Analyse de situation sur l’infectiologie et l’hygiène avec une situation vu ou vécu en stage
Étude de cas : Analyse de situation sur l’infectiologie et l’hygiène avec une situation vu ou vécu en stage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lnouvet973 • 5 Octobre 2020 • Étude de cas • 1 222 Mots (5 Pages) • 2 656 Vues
En tant qu’étudiante en soins infirmiers, nous sommes amenés dans le cadre de la
validation de l’UE 2.10 semestre 1, à effectuer une analyse de situation sur
l’infectiologie et l’hygiène avec une situation vu ou vécu en stage. Pour cela j’ai choisi
l’analyse d’un vaccin contre la grippe chez les personnes âgées.
Dans un premier temps il s’agira d’une description de la situation effectuer. Puis dans
un second temps établir une analyse ainsi qu’une synthèse.
Lors de mon stage, j’ai vu l’infirmière réaliser un vaccin VAXIGRIP. Nous sommes en
début de soirée, il est 19h environ, l’infirmière me prévient qu’il faut effectuer le vaccin
de Madame D. Je me dirige vers l’infirmerie pour faire un lavage des mains et préparer
le matériel nécessaire. Le chariot prêt, nous nous dirigeons vers la chambre de celleci. Une fois arrivées devant sa chambre, l’infirmière frappe à la porte, dit bonjour. Elle
met la présence, s’annonce auprès de la résidente et la voit assise sur son fauteuil
roulant. Par la suite, elle lui demande son consentement pour effectuer le vaccin,
madame D lui donne son accord.
On positionne de soin devant la porte, l’infirmière se place devant lui, et prend le
matériel que j’avais préparé : une boite de gants, des cotons, le vaccin que j’avais sorti
du réfrigérateur, un flacon de solution hydroalcoolique, de l’alcool, la poubelle à DASRI
(déchets d’activités de soins a risque d’infection), une poubelle DAOM (déchets
assimilés aux ordures ménagères).
Elle frictionne ses mains enfile des gants afin de commencer et se rend auprès de la
résidente avec du coton imbibée d’alcool pour la désinfection du site d’injection. Elle
se penche vers son épaule sur laquelle, elle va effectuer la piqûre. Puis préviens
Madame D « je vais nettoyer la zone », la rassure, pose le coton sur sa peau et
effectue un mouvement en godille. Une fois la désinfection terminée, l’infirmière jette
le coton dans la poubelle DAOM. Elle prend son aiguille, un autre coton et retourne à
côté de la résidente plongée dans son monde.
Avant d’effectuer le vaccin, elle vérifie qu’il n’y a pas de bulle d’air, purge et perle la
seringue. Elle s’approche de l’épaule sur la face externe du muscle deltoïde, annonce
à Madame D qu’elle s’apprête à introduire l’aiguille, l’oriente en formant un angle de
30 à 45 degrés avec la peau. L’infirmière injecte le soluté jusqu’à la dernière goutte
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puis ressors l’aiguille de la peau de la résidente. Elle jette l’aiguille dans la poubelle a
DASRI et les gants utilisés dans la poubelle à DAOM.
L’infirmière patiente quelques secondes pour voir s’il y a un écoulement de sang et lui
annonce la fin du soin. Elle regarde la résidente en lui demandant si le soin s’est bien
déroulé, Madame D lui fait part de sa satisfaction. Elle retire alors la présence, referme
la porte en disant aurevoir à la résidente. On retourne vers le chariot, puis nous nous
frictionnons les mains.
L'infirmier ou l'infirmière est habilité à pratiquer l'injection du vaccin antigrippal, à
l'exception de la première injection, dans les conditions définies à l'article R. 4311-3 et
conformément au résumé des caractéristiques du produit annexé à l'autorisation de
mise sur le marché du vaccin injecté, sur certaines personnes dont les conditions d'âge
et les pathologies dont elles peuvent souffrir sont précisées par arrêté du ministre
chargé de la santé.
Ma problématique est la suivante : Quelle est l’intérêt du vaccin ?
La grippe est une maladie qui peut se soigner le plus souvent toute seule, mais
certaines personnes fragiles et vulnérables tels que les bébés et les personnes âgées
de plus de 65 ans sont plus à risque de souffrir de complications.
Elle touche annuellement 2 à 8 millions de personnes en France et entraîne le décès
de plusieurs milliers de personnes, essentiellement des personnes de plus de 65 ans.
La vaccination contre la grippe est recommandée chaque année pour les personnes
âgées de 65 ans et plus.
La vaccination consiste à introduire dans l’organisme, soit par la bouche, soit par une
injection, une préparation dérivée d’un agent infectieux spécifique, un virus ou une
bactérie.
Cette vaccination protège en stimulant les défenses de l’organisme vis-à-vis de ce
virus ou de cette bactérie. L’organisme garde ensuite en mémoire ce système de
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