La démarche de pratique réflexive.

La démarche de pratique réflexive. N°2 S.2

Lieu :

Suite à mon second stage que j'ai effectué dans le service SSR (services de soins de suite et de réadaptation) dans le centre hospitalier V. Ce service compte 30 lits dont 2 lits en soins palliatifs.

Présentation de la situation :

Ma situation se déroule le matin du  26/04/2019 à 7 h 30, lors du premier tour de distribution du traitement. Il y a l’infirmière du service et moi élève infirmière de première année. Nous arrivons à la première chambre pour distribuer le traitement de Madame X. L’infirmière commence à vérifier le traitement de la patiente sur l’écran de la tablette et elle me fait remarquer que Madame X. est sous previscan. Elle m’explique donc qu’à chaque fois qu’un patient est sous anticoagulant oraux il faut vérifier son INR, et regarder sur la feuille de suivi de résultat (qui se trouve dans le chariot à médicaments), pour pouvoir voir quand a était fait le dernier prélèvement sanguin. Nous pouvons constater, que son dernier bilan a été fait le 21/04/2019, et qu’il y a eu une modification dans le traitement. Cette feuille est nominative.

Elle m’explique aussi que l’INR est réalisé 2 à 3 fois par semaine quand il n’est pas stabilisé et à chaque fois que le traitement à été modifié. Lors de sa vérification, nous pouvons voir que son dernier contrôle remonte à 5 jours et qu’elle avait eu un changement de traitement la dernière fois. L’infirmière va donc se renseigner dans le dossier de la patiente et dans les transmissions écrites afin de voir si cela n’avait pas été fait puis oublié de le marquer sur la feuille de suivi de la patiente.

Après vérification, le contrôle de l’INR n’a pas été effectué et une aide-soignante nous signale la présence de légère trace de sang dans ses crachats. L’infirmière va donc programmer un prélèvement biologique le lendemain matin.

L’INR sera de 7.05, l’infirmière va donc prévenir tout de suite le médecin , qui va ordonner et prescrire une administration par voie orale de Vitame K, et l’arrêt du traitement pendant deux jours avec un nouveau prélèvement biologique, dans 48h. Ce prélèvement redeviendra dans la norme entre 2 et 3. Son traitement sera revu à la baisse par le docteur , il lui prescrira 0.25 cp de previscan, par la suite son INR restera plus ou moins stable.

Questionnement ?

Quesqu’un AVK ?

Dans qu’elle cas, on utilise des AVK?

Peut-il y avoir des interactions ?

Quels sont les surveillances ?

Quels riques quand on est sous AVK ?

AVK : Antivitamine K

Ce sont des traitements antithrombotique oraux adapté aux prises en charge au long cours.

Les AVK interfèrent avec le cycle de la vitamine K au niveau hépatique et empêchent la transformation en formes biologiquement actives de quatre facteurs de la coagulation (facteurs II, VII, IX et X) et de deux inhibiteurs physiologiques ( les protéines C et S), réduisant ainsi l’activité coagulante de ces protéines.

Les traitements anticoagulants, visent à empêcher la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins ( la thrombose) afin de prévenir des maladies graves où ces caillots migrent et bouchent de petits vaisseaux, par exemple dans les poumons (embolie pulmonaire) ou le cerveau (embolie cérébrale)

Dans qu’elle cas ont utilisent des AVK?

Ils sont prescrit en relais de l’héparine :

En cas de phlébite (inflammation d’une veine avec formation de caillots),

D’embolie pulmonaire ou cérébrale,

De certains infarctus du myocarde

Chez les personnes qui ont un certain trouble du rythme cardiaque,

Chez les personnes qui ont une valve cardiaque artificielle ?

Aux personnes temporairement immobilisées, pour éviter que l’immobilisation ne soit à l’origine de la formation d’un caillot.

Peut-il y avoir des interactions ?

Les traitements susceptibles d’interagir avec les AVK sont très nombreux. Si un autre traitement doit être débuté, modifié ou supprimé, il est nécessaire d’effectuer un contrôle de l’INR 3 à 4 jours après chaque modification et, si besoin, d’adapter la posologie de l’AVK en conséquence.

Il faut également faire attention de pas trop manger en grande quantité certain aliment riche en vitamines K (ex : manger de la choucroute deux jours de suite) comme : le pamplemousse, la choucroute, blettes cru, endive, salami, jaune d’oeuf cru, chocolat, avocat, kiwi, mûre….., ainsi que des compléments alimentaires. Cela peut ainsi modifier le taux de vitamine K.

De plus, certains aliments n’ayant pas une teneur en vitamine K importante, interagissent aussi avec les AVK.

Quelles

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