Analyse de pratique infirmier L1 hopital Psy
Rapport de stage : Analyse de pratique infirmier L1 hopital Psy. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bleizi • 16 Décembre 2020 • Rapport de stage • 1 183 Mots (5 Pages) • 1 793 Vues
Introduction
Nous sommes en novembre 2019, c’est mon premier stage en tant qu’étudiant infirmier. Je suis affecté dans un service de soin en santé mentale. Les objectifs de stage sont d‘une part de valider ma reconversion professionnelle et d’autre part d’accompagner un patient dans ses soins. Je rencontre des difficultés à communiquer avec ce patient, ce sera l’objet de cette analyse de pratique.
Présentation du contexte et de la situation
Le service dans lequel je suis affecté est une unité de réhabilitation psychosociale en hôpital psychiatrique. Le patient qui m’est confié est diagnostiqué psychotique et est atteint d’une polyarthrite rhumatoïde.
Il est entré en hospitalisation libre pour sa psychose il y a 3 ans, il est aussi soigné pour sa polyarthrite qui est stabilisé à ce jour, d’ailleurs son dernier bilan sanguin relève une CRP à 6.1 . Le patient à une tendance à vouloir rester au lit d’ailleurs son dossier médical le mentionne et je peux aussi l’observer. Par conséquence il risque d’avoir une fonte musculaire et d’augmenter ses douleurs liées à la polyarthrite.
Pourtant, il essaye de se soustraire aux activités proposées par le plateau de réhabilitation. Par exemple, il va vomir avant une randonné pour éviter de participer à la marche. Pour l’inciter à se mouvoir le médecin a prescrit la fermeture de sa porte de chambre de 14hà 18h. Dans son contrat d’hospitalisation, il a consenti à participer aux activités de réhabilitation. L’objectif du soin sera de le stimuler pour qu’il participe aux exercices physiques par le biais des activités proposées par l’établissement
Questionnement et Analyse de la situation
Problématique :
Comment faire adhérer un patient psychotique aux soins qui lui sont proposés en tant qu’infirmier ? En effet, il est de notre rôle propre de maintenir l’autonomie du patient bien qu’il ait le droit de refuser ses soins . Le patient dont je m’occupe est diagnostique psychotique, il est en rupture avec la réalité, il se sent parfois persécuté, il n’est pas conscient de sa maladie d’ailleurs il emploi le déni comme mécanisme de défense et refuse certains soins. Il dira : « à quoi cela sert, je n’ai pas besoin, je vais bien, je ne suis pas malade... »
Afin de rentrer en contact avec le patient, j’entreprends les démarches suivantes. Dans un premier temps, j’accompagne le patient durant sa toilette pour me faire connaître et le connaître. Il répond aux questions mais n’approfondi pas. Je trouve des sujets qui l’intéressent par exemple sur la nourriture de l’hôpital où il est plus éloquent. Je suis en recherche de l’alliance thérapeutique . Ensuite, je demande à mon tuteur de stage de valider un entretien formel avec lui pour que je puisse établir mon recueil des données, j’utilise le questionnaire de l’IFSI. Puis j’explore son dossier médical et m’aperçois des contradictions entre ce qu’il m’a raconté et les éléments de son dossier. Je me retourne donc vers mon tuteur afin d’avoir des éléments concernant son anamnèse. Il en ressort que le patient est en plein déni quant à sa présence dans l’établissement : il pense être là pour se reposer à cause de sa polyarthrite et utilise ce prétexte pour s’extraire aux activités qui lui sont proposées.
Il n’est pas enclin à la communication et j’ai du mal à communiquer avec lui, le dialogue se résume à des réponses courtes à mes questions. Dans mes formulations, j’emploie le « vous » pour garder mes distances, j’évite les questions directes pour lui laisser l’opportunité de s’exprimer. J’essaye de me montrer sympathique et souriant. Cela ne marche pas ! A partir de là, je me sens inutile, impuissant et je ne sais quoi
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