Une société sans violence est-elle possible?

Une société sans violence est-elle possible ?

Une société sans violence n'est pas possible, tout d'abord il y a toujours de la violence chez l'Homme. L’homme est de nature violent comme nous pouvons le voir dans Léviathan d'Hobbes où il dit que l'état nature de l'homme est un état où il n'y a pas de loi et où chaque homme peut utiliser sa liberté sans aucune limite et ainsi utiliser une violence illimitée. La violence de l'homme peut être expliquer psychologiquement.
La violence peut exprimer la frustration qu'on a à cause d'un traumatisme connu ou d'un traumatisme refoulé qui nous ait inconnu mais qui est présent dans l'inconscience. Comme dans le premier topique de Freud où il explique la violence en utilisant la théorie du refoulement. La théorie du refoulement consiste simplement à un déplaisir d'un désir où d'une motion pulsionnelle qui est plus importante que le plaisir de la satisfaction. Le fait que son déplaisir soit plus important que le plaisir de la satisfaction de son désir le rend violent de nature.
Mais Freud dans son deuxième topique n'utilise pas la frustration pour expliquer la violence de l'homme. Il raisonne à partir d'un affrontement de deux pulsions fondamentaux la pulsion de la vie Eros et la pulsion de mort Thanatos. La pulsion de vie s'oriente vers la conservation de soi (et la libido) alors que la pulsion de la mort tend vers la destruction (ou à ramener vers l'inerte ce qui est vivant). Selon Freud la vie psychique de l'homme n'est qu'une oscillation perpétuelle entre ces deux pulsions et tous les comportements de l'homme comportent cette ambiguïté tels que le sadisme et le masochisme. Ce qui explique que la violence est quelque chose que l'homme a toujours eu et qui est naturel.                                                                                                                                                         Aussi, on voit avec Rousseau que vivre en communauté entraine souvent à la violence. « L’homme nait bon c’est la société qui le corrompt ». L’homme devient mauvais en entrant en société, cela le perverti, il devient méchant et vicieux car les gens en société sont envieux.  De plus, la thèse défendue par Girard est que l’origine du désir se situe non pas dans le sujet ni dans l’objet désiré, mais avant tout dans le désir second sujet perçu comme modèle. La violence et le sacré sont intimement liés. Dans la violence et le sacré, René Girard fait l’hypothèse que leur dépendance exprimerait une nécessité politique. Il s’appuie sur ses idées du désir mimétique et du bouc émissaire pour montrer que le sens du sacré est à chercher dans la violence originelle de la communauté. Le mimétisme est continuel de l’enfant jusqu’à l’âge adulte, c’est ce mimétisme qui débouche sur le conflit.

Cette violence à toujours été présente dans l’histoire, celle-ci étant constitué de nombreuses guerres, de conflits, de luttes… Ainsi, Machiavel dans son Discours de la première décade de Tite-live, soutient l’idée que tous les moyens allant même jusqu’à la violence sont bons si la cause est bonne en donnant l’exemple du meurtre de Rémus par son frère Romulus. Ainsi, il est légitime pour l’Etat d’utiliser la violence afin de maintenir l’ordre comme l’a dit Weber « s’il n’existait que des structures sociales d’où toute violence serait absente, le concept d’Etat aurait alors disparu et il ne subsisterait que ce qu’on appelle, au sens propre du therme, l’« anarchie ». En effet, la peinture de Delacroix représentant le peuple se soulevant pendant les Trois Glorieuses marque la violence de cet évènement, une violence justifiée par la volonté de la liberté.

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