Développement durable

Le développement durable se compose de trois piliers :

 Economique

 Social

 Environnemental

C’est avec ces trois piliers qu’il est possible de faire du « durable ». Ils ont pour but d’assurer une gestion saine dans le temps, de satisfaire des besoins essentiels en matière de logement, d’alimentation, de santé et d’éducation, mais aussi de préserver les ressources naturelles à long terme en gardant l’équilibre écologique de notre planète.

La population augmente fortement, et selon une étude nous serons dix milliards d’êtres humains en 2100. Or nos ressources ne sont pas illimitées, et le rythme de croissance de la population est bien trop élevé par rapport aux ressources agricoles et aux énergies non renouvelables aujourd’hui utilisées.

Tous ces facteurs contribuent à l’accélération du réchauffement climatique.

Nous pouvons tous contribuer à l’amélioration de notre atmosphère de vie en menant des actions concrètes quotidiennement, et particulièrement dans nos pays dits riches.

Comme par exemple, du point de vue de la consommation énergétique. C’est en effectuant des gestes simples, que nous pourrions tous contribuer au ralentissement du réchauffement climatique : chez soi éteindre les appareils en veille, utiliser des ampoules basses consommation, privilégier les transports en commun, conduire moins vite, organiser des vacances en pensant au tourisme durable, acheter des produits de préférence Ecolabel ou de commerce équitable.

Les entreprises doivent aussi s’impliquer dans ces actions de développement durable en privilégiant des matériaux moins polluants dans leur processus de fabrication et dans leur propre consommation.

Bien évidemment, le rôle de l’Etat dans ce domaine est fondamental. De nombreuses solutions sont possibles, et elles pourraient être mises en place et généralisées facilement grâce à des règles nationales, comme par exemple, moins d’emballages dans l’industrie alimentaire, moins de pesticides en agriculture, rendre les circuits de production beaucoup plus courts afin d’éviter la consommation excessive de carburant.

Par exemple, en région Bretagne, que je connais bien, nous devrions y conserver les abattoirs, pour éviter les transports routiers pour abattre les bêtes. L’arrêt de l'abattage localement veut dire qu'il faudrait abattre les poulets (ou autres animaux) bretons en Allemagne ou en Pologne, avec le coût des transports dans les deux sens, donc un handicap insurmontable de compétitivité entraînant la mort de la filière. Et ce système est beaucoup plus polluant.

CF Document 6 & 7.

Il en est de même pour le fret ferroviaire qui diminue fortement au profit du transport routier, pour preuve une diminution de 13 % en 2012 des flux ferroviaire.

(www.statistique.developpement-durable.gouv.fr)

Autre exemple dans le domaine de la disparition des écosystèmes : la déforestation dans de nombreux pays afin de cultiver des denrées ou produire des biens, palmiers (huile de palme), ananas, bananes, meubles en bois

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