Analyse de pratique infirmière
Synthèse : Analyse de pratique infirmière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sarah Messuwe • 14 Juin 2020 • Synthèse • 2 283 Mots (10 Pages) • 787 Vues
Sommaire
A) Description de la situation ...................................................... 2
B) Questions en lien avec la situation …..................................... 4
C) l'analyse de la situation …...................................................... 4
D) Conclusion …......................................................................... 6
Bibliographie …........................................................................... 7
A) Description de la situation
Cette situation de soin se déroule lors du stage 1, semestre 1, référence SICLVE (Soins Individuels ou Collectifs sur des Lieux de Vie), en cabinet infirmier libéral, le soin est réalisé dans une MSP (maison de santé pluri-professionels) et non au domicile du patient.
L'acte infirmier rencontré ce jour découle du rôle prescrit infirmier et concerne un patient atteint d'hémochromatose héréditaire dont le traitement consiste en une évacuation provoquée d'une certaine quantité de sang ou « saignée », suivit d'une compensation par perfusion. La prescription médicale indique une saignée de 500 ml sur 30 minutes puis une perfusion pour compensation de 250 ml d'une solution de chlorure de sodium à 0,9 %, le matériel à utiliser est fourni par le patient.
L’hémochromatose héréditaire (HH) (1) est une maladie due à une anomalie génétique dont les conséquences sont une absorption excessive du fer alimentaire au niveau du duodénum entraînant l'accumulation progressive de fer dans l'organisme. L'anomalie génétiques est responsables de la disparition de l’hepcidine (hormone du fer) qui règle l’absorption du fer au niveau du tube digestif. C’est la première maladie génétique en France, elle atteint 1 Français sur 300, soit 200 000 patients en France. Les signes cliniques constatés le plus fréquemment sont une fatigue permanente ou à l’emporte-pièce, des douleurs articulaires (poignée de main douloureuse), des troubles cardio-respiratoires à l'effort, une hypertransaminasémie ou une hyperglycémie.
Les risques liés à cette maladie sont entre autre des cirrhoses, des cancers du foie, une insuffisance cardiaque pouvant entraîner une mort prématurée. Le traitement « consiste en général à pratiquer des saignées hebdomadaires de 400 à 500 ml en moyenne, durant 1 à 2 ans en fonction de la surcharge en fer. La soustraction des globules rouges, riches en fer, oblige l’organisme à puiser dans les réserves de fer pour former de nouveaux érythrocytes. Chaque saignée permet de soustraire environ 200 à 250 mg de fer. La tolérance clinique est excellente. L’efficacité du traitement déplétif sera évaluée par la surveillance de la ferritinémie et la tolérance biologique par le taux d’hémoglobine qui doit rester supérieur à 11 g/dl. L’objectif est d’obtenir une ferritinémie ≤ 50 ng/ml. » (2)
L'acte est réaliseé par une infirmière diplômée, je pratiquerais celui-ci lors de la prochaine intervention. Le protocole de soin se déroule suivant les étapes suivantes :
- Prise d'une tension artérielle de départ sur patient au repos,
- Préparation du matériel et raccordement des tubulures sur plan propre,
- Insertion d'un cathéter veineux de type épicrânienne sur veine médiane du coude suivant le protocole d'asepsie en vigueur,
- Raccordement du cathéter veineux au système d'aspiration sous vide de type redon,
- Préparation de la perfusion de compensation, et raccordement au cathéter
veineux à la fin de la saignée,
- Une tension artérielle sera prise a 250 ml et 500 ml pour l’évacuation sanguine
puis à 125 ml et 250 ml pour la compensation.
Après la prise de la tension artérielle de départ, un premier cathéter veineux est insérer au niveau du bras droit, celui paraît fonctionnel puisque que l'on peut voir au niveau de la tubulure un retour sanguin. Le système d'aspiration est alors de clamper mais aucun écoulement de sang se produit a l'intérieur du redon. Après avoir manipuler le cathéter pour obtenir un résultat, la décision est prise de recommencer l’opération mais cette fois ci sur la veine médiane du coude gauche. Le protocole d'asepsie est mis en œuvre pour la pose d'une nouvelle aiguille, qui après insertion montre comme dans la première réalisation un retour sanguin. Il n’intervient pas d’écoulement de sang après l'ouverture du système d'aspiration sous vide. La veine du bras gauche, peut être plus fragile et plus difficile à atteindre pour la pose d'un cathéter s'en trouve traumatisée et ne peu plus être utilisée ce jour, d’où la probable raison du non fonctionnement du redon a ce moment là. Une dernière tentative est alors entreprise sur le bras droit. Pour être sûr du bon fonctionnement de l’épicrânienne, celle-ci n'est pas de suite raccordée à l'aspiration sous vide mais à une seringue Luer Lock© de 20 ml. Ce raccordement provisoire a pour but de vérifier le bon retour veineux du cathéter , et donc d'en déduire un probable dysfonctionnement au niveau du vide d'air du redon. Après vérification du retour sanguin, un nouveaux set de prélèvement provenant du stock est alors utilisé. Celui-ci se présente à l'identique au premier, il est mis en place, raccorder au cathéter veineux et fonctionne de façon efficace. Le soin se réalise et se termine dans de bonnes conditions.
B) Questions en lien avec la situation
Au regard de cette situation je peux poser les questions suivantes :
- le matériel est il défectueux ?
- A cause des soins répétés tous les trois jours, le capital veineux du patient est il traumatisé et ne permet plus de réaliser ce soin sans utiliser une autre méthode comme la pose d'une voie veineuse
centrale par exemple ?
- Une modification du matériel est elle survenue entre les deux soins ?
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