Le marché du travail
Cours : Le marché du travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar noemieeeeeee • 10 Janvier 2014 • Cours • 355 Mots (2 Pages) • 739 Vues
C'est un paradoxe rageant en cette période de saturation du marché de l'emploi. La SNCF, qui a de nombreux emplois à pourvoir en 2011, ne parvient pas à embaucher. Et ce malgré un énorme afflux de CV. "Nous avons reçu 88.600 candidatures spontanées lors du premier trimestre 2011, c'est deux fois plus qu'en 2010 sur la même période!", confie François Nogué, directeur des ressources humaines, en présentant une campagne de communication lancée cette semaine. Oui mais voilà, constate aussi le DRH, " nous avons, sur un total de 9.000 embauches prévues en 2011, encore 8.000 postes à pourvoir". "un véritable défi", explique François Nogué.
Mais alors, qu'est-ce qui coince ? Plusieurs explications sont avancées par la direction, au premier rang desquelles "la technicité de beaucoup de métiers" dans la maintenance des voies et du matériel roulant, en plus des conducteurs et des responsables de la circulation. Dans ces filières, la SNCF recrute à tous les niveaux: Bac, Bac+2, licence professionnelle, ingénieurs. "Mais il y a une concurrence forte entre entreprises dans ces métiers techniques", note François Nogué. Pour Thierry Nier de la CGT-cheminots, le niveau des salaires est aussi en cause. "Les jeunes diplômés veulent être payés à la hauteur de leur qualification", estime le syndicaliste.
"Il y a aussi beaucoup de travail en extérieur pour l'entretien des voies, cela ne plaît pas à tout le monde", note le directeur des ressources humaines. Autre facteur décourageant pour nombre de candidats: les contraintes d'emplois du temps imposées par la nécessité d'assurer un service 365 jours par an parfois à des horaires décalés. "Quand vous faites venir des jeunes à une présentation et que vous leur dites qu'il faut aussi travailler le week-end, certains jours fériés, commencer à 05h du matin, ou travailler une partie de la nuit, beaucoup ne reviennent pas", affirme François Nogué. Thierry Nier (CGT) confirme: "beaucoup de candidats découvrent lors des premiers entretiens que le service public, c'est sept jours sur sept et 365 jours par an". Pour les conducteurs de trains, s'ajoutent aussi les exigences de la formation (rigueur, bonne santé).
Un marché du recrutement "très tendu" en Ile-de-France
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