Le réchauffement climatique aurait-t-il contribué à l’émergence du coronavirus en favorisant, par son impact, les conditions des habitats des chauves-souris?
Étude de cas : Le réchauffement climatique aurait-t-il contribué à l’émergence du coronavirus en favorisant, par son impact, les conditions des habitats des chauves-souris?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aideterminale • 5 Février 2024 • Étude de cas • 1 652 Mots (7 Pages) • 146 Vues
Le réchauffement climatique aurait-t-il contribué à l’émergence du coronavirus en favorisant, par son impact, les conditions des habitats des chauves-souris?
Plusieurs hypothèses existent quant à l’origine du Covid 19, les plus probables étant celles du pangolin et de la chauve-souris. Nous avons choisit ce sujet, car il évoque un événements qui nous entourent tout les jours: le coronavirus et le réchauffement climatique. Étant très curieux par nature, nous suivons de près, à travers les réseaux sociaux et les journaux, les différentes équipes scientifiques qui recherchent les différentes origine possible du COVID-19. La théorie la plus connue est celle de la chauve-souris qui aurait transféré la maladie sur un marché à Wuhan.
L'augmentation des températures moyennes mondiales a considérablement modifié le microclimat de certains écosystèmes, offrant de nouveaux habitats aux chauves-souris. En effet, une étude publiée le 5 février par “Science of the Total Environment” et éditée par un groupe de chercheurs de l'Université de Cambridge au Royaume-Uni, a modélisé la propagation de différentes populations de chauves-souris, en croisant les données de température et de pluviométrie, pour comprendre où se trouvaient les meilleures conditions pour la végétation nécessaire à la survie des mammifères. Cette étude indique qu'au cours du siècle dernier, une quarante d’espèces de chauves-souris ont connu une expansion de zones aux conditions favorables, en particulier dans le sud de la Chine. Ainsi, l'augmentation des contacts entre les humains et les animaux en raison de la destruction des écosystèmes est un facteur de risque largement reconnu par la communauté scientifique. L'étude prouve de nouveau l'importance de protéger les écosystèmes, d'arrêter le déclin de la biodiversité, de réduire l'exploitation des ressources et l'agriculture industrielle, d'arrêter la déforestation et de limiter le commerce des espèces sauvages. Cela nous apporte à notre problématique:
Le réchauffement climatique aurait-t-il vraiment contribué à l’émergence du coronavirus en favorisant, par son impact, les conditions des habitats des chauves-souris? Nous verrons tout d’abord comment le réchauffement climatique aurait eut un effet sur le climat au sud de la Chine. Ensuite, nous étudierions les conditions favorable pour la survie des chauffes-souris. Enfin, nous verrons comment le coronavirus aurait put être transmit d’une chauve-souris à un humain, marquant le début de cette crise sanitaire.
Dans un premier temps, la Chine est la plus grande source d'émissions de dioxyde de carbone du monde, causé par une infrastructure énergétique fortement axée sur les combustibles fossiles et le charbon. Le changement climatique en Chine est très visibles, ayant des effets majeurs sur l'économie, la société et l’environnement. Aujourd’hui nous nous concentrerons en particulier sur les effets environnemental qui, à leur tour, ont des effets négatifs sur la société.
Tout d’abord, la Chine a connue une élévation du niveau de la mer de 3,3 mm par an depuis 1980.
Se trouvant proche de l’Océan pacifique, au contraire de l’Ouest de la Chine qui est plus isolée, le sud Est de la Chine souffre et souffrira le plus du réchauffement climatique. En effet, la Chine a connu des températures et des précipitations records dans un certain nombre de régions cette année, et son bureau météorologique a averti qu'elle faisait face à des conditions météorologiques plus extrêmes en raison du changement climatique. La Chine a observé une augmentation de la température moyenne du sol de 0,24 ℃ par décennie depuis 1951, dépassant le taux mondial. En décembre de l'année dernière, les températures moyennes enregistrées étaient de 1,7 degré Celsius plus élevées que la normale, et les volumes de glace hivernale avaient également diminué régulièrement.
La température de l’océan Pacifique (la partie proche des côtes de la Chine) elle aussi ne fait que augmenter. Selon un article publié dans la revue “Advances in Atmospheric Sciences”, les températures mondiales des océans en 2019 étaient d'environ 0,075 degrés Celsius supérieures à la moyenne des températures entre 1981 et 2010. Ce qui explique ce changement de température est que les océans de la Terre ont absorbé une énorme quantité de chaleur qui serait égale à celle de 3,6 milliards explosions de bombes atomiques d'Hiroshima, comme l’a déclaré Cheng Lijing, auteur principal de l'article et chercheur à l’Institute of Atmospheric Physics (IAP) de l’Académie chinoise des sciences. Le fait que cette augmentation en température est minime s’explique par le fait que l’océan se réchauffe moins rapidement que l’atmosphère. Ainsi, sur la longue échelle de temps (plusieurs siècles), la chaleur océanique accumulée retournera dans l’atmosphère rendant ainsi le réchauffement irréversible.
Ce réchauffement a plusieurs conséquences. En effet, le réchauffement augmente l’évaporation de l’eau de mer, ce qui apporte plus de vapeur d’eau dans l’atmosphère qui, étant un gaz à effet de serre, intensifie le réchauffement climatique (principe de rétroaction). L’évaporation de l’eau de mer augmente aussi l’humidité dans le sud de la Chine, qui connait aussi une augmentation de précipitations, avec des précipitations moyennes de 641,3 mm en 2017, soit 1,8% de plus que les précipitations moyennes des années précédentes.
Enfin, tout ces changements climatiques ont une influence sur les êtres vivants. Ainsi, avec un climat qui favorise leurs survies, de nouvelles espèces d’animaux comme certains types de chauves-souris viennent s’installer dans cette partie de la Chine.
Dans un second temps, l’hiver les chauves-souris hibernent de manière générale. Ainsi, il est favorable pour leur survie qu’elles aient à disposition des abris tels que des grottes, des tunnels, ou des granges. Cependant, il est aussi nécessaire qu’elles vivent dans un habitat avec une température assez constante, basse mais pas trop. Hors gel en principe, à taux d'humidité constant pour maintenir en bon état leur membrane alaire, c’est à dire leurs ailes.
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