Le secteur de l'eau : Le cas du Maroc
Dissertation : Le secteur de l'eau : Le cas du Maroc. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hichem123 • 10 Novembre 2021 • Dissertation • 1 489 Mots (6 Pages) • 1 557 Vues
Le secteur de l’eau au Maroc a bénéficié d’un intérêt particulier en raison de son rôle déterminant dans l’accompagnement du développement. Le stress hydrique est une réalité, la disponibilité de la ressource en eau, qui était de 1700 m³ d’eau par habitant et par an dans les années 1970 est aujourd’hui de 600 m³, et devrait diminuer à 500 m³ en 2025.
Alors, il serait judicieux de s’interroger sur la manière avec laquelle le Maroc pourrait gérer la raréfaction rapide en eau et assurer une gestion efficiente de ses ressources hydriques.
Une population sensibilisée et un cadre juridique adéquat permettront au Maroc de limiter la raréfaction de l’eau, cependant, les réserves actuelles restent insuffisantes d’où la nécessité de préserver ces ressources via la rationalisation de la consommation agricole et industrielle, mais aussi en s’appuyant sur les eaux non conventionnelles.
Pour étayer cette thèse, il serait judicieux d’examiner successivement la gestion de la raréfaction, la protection des ressources en eau et la valorisation de ces ressources.
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La sensibilisation du peuple marocain à l’économie de l’eau, le renforcement du cadre juridique relatif à l’eau et une gestion intégrée de la demande permettront au Royaume de ralentir la raréfaction en eau.
D’abord, sensibiliser l’ensemble de la population marocaine à la nécessité de préserver l’eau, denrée névralgique. Ainsi, il est nécessaire de réaliser d’actions intenses de communication à travers les médias, l’internet et la presse.
Ensuite, la gestion intégrée et concertée de la demande en eau. A ce titre, dans le domaine urbain, il est question de l’amélioration des rendements des réseaux de distribution d’eau potable. Dans le domaine agricole, il est nécessaire de prolonger le programme de reconversion à l’irrigation localisée basée sur les objectifs du Plan Maroc vert (2020) jusqu’à l’horizon 2030.
Enfin, le renforcement de l'arsenal réglementaire existant relatif à l’eau et aux barrages. Dans ce cadre, le Maroc dispose de deux lois, la loi (10-95) relative à l’eau et la loi (36-15) relative à la sécurité des barrages. Bien que ces deux lois se veuillent en accord avec les problématiques présentes, elles souffrent d’une faible effectivité des textes d’application.
Une révision du cadre juridique, une gestion de la demande et la sensibilisation de la population sont les outils pour freiner la raréfaction en eau. Sauf que ces mesures doivent être renforcer par une protection des ressources.
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Le Maroc devrait préserver ses ressources en eau à travers le recours au nouvelles techniques d’irrigation, l’optimisation des besoins industriels en eau et la protection contre la pollution des réserves en eau.
D’abord, la conversion massive à l’irrigation localisée ou à l’aspersion. En effet, l’agriculture est le plus grand consommateur d’eau. Le recours à des techniques d’irrigation ou d’aspersion permettra de réduire considérablement cette consommation.
De surcroît, les industries grandes consommatrices d’eau doivent adopter des stratégies pour rationaliser leurs besoins et réduire leur consommation. Ainsi, les industriels devront faire des efforts en développant des technologies moins gourmandes ou en utilisant une eau de moindre qualité pour les usages ne nécessitant pas d'eau potable. Certaines entreprises ont déjà adopté ce principe comme l’Office Chérifien des Phosphates (OCP).
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