Enjeux et problématique de santé
Cours : Enjeux et problématique de santé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sév Quelquechose • 9 Novembre 2017 • Cours • 1 638 Mots (7 Pages) • 747 Vues
Enjeux et problématiques de santé et ses acteurs
Définitions
Serment d’Hippocrate
Dans la Grèce antique, on définissait l’état de bonne santé comme étant « le silence des organes », donc la santé c’est lorsque aucune manifestation corporelle n’impacte de manière significative l’existence de l’individu.
Lorsqu’on parle de santé, on sous-entend il peut y avoir une bonne et une mauvaise santé, on est dans des représentations.
Ces représentations varient en fonction d’une société donnée à une époque donnée.
Exemple : les représentations liés au corps dans les sociétés dites exotique, « communautaire » et les représentations liés au corps des sociétés dites modernes donc avec une vision du monde individualiste.
La représentation de la douleur : les douleurs liées à l’accouchement varient en fonctions de la femme, pour certaines femmes les douleurs sont nécessaires et elles font parties d’un rituel de mise au monde
C’est-à-dire, si ces douleurs ne sont pas vécues complétement, le rite d’initiation à la maternité ne se fait pas, il est difficile pour ces femmes de devenir mère par la suite
David Le Breton qui est anthropologue présente le cas d’une femme d’origine Africaine a qui ont a installé une péridurale et donc qui n’a pas les douleurs de l’accouchement nécessaire dans ses croyances liés à la naissance et donc cette femme s’est senti dépossédé.
On peut comprendre que le corps est à la fois physiologique mais aussi culturelle, ce qui signifie qu’une même douleur n’est pas vécue de la même manière en fonction de sa culture.
Le corps comme partenaire
Comme le dit David Le Breton, le corps est l’autre le plus proche « le double fidèle, mais façonné sans indulgence »
Dans notre société moderne, le corps est un faire-valoir, c’est un partenaire. Pour certain, avec internet et le déclin de valeur collective, la solitude est plus importante et on se retrouve d’avantage en relation avec son corps. C’est la conséquence du repli sur soi
Le corps est fragmenté, survalorisé et dans quelques cas peu apprécié.
La maladie entre déviance biologique et déviance sociale
La profession médicale organise son activité par rapport à un disfonctionnement biologique. On pose le diagnostic d’une maladie
C’est-à-dire que l’on fait le lien entre des symptômes observable et des connaissances scientifique établies
Une personne est définie comme malade lorsque les symptômes au moment de la consultation montrent une anormalité. On considéré que la maladie d’un point de vue médical et une déviance par rapport à des normes biologique de santé
L’idéal de l’activité médical est donc de réduire l’anormalité, de réduire la déviance.
La manière dont le médecin évalue la maladie, suppose un jugement par rapport à ce qui est bon ou mauvais pour l’individu, ou par rapport à ce qui est normal ou anormal d’un point de vue médical. De ce fait, le médecin défini une déviance et on passe donc du médical au social
On peut dire qu’en sociologie, la maladie représente un état social déviant, parce que cet état de maladie ou de non santé est une expérience subjective qui souvent modifie les comportements.
Le concept de maladie-déviance est posé en 1951, et il fonde la sociologie médicale.
Pour Parsons, être malade est une altération des conditions normales de l’existence sur le plan social.
(Stigmates : Erwin Goffman.) Un stigmate, c’est quelque chose qui est visible. On stigmatise quelque chose qui est visible, qui est différent et qui choc
Le regard médical défini ce qu’il convient de faire ou non (fumer, boire, se droguer….)
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Le corps et la sante sont à la fois biologique et culturelle, la construction de l’image corporelle est liée à plusieurs facteurs notamment à la socialisation, l’éducation, et les expériences rencontrées par l’individu au cours de son parcours
La maladie est présentée comme une forme de déviance qui entraine un processus d’isolement (arrêt du travail) et déviance à travers une stigmatisation (GOFFMAN) c’est-à-dire une maladie avec des conséquences visibles sur le corps : les stigmates
Il y a des personnes qui sont gravement malade qui ne présente pas de stigmates (de signes visibles)
HYGIENE DE VIE
L’hygiène de vie est une notion très subjective puisqu’elle aborde certaines normes, certaines sont propres a une culture et d’autres sont liées à des valeurs éducatives. Les ainés ou les parents transmettent aux enfants des normes et des valeurs autour de la propreté
C’est-à-dire, comment prendre soin de son corps (brossage de dents … lavage corporel, sommeil…)
Il y une différence entre les notions d’hygiène de vie, la propreté, la santé ….
Nos représentations liées à la santé reposent sur des injonctions des professionnelles de santé (le pédiatre) et que ces représentations même des professionnelles de santé évoluent très vite même au sein d’une même génération (la manière de coucher le nouveau-né pour lutte contre la mort subite)
Les normes de sante est donc des profs de sante peuvent être enfermant et culpabilisante
La médicalisation du corps
On peut partir d’un constat, que dans les sociétés occidentales, la plupart des problèmes sociaux se trouve médicalisés, c’est-à-dire qu’ils sont vus comme des problèmes médicaux, et on peut dire à ce moment que la médecine dans ces sociétés exerce une fonction majeur
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