Les migrations en France

Les migrations en France

I. Un pays d’accueil

A. L’accueil des immigrés

Il convient tout d’abord de définir le mot migrations. Les migrations sont des déplacements volontaires d’individus ou de population d’un pays dans un autre ou d’une région dans une autre, pour des raisons économiques, culturelles ou politiques. Il existe deux types de migrations ; les migrations internes (ce sont les déplacements d’individus à l’intérieur d’un même pays) et les migrations externes (ce sont les déplacements d’individus entre son pays d’origine et le pays d’accueil). La migration humaine est un déplacement du lieu de vie d’individus.

D’après plusieurs études, on estime que le nombre de migration augmente d’environ 2% par an. D’après l’INSEE, « un immigré est une personne née étrangère à l’étranger et résidant dans un autre pays que son pays d’origine ». Aujourd’hui, les causes des migrations sont multiples : guerres dans les pays d’origines, situation économique précaire, famine ou influence politique. En Europe, c’est l’Union Européenne qui développe une politique commune de l’immigration. Cette politique est issue de l’article 79 et 80 du traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne. L’Union Européenne encourage ses États membres à prendre des mesures pour faciliter l’accueil des ressortissants des pays tiers séjournant légalement sur leur territoire. Depuis le début des conflits en Syrie, la migration a augmenté. En effet, les civiles fuient la guerre de leur pays et se rendent principalement en Europe occidental.

D’après le site du ministère vie-publique, le nombre de visas en France en 2018 était de 3 572 326 contre 3 534 999 en 2019, soit une baisse de 1%. Par ailleurs, nous pouvons remarquer que les titres de séjours pour motif économique sont ceux qui ont le plus augmenté, soit une augmentation de 14,8% en 2019.

En 2019, 177 822 demandes d’asiles ont été adressées à l’État Français. Les demandes proviennent principalement de l’Afghanistan (10 258 demandes), le Bangladesh (avec 6 198 demandes) et le Géorgie (avec 5 760 demandes).

Concernant les naturalisations, les acquisitions par décret sont passées de 55 830 en 2018 à 49 671 en 2019, ce qui représente une baisse de 11%.

B. Un avenir propice

Comme nous l’avons vu précédemment, les immigrés fuient leur pays d’origine principalement pour des raisons économiques, culturelles ou politiques.

Un migrant économique, est un individu admis de manière légale dans un pays, en vue d’y exercer une activité professionnelle. Les migrants économiques, sont principalement des individus qui quittent (temporairement ou non) leur pays d’origine pour exercer une profession dans un autre pays (principalement des pays du nord, où la rémunération et les conditions de travail sont plus favorables). Nous pouvons prendre l’exemple, d’un travailleur saisonnier venant d’Europe de l’Est qui se rend dans un pays occidental pour travailler dans l’agriculture (dans les vignobles Français par exemple). A la fin de la saison, il rentre dans son pays d’origine. Les migrants économiques, cherchent plutôt à exercer une activité mieux rémunérée que dans leur pays d’origine. Les migrants économiques ne sont pas donc pas des migrants entrés illégalement sur le territoire. Ils ne cherchent pas non plus à s’installer définitivement dans ces pays, mais plutôt à y exercer une activité mieux rémunérée avec des conditions de travail plus favorables.

Un migrant politique est un individu qui quitte son pays d’origine pour protéger sa liberté ou sa vie. Il quitte son pays par crainte d’être persécuté pour ses opinions religieuses et politiques. Ces migrants, cherchent plutôt à fuir leur pays en espérant pouvoir exercer librement leur religion sans se faire persécuter. Certains migrants fuient également leur pays pour leur convictions politiques.

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