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La Gestion Des Ressources Humaines A Attijariwafa Bank

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Par   •  9 Avril 2013  •  1 868 Mots (8 Pages)  •  1 960 Vues

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ENVIRONNEMENT BANCAIRE ET RÉGLEMENTATION

Le secteur bancaire

Le secteur bancaire reste caractérisé par une forte concentration avec six grandes banques (Attijariwafa bank, CPM, BMCE bank, BMCI, SGMB, CAM) contrôlant 90,54 % des dépôts et 84,43% des crédits du marché à fin décembre 2006.

Le secteur bancaire marocain se divise en quatre catégories d’établissements : • Les banques de dépôts classiques : elles sont

constituées de cinq grandes banques privées (Attijariwafa bank, BMCE bank, BMCI, SGMB et CDM).

• Le Crédit Populaire du Maroc : organisme à capitaux majoritairement publics à caractère mutualiste, et leader en terme de collecte des dépôts MRE.

• Les organismes financiers spécialisés : CIH et Crédit Agricole du Maroc (CAM). • Les autres banques, concentrées sur des

activités particulières : Bank Al Amal, Média Finance, Casablanca Finance Markets et le Fonds d’Equipement Communal.

Les banques étrangères demeurent fortement présentes dans les capitaux des banques privées, ainsi BNP Paribas contrôle 65,1% de la BMCI, Société Générale France possède 51,6% de la SGMB, Crédit Agricole SA contrôle 52,6% du CDM, le groupe CIC détient 10% de BMCE Bank et Grupo Santander détient 14,55% du capital d’Attijariwafa bank.

La réglementation du secteur

Afin de se conformer aux standards internationaux, le secteur bancaire s’est engagé dans de profondes réformes. En effet, la loi du 14 février 2006 relative aux établissements de crédits et organismes assimilés (n°34- 03 du 15 moharrem 1427) met la législation bancaire marocaine au diapason des standards internationaux, notamment concernant les principes fondamentaux édictés par le comité de Bâle en matière de supervision bancaire.

Le champ de contrôle de Bank Al-Maghrib a été élargi, incluant ainsi de nouveaux organismes financiers exerçant des opérations à caractère bancaire. Le nouveau cadre légal accorde également plus d’autonomie à Bank Al-Maghrib en matière de supervision bancaire puisqu’elle est habilitée dorénavant à octroyer ou retirer les agréments ou encore à s’opposer à la nomination de personnes ne remplissant pas les conditions requises au sein des instances d’administration ou de direction des établissements de crédit.

En outre, un plan d’action a été décidé afin d’appliquer au secteur bancaire marocain les normes IAS/IFRS à partir de 2008. L’objectif de ce plan d’action est de répondre aux besoins des différents opérateurs du marché en terme d’information financière. Jusqu’à fin mai 2006, les travaux menés par la commission mixte Bank Al-Maghrib/GPBM et des groupes techniques ont porté notamment sur la délimitation du périmètre d’application du projet IAS/IFRS, le réaménagement

de l’architecture du Plan Comptable des Etablissements de crédits, l’impact des changements induits par certaines normes et le rapprochement entre certaines normes IAS/IFRS et les accords de Bâle II.

Concernant la mise en oeuvre des principes fondamentaux du Comité de Bâle, la nouvelle loi bancaire adoptée en 2006 offre le cadre adéquat afin que les banques se mettent en conformité avec ceux-ci. Ainsi le calendrier de transposition de Bâle II, arrêté d’un commun accord avec la profession bancaire, prévoit l’adoption, en 2007, des approches standards pour les trois catégories de risque du premier pilier du nouveau dispositif (risque de marché, risque opérationnel et risque de crédit).

Groupe moderne et ouvert sur l’avenir, Attijariwafa bank assume son devoir d’exemplarité en matière de management des ressources humaines, de gestion des risques et de respect des règles de conformité. Leviers majeurs pour un développement solide et de qualité, ces trois fonctions relèvent de la présidence, traduisant une volonté de les placer au cœur des métiers du groupe et de sa culture interne.

Un management des ressources humaines stimulant et «évolutif»

Attijariwafa bank a adopté une gestion des ressources humaines moderne, visant à offrir une connaissance fine des talents disponibles, des attentes des responsables en poste et des parcours de carrières souhaités par les collaborateurs.

Le groupe se prépare ainsi à relever de nouveaux enjeux comme celui de répondre aux besoins d’encadrement de son développement international, tant en termes de recrutement que de mobilité. Par ailleurs, pour fidéliser son personnel et clarifier les objectifs fixés pour chacun, la banque entend concevoir non seulement une rémunération au mérite, dont le principe a été posé dès 2004, mais aussi une rémunération qui valorise mieux la contribution au bien commun et à la création de valeur collective, à travers des critères d’évaluation et de promotion adaptés.

Une réorganisation valorisant le capital humain

L’année 2006 aura été sans conteste une année charnière pour les Ressources Humaines Groupe. En effet, la Direction des Ressources Humaines a été érigée en «Capital Humain Groupe» relevant directement du Président Directeur Général. Cette réorganisation entre dans le cadre de la stratégie globale d’Attijariwafa bank, et affiche clairement la volonté du groupe de hisser la gestion des ressources humaines aux plus hauts niveaux des standards internationaux.

L’accompagnement du développement du groupe

L’effectif affiché à fin 2006 reflète un périmètre plus large que celui de 2005, du fait principalement du développement du réseau et de l’acquisition de la Banque du Sud en Tunisie.

Parallèlement, pour accompagner le développement de ses activités, Attijariwafa bank a mené une politique de recrutement active, adaptée aux caractéristiques des métiers, activités ou zones géographiques. Un moyen d’assurer la relève des collaborateurs, le renouvellement des compétences et le maintien de la qualité des services apportés aux clients.

Cet effort soutenu de recrutement a permis à 670 nouveaux collaborateurs de rejoindre la banque en 2006.

L’intégration des nouveaux collaborateurs

Depuis sa création, Attijariwafa bank s’est attachée à réussir l’intégration de ses nouvelles recrues. Dans ce cadre, elle a organisé en 2006 une dizaine de matinées d’intégration, dont le but est de permettre aux jeunes

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