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La structure de la société française

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Par   •  10 Novembre 2024  •  Cours  •  3 389 Mots (14 Pages)  •  26 Vues

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Chapitre 2 : Comment est structurée la société française actuelle ?

Introduction :

Nous nous intéresserons ici à la dynamique des groupes sociaux à travers la structure sociale. Nous verrons qu’il existe des groupes hiérarchisés en fonction de différents critères.

Structure sociale : Structure sociale : C'est la manière dont la société répartit la population en différents groupes sociaux selon des critères fondés sur des inégalités sociales.

Question 1 : Que faut-il entendre par hiérarchie sociale ?

-Sous l'Ancien Régime, il y avait trois ordres.

-En un, le système de caste regroupe cinq catégories d'individus. C'est donc un degré de notoriété religieux.

Question 2 :  Pourquoi parle-t-on de hiérarchie officielle dans les sociétés traditionnelles ?

On parle de hiérarchie officielle dans les sociétés traditionnelles car il existe une séparation entre les groupes chacun à des droits et des devoirs inscrits dans la loi. On parle alors de stratification de droits. Par exemple dans les sociétés endogammes où les individus ne s’accouplent qu’entre membre du même niveau dans la hiérarchie.

Question 3 : Pourquoi n'y a-t-il plus de stratification de droits dans la société moderne ?

La Révolution française, depuis la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, a mis fin au système des ordres et conduit à l'inégalité des droits. La révolution ne nous a pas donné la fin aux classes. Ainsi, tout individu peut excéder à n'importe quelle position sociale, y compris les plus valorisées.

Question 4 : Expliquez la phrase soulignée du DOC 2 en prenant aussi appui sur le DOC 3 pour illustrer votre argument.

Si l'égalité réelle n'existe pas, même si elle est inscrite dans la loi entre les individus ou entre les classes, il n'y a pas d'égalité économique et sociale. On parlera d'égalité de revenu, de patrimoine, d'économie, face à la santé, à la réussite scolaire, à l'accès aux vacances, etc. Lorsque l'on relève des avantages pour les uns, on relève aussi des avantages pour les autres.

Retenir : Les inégalités économiques et sociales demeurent dans les faits, même si elles ne sont pas inscrites dans les lois. On parle alors de stratification de faits.

Remarque : Une forte différence n'est pas nécessairement une inégalité. Par exemple, être de petite taille n’implique pas d’inégalité en soi. Par exemple : être de petite taille

I/ Comment l'espace social est-il structuré et hiérarchisé :

ESPACE SOCIAL : Environnement dans lequel se déroulent les pratiques sociales.

A. Les facteurs liés à la position socio-économique

  1. Premier critère : la catégorie socio-professionnelle
    Dans notre société, l'identité sociale des personnes est avant tout sociale.

La nomenclature des PCS (Professions et Catégories Socioprofessionnelles) permet effectivement de repérer la position des individus dans l'espace social à partir de leur place dans le système productif.

 Selon sept critères de classification :

  1. Profession : Le métier exercé par l'individu.
  2. Statut d'activité (actif ou inactif) : Cela indique si la personne est en emploi ou non.
  3. Statut professionnel (salarié ou libéral) : Cela précise si l'individu travaille en tant que salarié ou en tant que travailleur indépendant (libéral).
  4. Niveau de qualification : Le degré de formation et les compétences requises pour exercer la profession.
  5. Position hiérarchique : Le rang ou le niveau de responsabilité de l'individu dans l'organisation ou l'entreprise.
  6. Secteur d'activité (primaire, secondaire, tertiaire) : Il s'agit de la division de l'économie selon le type d'activité exercée (extraction des ressources naturelles, industrie, services).
  7. Taille de l'entreprise : Cela fait référence à la dimension de l'entreprise où la personne travaille (petite, moyenne ou grande entreprise).

Ainsi, chaque facteur permet de mieux comprendre la place d'un individu dans le système social et professionnel.

Les professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) :  sont une classification de la population en un nombre restreint de catégories, chacune présentant une homogénéité sociale.

(Par exemple : si l'on a 500 instituteurs de poste, on pourrait obtenir environ 42 catégories PCS, ce qui donnerait environ 6 groupes sociaux profonds (GSP) d'actifs.)

Question 5 : Structure de la société.

Dans la population totale, on distingue les actifs et les inactifs.

  1. Les actifs se divisent en deux catégories principales :
  • Les non-salariés : cela inclut les agriculteurs, exploitants, artisans, commerçants et chefs d'entreprise.
  • Les salariés : cette catégorie se divise en trois groupes :
  • Les très qualifiés, comme les cadres et professions intellectuelles supérieures (CPIS).
  • Les moyennement qualifiés, tels que les professions intermédiaires.
  • Les peu ou pas qualifiés, qui regroupent les employés et ouvriers.
  1. Les inactifs comprennent :
  • Les retraités.
  • Les autres personnes sans activité professionnelle, comme les étudiants, les personnes au foyer ou les personnes en incapacité de travailler.

Q.6 L’appartenance à certains PCS confère un certain prestige.

L'outil PCS (Professions et Catégories Socioprofessionnelles) a pour principal avantage de mettre en lumière les inégalités économiques et sociales. Il est étroitement lié au niveau de revenu, qui constitue le deuxième critère déterminant. (En d'autres termes, la position d'une personne dans la classification PCS a une forte corrélation avec ses revenus, permettant ainsi d'analyser les disparités économiques au sein de la société. )

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