La pauvreté en france

En 2019, 9,2 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté monétaire, cette pauvreté est représentée par un taux de pauvreté estimé par l’INSEE à 14,6 % en France, en 2019.  Le seuil de pauvreté est le deuxième indicateur à prendre en compte pour estimer le degré de pauvreté, il s’élevé à 1102 euros en 2019, il est à noter que le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population.

Nous verrons que cet indice de pauvreté de la population varie en fonction du statut d’activité d’un individu, sa configuration familiale, sa catégorie socio-professionnelle ou encore son origine géographique.

Ces chiffres paraissent très élevées mais en réalité par rapport a ses voisins européens la France n’est pas la plus à plaindre, en effet la France se situe en 18ème position des pays présentant les taux de pauvreté les plus haut, ce qui la place derrière la moyenne de la zone européenne qui présente un taux de pauvreté de 16,4 %.

Afin d’approfondir le sujet, nous réaliserons une étude statistique portant sur le taux de pauvreté global en France puis plus précisément sur le taux de pauvreté par statut d’activité puis par configuration familiale et enfin nous terminerons sur l’impact humain de cette pauvreté

Nous ne prendrons pas en compte la stat de 2020 étant donné que son seuil de pauvreté n’est pas indiqué dans ce document.[pic 1][pic 2]

Selon l’INSEE en 2019, en France métropolitaine, 9,2 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté monétaire. Nous pouvons tout de suite remarquer que depuis 2015 après une baisse de 0.2 % passant donc de 14,2 à 14%, le taux de pauvreté depuis 2016 à considérablement augmenté de 0,6 % passant de 14% en 2016 à 14,6 % en 2019.

Nous pouvons aussi remarqué que le seuil de pauvreté (qui est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu mensuel pour une personne vivant seule), ce dernier est en hausse depuis 2015 passant de 1057 euros à 1102 euros en 2019.On pourrait alors penser que le seuil de pauvreté et le taux de pauvreté sont plus ou moins réciproquement sensible à la hausse quand l’un augmente l’autre augmente également. [pic 3][pic 4][pic 5]

Dans le graphique A, selon l’INSEE en 2019, en France métropolitaine, la pauvreté monétaire impact en premier lieu les chômeurs et les autres inactifs. En effet ces derniers présentent les taux de pauvreté les plus élevés 38,9 % pour les chômeurs et 32,5 % pour les autres inactifs.

Du coté des personnes présentant un emploie comme les indépendant ayant un taux de pauvreté 17,6 % et les salariés 6,8%, on remarque donc que les salariés sont moins vulnérables à la pauvreté que les indépendant.  

On remarque également que les retraités sont moins fréquemment en situation de pauvreté 9,5 %

Avoir un emploie est donc moins propice à une situation de pauvreté

Dans le graphique B, selon l’INSEE en 2019, en France métropolitaine, la configuration familiale la plus impacté par la pauvreté monétaire et la situation de famille monoparentale avec un taux de pauvreté de 32,8%, ce taux peut etre expliquer par le fait qu’il n’ a qu’un seul parent qui va s’occuper d’un ou de plusieurs enfants (alimentation, santé…), étant donné qu’une famille composé de deux parents et donc de potentiellement deux salaires sera moins impacté par la pauvreté d’une fait d’une plus grande aisance financière.

Les personnes seules de moins de 65 ans présentent un taux de pauvreté plus élevé 20,6% que les personnes seules de plus de 65 ans 15,9%, ceci peut s’expliquer par le fait que les personnes de plus de 65 ans touchent une retraite financière pour une grande partie d’entre-deux.

Quant aux couples, les couples sans enfants ont un taux de pauvreté moins élevé 7,2% que les couples ayant un enfant qui eux ont un taux de pauvreté s’élevant à 12,8%, en effet prendre la charge d’un ou plusieurs enfants est plus couteux que de ne pas en avoir (alimentation, santé…).

De nombreuses personnes en situation de pauvreté ont ou peuvent avoir recours des prestations sociales auprès de l’État, associations… Il est important de préciser que ces prestations dans la plus part des cas ne permettent pas de pouvoir s’élever au-dessus du seuil de pauvreté quand on n’a pas de source de revenu

Afin de lutter contre la pauvreté et les inégalités, de nombreux acteurs (Etat, association, service public de l'emploi, régions et départements du secteur de l'IAE, des bureaux d'information jeunesse, des maisons d'information sur la formation et l'emploi (MIFE), ainsi que la famille) luttent corps et âmes  afin d’amoindrir et de prévenir la pauvreté. Nous verrons que parmi les exemples d’acteurs que nous venons de vous citer, ces derniers se complètent afin de pouvoir lutter contre la pauvreté sur tous les fronts (aide au logement, aide à trouver un emploi…)

L’Etat :

La stratégie nationale de prévention et d'action contre la pauvreté a pour ambition d'agir contre les inégalités de destin et de permettre une égalité des chances réelles. Pour ce faire, 8,5 milliards d'euros sont consacrés à cette stratégie dont les maitres-mots sont "prévention" et "accompagnement"

L’objectif est clair : mettre un terme aux situations manifestement porteuses de dangers et diviser par deux d’ici à 2022 le taux de privation matérielle des enfants pauvres

Le gouvernement s’est fixé un budget conséquent de 271 milliards d’euros afin de développer ces mesures :

-Une alimentation équilibrée pour tous, par la distribution de petits-déjeuner dans les écoles des territoires fragiles, des tarifs de cantines plus accessibles et des programmes d’accès à l’alimentation infantile

-Une mobilisation spécifique pour assurer aux enfants un hébergement décent grâce au plan "Logement d'abord".

-Des maraudes mixtes Etats/aide social à l’enfance, spécialisées dans la protection de l’enfance seront mobilisées pour "aller vers" les familles avec enfants dans la rue et prévenir la mendicité.

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