Chauve-souris et corona virus
Dissertation : Chauve-souris et corona virus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jaloux-ti • 10 Mai 2020 • Dissertation • 1 685 Mots (7 Pages) • 544 Vues
Après l’étude de ce texte nous pouvons nous concentrer sur un des aspects abordés par l’auteur qui est l’élevage industriel. Lui en parle car cette façon de faire a augmenté les risques de contamination mais ce sujet détient des caractéristiques bine plus complexes et souvent méconnues. C’est ce pourquoi nous allons argumenter sur cette thématique.
Tout d’abord, l’élevage industriel signifie d’élever des animaux, comme du bétail ou de la volaille sous forme d’industrie afin d’augmenter les rendements de cette activité. Pour se faire, la densité des animaux est croissante mais dans un espace restreint. Leur alimentation est elle aussi industrielle et peu variée. Cette façon de procéder est apparue au lendemain de la seconde guerre mondiale et a permis de rendre accessible une nouvelle forme de nutrition auprès d’un public bien plus important. Pourtant, L’élevage industriel et intensif a de lourdes conséquences environnementales et est à l’origine de nombreuses contaminations. C’est pourquoi, nous allons voir en quoi l’élevage industriel représente des enjeux pour la planète et sa population. Pour commencer, nous prendrons un point de vue environnemental sur le sujet et analyserons les lourdes conséquences de cet usage sur la Terre. Puis, nous étudierons les risques de contamination de virus et de maladies que peuvent engendrer les élevages intensifs.
L’élevage industriel représente plusieurs milliards d’animaux dans le monde, c’est ainsi autant d’animaux à nourrir. Alors pour subvenir aux besoins de cet élevage c’est l’agriculture intensive qui s’est mise en place en exploitant des zones forestières comme l’Amazonie. En effet, des parties entières de cette forêts sont rasés pour y installer des élevages bovins ou encore pour y implanter des cultures de sojas OGM afin de nourrir la population mondiale, toujours grandissantes, de ces bêtes d’élevage. Par exemple selon Greenpeace, en Amazonie, 80% de sa déforestation est due à l’élevage. Cette déforestation à grande échelle nuit à la biodiversité, mais aussi au climat : elle entraîne des émissions de gaz à effet de serre (en relâchant le CO2 emprisonné dans les sols et la végétation et en empêchant donc de capter du CO2 à l’avenir) qui contribuent à exacerber les changements climatiques.
D’autre part cet élevage a des conséquences aussi sur les rejets de gaz à effet des serre et en est responsable à 18% de tous ces rejetés par les humains. Parmi ces 18% on compte les rejets émis par les animaux à savoir de méthane CH4 et du dioxyde de carbone CO2 mais on doit également prendre en compte les gaz à effet de serre dus au transport. En effet, des quantités gigantesques de CO2 sont déplorées chaque dans la nature pour déplacer ces animaux à plusieurs reprises durant leur vie et leur futur transformation en viande. Prenons pour exemple la viande de bœuf qui est la denrée produisant, de loin, le plus d’émissions de gaz à effet de serre. Malheureusement, la viande fait partie des produits qui progressent le plus rapidement dans le régime humain au niveau mondial. Les produits végétaux, y compris ceux à qualité nutritionnelle comparable aux produits animaux, ont une empreinte nettement plus légère sur le climat mais encore très peu adaptés. On remarque donc que notre mode alimentaire constitue aussi une caractéristique, non négligeable, portant atteinte à l’environnement.
Par ailleurs, l’élevage intensif relève aussi des problématiques en matière de pollution des eaux. Il est la plus grande source de polluants de l’eau : principalement à travers les déchets animaux, les antibiotiques, les hormones, les produits chimiques des tanneries, les engrais et les pesticides utilisés pour les cultures fourragères...En effet, il rejette dans l’environnement des quantités importantes de nitrates, du phosphore mais aussi des antibiotiques et autres polluants. On se retrouve ainsi confronté à des problèmes environnementaux et face au phénomène eutrophisation, comme par exemple les algues vertes en Bretagne, très liées à l’élevage intensif, et qui posent également des problèmes sanitaires importants. Cette prolifération des algues vertes est la cause de l’utilisation d’engrais chimiques pour l’usage des élevages intensifs où les rendements doivent toujours être en quête d’évolution. Cela entraine donc de forts rejets d’azote, de phosphore ou bien de nitrates ; agents aux forts pouvoirs polluants et demeurent aujourd’hui à l’origine de la dégradation de nombreux écosystèmes. Aussi, la gestion des déjections animales dans les élevages intensifs provoque l'infiltration (lessivage) des nitrates et des agents pathogènes dans les nappes phréatiques, qui met souvent en péril les réserves d’eau potable. Ces gaz rejetés demeurent très toxiques, ont fait les morts de nombreux animaux côtiers notamment, mais ils sont aussi forts nocifs pour l’Homme et s’avèrent être un problème de santé publique.
Nous avons donc constaté que l’élevage industriel provoque de lourds dégradations irrévocables sur l’environnement mais se propage même à l’échelle sanitaire et de santé humaine.
Pour commencer, les zoonoses s’avèrent être une cause majeure de maladies chez les humains. Ce terme désigné en 1959 par l’OMS signifie les maladies qui se transmettent des animaux vertébrés à l’être humain et vice versa. Aujourd’hui, 60 % des 1 400 agents pathogènes humains sont d’origine animale, 75 % des agents pathogènes émergents sont d’origine animale et 75 % des maladies animales émergentes peuvent nous contaminer. Ce phénomène
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