Notre « santé » Mentale Et Ses Enjeux Dans La Société
Note de Recherches : Notre « santé » Mentale Et Ses Enjeux Dans La Société. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar PALATIN • 19 Février 2015 • 6 189 Mots (25 Pages) • 872 Vues
Master of Advanced Studies en Santé publique (MAS-SP)
Module 3 Notre « santé » mentale et ses enjeux dans la société
Institut de Médecine Sociale et Préventive (IMSP)
Faculté de Médecine, Université de Genève
Danijela Djordjevic 2011-2014
Tuteurs DSP : Astrid Stuckelberger
Axel Max Klohn
Genève mars-séptembre 2012
‘It’s harder to promote health in sick societies, than to help the sick in healthy ones’.
John Pickering 2007
Table des matières
Témoignages ....................................................................................................................................4
Préface .............................................................................................................................................5
Introduction : Définition de la Santé mentale ....................................................................................6
1.Troubles mentaux un fardeau mondiale ........................................................................................8
2.Déterminants socio-économiques de la sante mentale ….............................................................9
3.Promotion de la santé mentale selon OMS...................................................................................13
4.Interventions en Bosnie et Bosnie-Herzégovine et de Médecins sans frontières MSF.................14
Conclusion
Annexe
Remerciements
Bibliographie
Témoignages
Italie: « Un suicide par jour chez les chômeurs ». La crise économique fait de plus en plus de ravages dans le monde du travail. Selon une étude de Eures, l'association de recherches économique et sociales, le nombre de suicides ne cesse d'augmenter depuis 2010. Les chômeurs sont les plus touchés, avec 362 suicides en 2010, à noter que les chefs d'entreprise et les travailleurs indépendants sont toujours plus nombreux à mettre fin à leurs jours.
Globalement, les hommes entre 45 et 64 ans sont particulièrement touchés par ce phénomène. Une marche silencieuse était organisée à Rome le 18 avril 2012. Chefs d'entreprises et salariés défileront ensemble pour rendre hommage à ceux qui écrasés par les dettes, ont choisi la mort1.
Suisse : Les troubles dépressifs font partie des maladies les plus graves et les plus importantes dans le monde entier. Ils touchent, sous leurs différentes formes, jusqu’à 20 % de la population et ont une incidence négative sur la pensée, les émotions, le corps et les relations sociales, autrement dit sur toute la vie. En Suisse en 2007 8.0% de la population dont 6.2 des hommes et 9.8 des femmes ont été touchés par la dépression nerveuse2 Malgré sa signification, la dépression n’est souvent pas décelée ni traitée de façon appropriée, entraînant ainsi une grande souffrance et une nette baisse de la qualité de vie des personnes touchées et de leurs proches. Ces dernières années, il est ressorti clairement que la dépression était une maladie chronique due au stress, d’où le nom de « dépression de stress »3.
Bosnie-Herzégovine : En moyenne dans les camps de réfugiés en Croatie, plus de 50% des adultes et de 70 à 80% des enfants souffrent de névroses traumatiques. L’accueil précaire et sans perspective dans les camps ont tendance à perpétuer la phase traumatique. Le diagnostic clinique du stress post-traumatique (Post Traumatic Stress Disorder ou PTSD) permet aux victimes de la guerre de ne pas être confondues avec les malades graves atteints de psychose ou de dépression4.
Serbie : Certaines enquêtes estiment que la moitié des femmes en Serbie ont subi des violences physiques ou psychiques. Nombre de policiers ayant été envoyés eux-mêmes au front pendant la dernière guerre ne se trouvent pas ne mesure d'intervenir. Responsables eux-mêmes de cette violence domestique, ils peuvent être mener à minimiser la gravité de ce phénomène5.
USA La prévalence-vie de dépendance à l’alcool dans un échantillon représentatif de la population américaine âgée de 15 à 54 ans est estimée à 14 % dans l’échantillon total et à 15 % parmi les consommateurs. À titre de comparaison, dans la même enquête, la prévalence-vie de dépendance au tabac est de 24 % et de 32 % parmi les usagers. La dépendance à l’alcool touche donc une personne sur sept6.
Au Portugal, aux Pays-Bas et en Grèce, huit jeunes sur dix invoquent la curiosité comme principale raison d’essayer la drogue. A l’inverse, les Suédois citent moins souvent cette raison que leurs voisins mais préconisent davantage la pression exercée par les autres jeunes pour essayer la drogue. C’est également le cas au Royaume- Uni. La recherche de l’excitation semble davantage justifier l’essai de la drogue au Danemark et en Finlande...7
Préface
« La
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