Cadre théorique: Les agresseurs conjugaux
Étude de cas : Cadre théorique: Les agresseurs conjugaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rachelapointe08 • 5 Avril 2018 • Étude de cas • 2 652 Mots (11 Pages) • 610 Vues
Rachel Lapointe
Initiation pratique à la méthodologie
300-300-RE / gr. 00003
Cadre théorique sur la violence conjugale
Les causes psychologiques des agresseurs
Travail présenté à
M. Philippe-Michel Boileau
Département des Sciences Humaines
Cégep de Drummondville
2 Mars 2018
TABLE DES MATIÈRES
Introduction 2
Définition des concepts 2
1.1 La violence conjugale 3
1.2 L'agresseur de la violence conjugale 3
2. Importance du phénomène 4
2.1 Statistique pour le déterminant 4
2.2 Statistique pour le phénomène 4
2.3 Pertinence de la recherche 4
3. État de la question 5
3.1 La psychopathologie dans le contexte conjugal 5
3.2 Les troubles mentaux connus chez les agresseurs 6
4. Formulation du problème 7
4.1 Connaissances que nous ne possédons pas 7
4.2 Question spécifique 7
4.3 Hypothèse 7
4.4 Objectif 7
Introduction
La hiérarchisation entre les sexes date de l’époque de la grèce antique, où les femmes étaient cloîtrées à la maison à s’occuper des tâches ménagères et des enfants, de la nourriture et de la reproduction. (Doyon, 2018) Elles n’avaient aucun droits sociaux et n’avaient pas l’accès à l’éducation, ni même le droit de se promener dans la rue sans être chaperonnées par un homme. (Doyon, 2018) L’église catholique également pose une vision péjorative de la femme. La femme était l’objet de l’homme, et celui-ci pouvait en faire ce qu’il voulait, ainsi que la punir si elle n’écoutait pas. La femme devait assouvir les besoins de son mari sous peine de subir les pressions de son église de quartier. (Doyon, 2018) Jusqu’à tout dernièrement, cette vision perdurait encore jusqu’à dans les 20 dernières décennies. En effet, c’est en 1970 que la femme moderne s’est émancipée du stéréotype dégradant de l’église et des hommes et réclame ses droits. (Doyon, 2018) La violence dans le cadre du couple est désormais régie par des lois. Cependant, même en 2018, elle est toujours une réalité.
Dans le contexte de la violence conjugale, plusieurs thématiques sont, et doivent, être soumises à des recherches scientifiques. Par exemple, la victimologie liée à la violence conjugale, les types d’agressions, les causes des agressions, le sexe de la victime et de son agresseur, la gravité des évènements et j’en passe. Le sujet que soulève ma recherche est plutôt en rapport avec les causes. Je souhaite déterminer quelles sont les causes psychologiques chez l’agresseur dans le cadre de la violence conjugale.
D’abord, j’élaborerai la définition des concepts reliés à ma recherche, soit la violence conjugale et son agresseur. Puis, je tenterai de prouver la pertinence de ma recherche en établissant des statistiques intéressantes dans le contexte. Ensuite, je m’attarderai au portrait de l’agresseur et à sa psychopathologie, ainsi qu’au agresseurs qui sont atteints de troubles mentaux. Je conclurai finalement ma recherche en déterminant quels sont les résultats que je n’ai pas réussi à trouver, ainsi qu’en élaborant ma question de recherche et en apposant mon hypothèse personnelle.
1. Définition des concepts
Pour le cadre théorique de ma recherche, je m'intéresse principalement aux causes psychologiques de la violence conjugale chez les hommes. Mes concepts sont les suivants : la violence conjugale, ainsi que l'agresseur dans le cadre de la violence conjugale.
1.1 La violence conjugale
La violence conjugale est le type de violence commise par quelqu'un sur une personne avec qui il a une relation intime immédiate, que ce soit un conjoint, un ex-conjoint ou un ami intime. La violence conjugale est basée sur une relation dominante entre l'agresseur et sa victime (Lalonde, 2013), on impose une sorte de hiérarchie dans la relation, une opposition entre les partenaires. Il y existe plusieurs types de violence dans le cadre conjugal. D'abord, il y a l'agression physique (ou voie de fait) représenté par des morsures, des coups de pieds, frapper, mordre, étrangler, pousser, etc. Suite aux blessures, la victime peut avoir des séquelles ou des blessures graves, et éventuellement les voies de faits peuvent mener jusqu'à la mort, ou jusqu'au meurtre conjugal dans les cas les plus extrêmes. Il y a la violence psychologique, soit le dénigrement, l'intimidation ou l'humiliation. La violence conjugale sexuelle, soit l'obligation de la victime à avoir des rapports ou des pratiques dont elle n'a pas envie ou en présentant de la violence lors de l'acte. Puis, la violence verbale, qui comporte le chantage, les menaces, les ordres ou l'élévation du ton de la
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