Santé Mentale

Citer les actions prioritaires en lien avec les plans nationaux et régionaux de santé publique:

Une loi de santé publique se décline en plan nationaux et locaux ils précèdent toute décision d’action en santé publique.

Chaque plan prévoit des objectifs et des programmes d’actions qui permettent de les atteindre.

Il se décline localement par des actions mises en œuvre par les différents acteurs de santé publique, les professionnels sanitaires et sociaux, les associations et structures de santé publique.

1) Action en lien avec le plans nationaux

Le plan psychiatrie satné mentale 2011-2015 est présenté en conseil des ministres par Nora Bera secrétère d'état chargé de la santé, l'objectif est de prévenir et réduire les ruptures, pour mieux vivre avec des troubles psychiques, il préssente plusieurs actions en rapport avec l'hospitalisation en santé mentale

-Rééquilibrer l’intensité et la variété de l’offre de soin et d’accompagnement sur chaque territoire, et allouer les ressources en fonction des besoins de la population.

Ce rééquilibrage passera par des mesures et dispositifs encourageant l’exercice dans des zones sousdenses.

Les conditions de publication des postes de Praticiens Hospitaliers dans des zones sur-denses devront faire

l’objet d’une réflexion complémentaire avec les représentants des acteurs concernés.

- developper des alternatives à l’hospitalisation dans des zones qui en sont encore trop peu pourvues ; ces mêmes zones sont bien souvent suréquipées en structures d’hospitalisation complète, qui doivent donc être transformées ; les centres médico-psychologiques (CMP), pivots des soins, doivent en regard être créés ou renforcés. Le mode de financement devra encourager les prises en charge ambulatoires.

-Faire disparaître les conditions inacceptables d’hospitalisation en psychiatrie

Certains services hospitaliers psychiatriques seront fermés au profit de structures neuves ou réhabilitées ou bien, puisque c’est bien souvent possible, de dispositifs alternatifs à l’hospitalisation.

-L’architecture et les équipements doivent préserver l’intimité des personnes,

( privilégier les chambres individuelles , confort, et permettre aux personnes hébergées de conserver auprès d’elles des effets personnels en sécurité.)

-Repenser la sécurité en psychiatrie, à travers le fil conducteur de la bientraitance

En psychiatrie se posent bien souvent des questions relatives à la sécurité: des patients vis-à-vis d’eux-mêmes, des autres patients, des professionnels et de la société.

En psychiatrie plus qu’ailleurs, la question de la sécurité (et des passages à l’acte violents, envers soi même ou envers autrui) est intimement liée à la question de la qualité des soins et de la bientraitance.

L’enjeu consiste à articuler le caractère collectif des lieux d’hébergement, et de

certaines règles de vie, avec des modalités de prise en charge (de surveillance, de soin) adaptés à la singularité et au projet de chacun.

Les interdits collectifs doivent être limités au strict état de nécessité, et tout ce qui reconnait et préserve la singularité, la citoyenneté du patient doit être préservé (liberté d’aller et venir, libre accès à son argent pour les personnes non protégées, casier individuel fermant à clé,)

- Améliorer la prise en charge des addictions; Les politiques de lutte contre les addictions doivent renforcer les collaborations entre les services de psychiatrie et les services d’addictologie pour une meilleure prise en charge des patients.

- Pour faciliter l’insertion des établissements de santé autorisés en psychiatrie dans les logiques de structuration hospitalière issues de la loi HPST, il sera proposé une évolution législative permettant à un établissement de santé autorisé en psychiatrie d’être membre de 2 communautés hospitalières de territoire (une CHT et une CHT psychiatrique).

- Adapter les pratiques de gestion des ressources humaines aux spécificités de l'exercice en psychiatrie

L’exercice en psychiatrie présente des spécificités, qui doivent être prise en compte, à toutes les étapes de la vie du professionnel.

L’enjeu consiste tout d’abord à attirer le professionnel vers l’exercice en psychiatrie, et faire que celui-ci y exerce par choix, et non par obligation ou par défaut.

-Lorsqu’un professionnel est affecté en psychiatrie, il doit bénéficier d’un accompagnement (parexemple sous forme de tutorat, de DPC…) pour faciliter son immersion professionnelle

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