Entraînement EC3 SES

D'après Mireille Delmas-marty; quelque soit la rigueur du contrôle social, il y aura toujours un accident, un attentat, un virus, qui échappera à la prévention, car on ne peut se protéger de tous les maux ". Le contrôle social est l'ensemble des moyens mis en place pour une société pour s'assurer de la conformité de ses membres aux normes du groupe social. La délinquance est le fait de transgresser une norme juridique et d’être sanctionné par la police et, ou la justice. Deux documents vont nous aider dans notre réflexion. Le document 1 est un texte paru en mars 2015 par CESDIP provenant livre Questions pénales. Il parle de la délinquance des mineurs au Brésil. Le document 2 est un graphique du ministère de l’Intérieur et de la Documentation française qui montre l’évolution des règlements de comptes entre malfaiteurs et les homicides et tentatives d'homicides pour vol en France entre 1974 et 2012. Nous nous posons alors la question : le contrôle social suffit- il toujours à limiter les actes de délinquance ? Dans un premier temps nous allons parler de la provenance de la délinquance et dans un second temps de son évolution dans le temps et la société.

Tout d'abord, avec les inégalités sociales, chaque personne est plus ou moins proche du milieu de la délinquance. Par exemple, comme l'explique le document 1, la majorité des délinquants brésiliens sont logés dans des favelas, c'est-à-dire des habitations très précaires. Ces individus n'ont pas le même accès à la consommation que les classes sociales les plus favorisées. Ils peuvent donc potentiellement vouloir consommer et se faire de l'argent par des moyens illégaux. C'est en effet la motivation financière qui les pousse à s'engager dans le “monde du crime" d'après le document 1. Egalement, des jeunes enfants ayant grandi près d’'un point de vente de drogue ou avec carrément avec un membre de sa famille qui en trafique aura plus de risques d'y entrer facilement. Si l’individu grandit, de plus, dans un foyer familial où règne la violence physique, il sera peut être lui aussi confronté à en exercer sur d'autres personnes. La délinquance dont le jeune mineur des quartiers défavorisés n'est pas comparable à celle qui peut être occasionnelle entre jeunes adolescents car elle peut perdurer toute sa vie. Les personnes travaillant dans la police et la justice ne peuvent pas être partout et ainsi contrôler chaque acte délinquant même si des sanctions sont mises en place pour ce genre de délit et crime, le contrôle social ne permet pas de limiter tous les actes de délinquance.

Ensuite, il est difficile de mesurer et montrer l’évolution de la délinquance. En effet même si la délinquance est enregistrée par les autorités de police, une grande partie ne l’est pas car la police ne peut pas tout voir. Le chiffre noir de la délinquance justifie l’idée précédente, il correspond à l’écart entre le nombre d'infractions commises et le nombre d’infractions reportées dans les statistiques de police: ce chiffre est inconnu. D'après le document 2, les règlements de comptes entre malfaiteurs ne dépasse pas 200. En 1870, le nombre était d’environ de 90 et en 2012 de 80. Le plus grand nombre était en 1983, avec 180 règlements de comptes environ soit le double en seulement vingt ans.

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