Analyse de situation Hepato Pediatrie Hygiene

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J’ai effectué mon deuxième stage du quatrième trimestre en Hépatologie et transplantations hépatiques pédiatriques, à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, une spécialité médicale dédiée à l'étude du foie, des voies biliaires et de la rate.

J’ai pris en charge M. Tahys, un enfant de 2ans…

1- Gestion du risque

La gestion du risque résulte d’une cible, d’une situation d’exposition, d’un danger, donc d’un risque et éventuellement, d’un dommage. Une cible est une personne, entité sur laquelle le risque va s’exprimer et l’exposer au danger. La situation d’exposition est un facteur qui permet la mise en contact d’une cible avec un danger. Le danger est donc la capacité intrinsèque d’une entité à générer un dommage sur une cible en fonction d’un contexte particulier. Le risque est l’événement probable qu’une cible soit exposée à un danger, Qui pourrait entraîner un dommage, qui est la ou les conséquence(s) probable(s) de l’expression d’un risque sur une cible. Il existe la mesure de prévention du risque qui est une action mise en place avant que le risque ne s’exprime chez une cible.

régit par l’article R6111-6 et modifié par le décret n°2019-1306 du 6 décembre 2019 - art. 1 : La gestion des risques associés aux soins vise à prévenir l'apparition d'événements indésirables  associés aux soins définis à l'article R. 1413-66-1 et en cas de survenance d'un tel événement, à  l'identifier, à en analyser les causes, à en atténuer ou à en supprimer les effets dommageables pour  le patient et à mettre en œuvre les mesures permettant d'éviter qu'il se reproduise.

M. Tahys, la patient dont je m’occupe présente une atrésie des voies biliaires non opérée et a été transplanté il y a 20 jours. Il a été admis pour cholangiographie et ponction biopsie hépatique.

Ses traitements sont des immunosuppresseurs per os afin de prévenir le rejet du greffon, de l’”ursofalk” per os pour prévenir des troubles hépatiques, des antifongiques  per os et des anticoagulants en sous-cutanée.

Je devais donc lui administrer ses ttt, j’avais regroupé les soins pour 18 heures. Vers 17 heures 30, je me rendis donc dans le poste de soins afin de préparer les traitements et l’anticoagulant.


2- Analyse de situation

Tout d’abord,  l’usage des gants est recommandé pour réduire le risque de contamination des mains du personnel soignant par du sang ou d’autres liquides biologiques et éviter la dissémination des germes dans l’environnement et le risque de leur transmission manuportée du personnel soignant au patient et vice versa, et d’un patient à un autre. Les gants doivent donc être utilisés lors de tout soin impliquant une exposition à du sang ou à tout autre liquide biologique, lors de l’application de précautions de contact et en situation épidémique.

Je réalise une hygiène des mains au savon liquide et mets donc des gants afin de préparer mes traitements. J’utilise un plateau stérile où j’y dépose des compresses stériles sur lesquelles je verse de la chlorhexidine. L’anticoagulant est déjà dans une seringue avec aiguille préparé mais il me fallait prélever uniquement la dose prescrite. Là nous retrouvons alors une situation d’exposition où je suis la cible, l’aiguille est le danger, le risque est que je me pique et un des dommages pourrait être un AES. Malgré mes gants et une attention particulière portée à l’action qui sont des mesures de prévention du risque, demeure le risque que je me pique avec l’aiguille durant le prélèvement de la dose prescrite.

J’ôte donc le bouchon de l’aiguille de l’anticoagulant et, effectue mon prélèvement. Je dépose ensuite ma seringue avec l’ aiguille d'anticoagulant que je n’utiliserai pas, dans la poubelle DASRI.
décret n° 2010-1263 du 22.10.2010 relatif à l'élimination des déchets d'activités de soins à risques infectieux produits par les patients en autotraitement. Il entrera en vigueur le 1er novembre 2011.

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