Dans quelle mesure est-il possible d'envisager Les Caractères comme une œuvre théâtrale ?

introduction générale : 

    Jean De la Bruyère est un moraliste français du XVIIème siècle. Il fréquente les Grands de France et côtoie des milieux bourgeois ce qui favorise la rédaction des Caractères. Celle-ci est la seule et unique œuvre de Jean De La Bruyère, composée de 1120 fragments. Elle fait le bilan des observations du moraliste à la cour. Les Caractères est une œuvre destinée à corriger la société de l'époque, dans laquelle le moraliste s'amuse et amuse le lecteur par la même occasion. Pour cela, Jean De La Bruyère a recours à l'ironie, rapprochant donc son œuvre du genre théâtral. En effet, le moraliste dénonce les faux-semblants et les mensonges de ses contemporains tout comme le fait Molière dans ses pièces de théâtre. Dans quelle mesure est-il possible d'envisager Les Caractères comme une œuvre théâtrale ? Nous verrons d'abord que cette œuvre est le berceau de saynètes diverses mais surtout vivantes. Puis, nous observerons que La Bruyère utilise le principe du "Castigat ridendo more" (rire pour corriger). Enfin, nous montrerons que cette œuvre est une mise en scène du théâtre du monde. 

• Conclusion :

Ainsi, si Les Caractères se rapproche d'une œuvre théâtrale c'est tout d'abord grâce à des portraits vivants et comiques, fonctionnant comme des saynètes. La notion de théâtre se retrouve également dans le fait que la critique de la société est effectuée par le biais de l'adage "castigat ridendo mores". Enfin, la dimension théâtrale des Caractères réside au cœur même des portraits de personnage hypocrite, tous comme jouant un rôle derrière un masque. D'une certaine manière, Les Caractères peut être mis en relation avec Les Codes des Femmes de Molière, de par la forme (théâtrale dans les deux oeuvres), mais également par les intentons des auteurs : corriger les moeurs des hommes, dénoncer la dépendance de ceux-ci au roi.

Partie 1: Un éventail de saynètes vivantes.

    Premièrement , La Bruyère met en évidence un éventail de saynètes vivantes qui sont de petites scènes comiques. Dans un premier temps nous étudierons le registre comique et ensuite les portraits vivants.

    sous partie 1:

    En effet , le moraliste fait recourt au registre comique pour faire rire le lecteur. Par exemple ,  dans le livre 8, fragment 52 ou il fait une critique du l'apparence de theonas en se moquant 

    livre 

sous partie 2: 

A travers l'utilisation du discours directe et des nombreux dialogues au sein de la majorité des portraits comique et polémique des caractères, le moraliste donne vie à ses personnages de cour comme par exemple dans le livre IX "des Grands" le texte III où le Pamphile est critiqué est mis en scène par l'auteur. On dit que l'écriture de La Bruyère illustrant les portraits sont des saynètes définit par des courtes scènes comique     

Partie 2: Castigat ridendo mores, rire pour corriger. 

    Dans ce livre, La Bruyère utilise la méthode  Castigat ridendo mores en effet nous verrons dans un premier temps une critique de la société par la satire des défauts du monde. Puis dans un second temps nous verrons comment La Bruyère cherche a corriger et à conseiller ses contemporains. 

     sous partie1: 

Dans son texte La bruyère utilisent les farces pour ce moquer des défaut du monde et principalement de l'appât du gain. Mais les Caractères relèvent avant tout une écriture satirique où la Bruyère a souvent recours au portrait d'action qui lui permet de dresser rapidement une caricature. En effet on retrouve plusieurs personnage dans le texte qui font l'objet de la satire en utilisant les procédé comique tels que l’exagération ou l’amplification, pour prendre exemple on à  

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