La liberté et la majorité sexuelle
Cours : La liberté et la majorité sexuelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jeanne Crouzeix • 11 Avril 2023 • Cours • 1 420 Mots (6 Pages) • 234 Vues
La liberté et la majorité sexuelle
Introduction :
Nous avons décidé de vous parler de la liberté sexuelle car c’est un sujet qui fait débat en ce moment. Nous nous sommes dit qu’il était bon de le choisir pour vous donner toutes les informations nécessaires pour nous permettre à tous d’émettre un avis constructif. De plus ce sujet est important pour nous car il concerne tout le monde. Pour cela nous allons retracer l’histoire de cette liberté du début jusqu’à maintenant.
Pour commencer qu’est-ce que la liberté sexuelle ? Toute personne a le droit d’entretenir des relations sexuelles car toute personne a le droit de disposer de son corps. La liberté sexuelle signifie donc que chacun est libre de choisir ses partenaires sexuels, chacun est libre d’avoir des relations sexuelles ou non et chacun est libre de choisir ses pratiques sexuelles. C’est le droit à l’autonomie sexuelle et le droit au respect de l’intégrité sexuelle également.
La liberté sexuelle débute d’abord par le mouvement anarchique issu de la pensée laïque est religieuse des lumières. L’anarchisme est souvent défini comme une philosophie politique opposée à l'organisation de la société sous la forme d'un Etat, considéré comme une institution inutile ou nuisible. Par conséquent elle s'oppose radicalement à toute forme d’autorités ou de hiérarchie dans l'ensemble des organisations sociales. Les anarchistes, préconisent une société sans Etat basée sur l'association libre des individus et leur coopération volontaire grâce à l'autogestion fédérative.
Le mouvement est porté par des protagonistes fidèles tel que Pierre Joseph Proudhon, Louise michel, Mikhail Bakounine ou encore Sebastien Faure. En effet, En 1840, dans l'histoire de l'anarchisme, Pierre-Joseph Proudhon est le premier théoricien qui revendique explicitement la qualité d’ « anarchiste ». En 1841, parait en France, le premier journal communiste libertaire, L'Humanitaire. Louise Michel s’est battu toute sa vie pour de nombreux droit cette militantes anarchiste à fonder de nombreuse fédération, c’était une pionnière du féminisme lors de du mouvement d’émancipation des femmes en 1869. Pour Mikhaïl Bakounine dans Dieu et l'État (1882) : « Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les êtres humains qui m’entourent, hommes et femmes, sont également libres ». Ainsi, il s'élève contre le patriarcat et la façon qu'a la loi de « soumettre les femmes à la domination absolue de l'homme ». Il défend l'idée selon laquelle « les hommes et les femmes partagent des droits égaux » afin que les femmes puissent « devenir indépendantes et être libres de déterminer leur propre vie ». Bakounine prévoit « une liberté sexuelle totale pour les femmes » et la fin de la « famille juridique autoritaire
En 1928, Sebastien Faure , dans La synthèse anarchiste définit quatre grands courants qui cohabitent tout au long de l'histoire du mouvement : l'individualisme libertaire qui insiste sur l'autonomie individuelle contre toute autorité ; le socialisme libertaire qui propose une gestion collective égalitariste de la société ; le communisme libertaire qui veut économiquement partir du besoin des individus, pour ensuite produire le nécessaire pour y répondre ; et l'anarcho-syndicalisme, qui propose une méthode, le syndicalisme, comme moyen de lutte et d'organisation de la société. La plupart des penseurs anarchistes majeurs de sexe masculin, à l'exception de Pierre-Joseph Proudhon, défendent vigoureusement l'égalité des sexes. Effectivement, pour sa part il conçoit la famille comme l'unité de base de la société et de sa moralité, et il pense que les femmes ont la responsabilité de remplir un rôle traditionnel au sein de la famille.
À la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, au sein du mouvement libertaire se développe un courant important en faveur de l'union libre, avec l'émergence de l'éducation sexuelle, l'affirmation de l'anarcha-féminisme et des mouvements en faveur des droits des lesbiennes, gays et bisexuels
L'anarcha-féminisme, qui combine féminisme et anarchisme, considère la domination des hommes sur les femmes comme l'une des premières manifestations de la hiérarchie dans nos sociétés. Le combat contre le patriarcat est donc pour les anarcha-féministes partie intégrante de la lutte des classes et de la lutte contre l'État, comme l'a formulé Susan Brown : « Puisque l'anarchisme est une philosophie politique opposée à toute relation de pouvoir, il est intrinsèquement féministe ».
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