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La Societe Modern’Optique

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Par   •  3 Juin 2015  •  753 Mots (4 Pages)  •  714 Vues

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ce jour la société Modern’Optique compte 19 salariés combinant leur savoir faire et leur talents au service des opticiens et des consommateurs.

L’équipe commerciale est composée de 6 VRP exclusifs.

Les ventes à l’export sont gérées par le Directeur Général Jean-Louis Comte.

Dans cette optique, « La troisième modernité ou l’individualisme confinitaire » nous permet d’évoquer les changements spécifiques au XXe siècle, qui ont conduit à l’avènement de la société hypermoderne.

Cet article publié dans la revue SociologieS (06/06/11, disponible sur le portail revues.org) a été rédigé par Olivier Bobineau, chercheur au Goupe Société, Religions, Laïcité (CNRS-EPHE), et maître de conférences à l’institut catholique de Paris et à sciences-Po Paris.

L’auteur propose d’analyser le contexte sociologique du XXe siècle et plus particulièrement celui des années 1980 afin de définir ce qu’il nomme la « troisième modernité » dans laquelle s’épanouit l’individu hypermoderne ». Il évoque trois crises majeures ayant bouleversé les années 1980: une crise économique, puis politique et idéologique, et enfin une crise religieuse. Leur conjonction temporelle met au monde l’individu hypermoderne, fruit de huit « mutations anthropologiques » (concernant un nouveau rapport à soi, à son corps, aux autres, aux choses, au temps, à l’espace, aux idées et aux valeurs, puis à la transcendance et au salut). Une mutation est cependant prépondérante car elle récapitule toute les autres et spécifie l’individu hypermoderne : c’est le rapport de l’individu à son identité (l’identité étant comprise comme le « processus de construction de sens à partir d’un attribut culturel, ou d’un ensemble cohérent d’attributs culturels », définition sociologique de Manuel Castells.) Afin de préciser sa pensée, Olivier Bobineau définit la modernité : elle se caractérise donc par la « culture de la séparation », selon l’expression du sociologue Alain Tourraine, gouvernée au premier chef par la séparation « des institutions et des sentiments ». La « troisième modernité », celle dans laquelle nous vivons, continue de posséder des caractéristique propres à la période moderne (la culture de la séparation et l’individualisation) tout en présentant un élément nouveau: l’individu hypermoderne se construit et se singularise par la revendication d’affinités partagées, appelées « confinités dans la mesure ou elles valent d’abord et avant tout parce qu’elles sont partagées au sein de groupes restreints ». Ainsi, la troisième modernité ouvre l’ère de « l’individualisme confinitaire ».

Kahlo Frida, Autoportrait (debout) à la Frontière entre le Mexique et les États-unis, 1932, Huile sur métal, 31 x 35 cm – Collection Manuel et Maria Reyero, New-York.

Cette évolution de la société vers une nouvelle modernité a également induit un renversement du climat politique au XXIe siècle comme cela est explicité dans l’article « Grand résumé de La Société des identités Éthiques et politique dans le monde contemporain, Montréal, Athéna éditions, 2007 » (SociologieS, mis en ligne le 18 octobre 2011, hébergé sur revues.org).

Jacques Beauchemin, professeur

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