Le niveau de pauvreté en France
Analyse sectorielle : Le niveau de pauvreté en France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar esteban69 • 29 Janvier 2014 • Analyse sectorielle • 822 Mots (4 Pages) • 906 Vues
« L’analyse de ce classement permet de prendre la pleine mesure de l’importance du logement social dans la répartition de la pauvreté sur le territoire », insiste Hervé Guéry. Des villes qui concentrent la majorité du parc de logements sociaux de leur agglomération affichent un taux de pauvreté supérieur à la moyenne, comme Strasbourg ou Beauvais (taux : 24 %).
« Beauvais regroupe 98 % des logements sociaux de son agglomération. S’y installer représente l’espoir de trouver un logement et un travail pour une population précaire, qui est en constante augmentation sur notre territoire », confirme Raphaël Legendre, directeur du centre communal d’action sociale.
A l’inverse, d’autres villes de taille importante se situent autour du taux moyen car les ménages pauvres sont aussi accueillis dans les plus petites communes périphériques – telle est la configuration de Dijon (taux : 13 %) – ou dans une autre grande ville du département, comme pour Aix-en-Provence qui compte un moindre nombre de ménages pauvres (taux : 14 %) en raison du fort pouvoir d’attractivité de Marseille.
Dans cette analyse du poids du logement, il ne faut pas oublier la présence de l’habitat ancien dégradé, logement social de fait, qui explique certains taux de pauvreté supérieurs à la moyenne, comme à Bordeaux (18 %).
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5 – Où le taux est-il le plus faible ?
Sans vraie surprise, le taux de pauvreté est faible dans les villes de l’Ouest parisien (Versailles : 7 %), qui se caractérisent à la fois par la présence d’une population très aisée et par une offre faible en logements sociaux.
Les cas de Quimper (taux : 13 %) ou de Cholet (14 %) sont, quant à eux, riches d’enseignements : ces communes se distinguent par un certain dynamisme économique, par une part de la population issue de l’immigration – davantage touchée par la pauvreté – qui reste modeste et par un moindre écart entre les revenus des plus riches et ceux des plus précaires.
On retrouve ces villes dans le classement des villes dites « égalitaires », établi selon l’indice de Gini (lire le tableau), qui compare l’état de la répartition des revenus à une situation théorique d’égalité absolue où tous les individus auraient le même revenu. Enfin, les taux de Paris (16 %) et de Lyon (15 %) sont à mettre en corrélation directe avec la hausse du prix du logement locatif : les ménages disposant de revenus modestes ont renoncé, depuis déjà plusieurs années, à habiter les plus grandes villes de France.
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6 – Le taux de pauvreté des 100 plus grandes villes françaises : infographie interactive
Créé par Tableau
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En janvier 2014, nous mettons à jour ces données, en ajoutant une analyse des taux de pauvreté dans les arrondissements des villes de Paris, Lyon et Marseille.
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Note 01:
Iris : îlot regroupé pour des indicateurs statistiques. Il constitue la brique de base en matière de diffusion de données infra-communales.
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