties , j’ai pu constater que l’impossibilité d’accéder à certains lieux constitue l’un des obstacles évidents à l’emploi , à l’autonomie et à l’épanouissement personnel.

Ma recherche s’est donc orientée vers des témoignages , sur les normes actuelles et sur la législation.

1 PRESENTATION

En octobre 2005 , la France lance une campagne pour l’accessibilité

des personnes handicapées , grâce à de nombreux articles de presses.

L’accessibilité consiste en la possibilité pour une personne handicapée

d’accèder à un lieu physique ou à des informations.

Cette notion d’accès est donc divisible en 2 catégories :

* L’accessibilité à un lieu physique pour une personne handicapée physique.

* L’accessibilité à des informations pour une personne handicapée

sensorielle.

De plus , l’accessibilité touche divers domaines tels que :

- L’accès ( transport , parking , trottoirs , seuils ...)

- La circulation à l’intérieur d’un bâtiment ( déplacement horizontal et

vertical , aire de rotation , d’approche et de circulation , repères

sonores , tactils et visuels , signalisation )

- L’usage des équipements ( sanitaires , douches...)

- L’accès à la culture (école , cinéma , musée , télévision , ordinateur )

Alors quelles sont ces normes ? , qui les met en place ?

Que peuvent-elles apporter ?

2 DEVELOPPEMENT :

Pour être réussie , l’accessibilité doit être considérée comme une notion

concernant “toute la vie du bâtiment” : lors de la programmation , de la

conception , de la construction , de l’utilisation , de la gestion , et

surtout ne pas oublier , lors de la rénovation.

Chacun doit pouvoir se déplacer et circuler sans risques , notamment les

personnes les plus vulnérables tels que les utilisateurs de fauteuil roulant,

les personnes déficientes visuelles ou auditives.

Quelques exemples :

* Pour une personne handicapée en fauteuil roulant , la présence d’une ou de

plusieurs marches rend l’accès impossible à certains lieux.

Il serait nécessaire qu’il y ait une rampe inclinée ou un ascenseur.

* Une personne malvoyante ne pourra pas lire un texte écrit normalement

Il serait nécessaire qu’il soit converti en un texte parlé , ou un texte en

braille.

Une personne malentendante qui regarde la télévision ne pourra pas

entendre les dialogues.

Il serait nécessaire qu’il y ait des sous-titres ( ou une personne

s’exprimant en langage des signes ).

Dans ces 2 cas , les solutions sont pourtant incomplètes :

certains malvoyants ne connaissent pas le braille ; de même , certaines

personnes malentendantes ne connaissent pas le langage des signes.

a) Les normes :

_ LA CIRCULATION HORIZONTALE

Le cheminement :

Le cheminement praticable doit être le ou l’un des cheminements usuels

empreintés par les personnes valides.

Il doit conduire directement et sans discontinuité jusqu’aux espaces

ou installations ouvertes au public.

Les sols :

Les sols doivent être non meublés , non glissants et sans obstacles à la roue des fauteuils roulants.

Il est préférable que le cheminement présente des ressauts arrondis

ou n’excédant pas 2 cm.

Entre 2 ressauts , la distance minimale doit être de 2,50 m.

La largeur de ce cheminement doit être de 1,80 m minimum et doit offrir

des pentes le plus faibles possibles soit 12% , 5% est préférable.

Toutes dénivellations importantes doit être doublées d’un plan incliné.

Des paliers de repos

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