Traitement Comptable Et Dematerialisation
Mémoire : Traitement Comptable Et Dematerialisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rouge59 • 21 Avril 2013 • 3 439 Mots (14 Pages) • 2 771 Vues
La dématérialisation : une évolution phénoménale pour les entreprises
• Encore à ses prémices, la dématérialisation des documents comptables est un processus sécurisé qui facilite grandement la gestion d’une entreprise au quotidien. Eclairage avec Philippe Arraou, Président du syndicat ECF (Experts-comptables et Commissaires aux comptes de France).
Qu’est-ce que la dématérialisation ?
Philippe Arraou : C’est tout simplement la suppression des documents papier et leur remplacement par des documents en format numérique. Cela concerne aussi bien les déclarations sociales et fiscales que les entreprises adressent à l’administration, que les factures et les bons de commande qu’elles échangent avec leurs clients et fournisseurs. Pour avoir une valeur légale, ces documents dématérialisés requièrent un envoi sécurisé, c’est-à-dire certifié par une signature électronique. Un simple document en format pdf par exemple, ne suffit pas car il peut être modifié.
En quoi consiste cette signature électronique ?
P.A. : Il s’agit en fait d’un outil fourni par un organisme tiers indépendant qui authentifie et certifie le document numérique.
Quelle est la position d’ECF quant à la dématérialisation des documents comptables ?
P.A. : Le syndicat ECF s’est engagé depuis plus de dix ans vers l’objectif du « zéro papier ». Nous préconisons cette dématérialisation à tous les cabinets d’experts-comptables et aux entreprises en général.
Qu’est-ce que cela leur apporte ?
P.A . : Il s’agit d’une évolution phénoménale qui leur fournit d’abord un niveau de sécurité supplémentaire : on évite par exemple les erreurs humaines qui peuvent se produire lors de la saisie des documents. Cette dématérialisation leur facilite aussi de nombreuses tâches, comme l’archivage de documents par exemple. Elle supprime aussi les temps de trajet et les risques de perte ou de retard liés aux envois de documents par porteur ou par courrier. Autant d’aspects qui leur font gagner du temps et réaliser indirectement des économies.
En quoi cela peut-il révolutionner les méthodes de travail des entreprises ?
P.A. : Cette sécurisation et ce gain de temps lors de la transmission des documents numériques conduisent à une organisation du travail totalement différente. En effet, il existe de nombreux logiciels métier qui reposent sur cette dématérialisation. Ainsi, à partir d’un seul document numérique, comme un bon de commande par exemple, l’information transite automatiquement et rapidement à travers toute la chaîne de l’entreprise pour générer un ordre de fabrication, une expédition, puis un envoi de facture.
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Quel est le rôle des experts-comptables dans cette dématérialisation ?
P.A. : Ils ont d’abord un rôle de conseil auprès des entreprises : ils se doivent de pousser les dirigeants à rentabiliser leurs méthodes. Ils se chargent également de leurs déclarations administratives grâce à des outils de télédéclaration et de télépaiement, et leur garantit la sécurité de leurs documents comptables. La loi de Finances 2011 reconnaît d’ailleurs aux experts-comptables le statut de tiers de confiance. Cela leur permet de dématérialiser et authentifier tous les documents administratifs, et donc d’être au cœur des échanges des entreprises.
Posté le 22/08/2011 08:00
Source : http://www.pro.bouyguestelecom.fr/selection-pro/les-services-pro/les-avantages-pro/ecf-preconise-la-dematerialisation
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ARTICLES DE PRESSE
Le piège de la facture électronique [15 /04 /09]
Devenons Verts ! Arrêtons de massacrer des arbres pour fabriquer du papier ! Passons à la facture électronique! Le message avait fini par s'immiscer dans le cerveau, à force d'être répété sur les courriers envoyés par les multiples organismes qui envoient régulièrement leurs douloureuses. C'était un piège.
Un jour, on céda à la douce injonction d'un opérateur de téléphone et à celle d'une société d'autoroute. Première surprise : la facture électronique arrive dans l'anonymat, contrairement à l'enveloppe ornée du logo de l'émetteur. Celle du mobile apparaît sous l'intitulé « service client facture », celle de l'autoroute est baptisée « votre espace client ». De quoi échapper à l'examen rapide du contenu d'une boîte électronique souvent inondée de spams... Le nom de l'expéditeur apparaît seulement une fois le message cliqué, sans doute pour d'excellentes raisons de sécurité. Deuxième surprise : le chemin tortueux pour arriver enfin à la facture. Chez l'opérateur téléphonique, tout est fait pour égarer le malheureux internaute. Le premier lien ouvre une fenêtre qu'il faut agrandir pour trouver le lien suivant. On repasse deux fois par la même page, ce qui donne l'impression de tourner en rond. En tout, il faut deux codes secrets, huit clics et cinq bonnes minutes pour arriver enfin au précieux document (sans compter le temps pour l'imprimer si on a d'aventure besoin d'une trace physique). Beaucoup, beaucoup plus que les quelques secondes requises pour ouvrir une enveloppe et déplier la feuille qu'elle contient (enveloppe qui avait été auparavant glissée dans une boîte aux lettres qui n'a rien d'un coffre-fort).
Dans un esprit tordu, une complexité pareille débouche sur une question simple : pourquoi un tel embrouillamini ? On pose la question de-ci, de-là. Les réponses confirment qu'il y a anguille sous roche, ou plutôt baleine sous pierre. Bien sûr, les entreprises font ainsi des économies de papier et de frais postaux - la société d'autoroute a la gracieuseté d'en répercuter une partie au client, pas l'opérateur téléphonique. Mais surtout, elles ne seraient pas mécontentes que l'accès au coût de leurs prestations soit devenu moins évident. Beaucoup de factures électroniques
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