“ L’adolescent se sent vivant mais pas réel ” – Olivier Douville Dissertation de Laure L – ES 19/22
Dissertation : “ L’adolescent se sent vivant mais pas réel ” – Olivier Douville Dissertation de Laure L – ES 19/22. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar llaurtte • 29 Juin 2020 • Dissertation • 1 669 Mots (7 Pages) • 885 Vues
“ L’adolescent se sent vivant mais pas réel ” – Olivier Douville Dissertation de Laure L – ES 19/22
Le sujet de dissertation porte sur l’une des interventions de Olivier Douville, psychologue clinicien et psychiatre, le vendredi 24 novembre 2017 avec Laurane Beaudelot sous la. Caméra pour Yapaka. Olivier Douville travaille à l'Etablissement psychiatrique spécialisé de Ville Evrard, et est Maître de conférences des Université et membre du laboratoire Centre de Recherches Médecine, Psychanalyse et Sociétés de l'Université Paris 7. Il est directeur de la revue “Psychologie clinique” depuis 1994 et auteur de nombreux articles et livres dont notamment “De l'adolescence errante”.
L’adolescence est plus difficile à définir qu’il pourrait sembler au premier abord. En effet, il est une notion complexe : moins une période fixe et déterminable qu‘un processus, un passage de l’enfance à âge adulte (en latin adulescere signifie “celui qui devient”, alors que adultus veut dire “celui qui est accomplie”). Il s’agit pour l’Organisation Mondiale de la Santé à la fois d’un phénomène social, d’un processus de maturation biologique et d’un moment de transformation chimique : “la période de croissance et de développement humain qui se situe entre l’enfance et l’âge adulte, entre les âges de 10 à 19 ans”. Bien sûr, chaque personne est différente et il n’existe pas un adolescent type. Toutefois, on retrouve souvent certaines tendances chez les adolescents. On distingue ainsi classiquement 3 phases dans le lien aux autres à l’adolescence : phase dite d’opposition – phase dite “d’affirmation du moi” – phase d’indépendance. À ce moment de sa vie, l’individu doit conjuguer deux données fondamentales qui, malgré leur apparente opposition, constituent le paradoxe de son quotidien : alors qu’il souhaite gagner en autonomie, il reste dépendant de l’autorité parentale et n’a pas encore les moyens de s’assumer. La condition fondamentale pour réaliser tout ce qui tient à cœur est “Être pleinement Vivant”. Se sentir vivant est entièrement naturel, mais être pleinement vivant est plus compliqué surtout pour les adolescents. Ainsi, peu à peu, au lieu de se sentir pleinement vivant, les adolescents se sentent de moins en moins vivant et ont appris à agir par habitude comme des robots. Afin d’être pleinement vivant, l’adolescent doit d’abord Être plutôt que Paraitre. Se sentir c’est discerner, ressentir ou encore percevoir, pour l’adolescent on peut parler de ressentir un sentiment qui lui est inconnu, comme la liberté ou encore percevoir le monde d’un autre œil que celui de l’insouciance de l’enfance. Être réel c’est exister d’une manière autonome qui ne se produit pas de l’imagination. Il est aussi vrai que le réel appartient à la nature en tant que processus physique. Ce qui existe est donc réel, c’est à dire être dans la
réalité, pourvoir alors vivre de façon conforme à ce qu’il doit être ou prétend être et avoir de l’importance pour une action ou une personne.
Tout d’abord, étudions le sujet suivant qui est l’analyse de la citation “l’adolescent se sent vivant mais pas réel” de Olivier Douville, ensuite nous trouverons une solution à notre problématique grâce à des outils “humanisants” pour l’adolescent.
Les adolescents ont des besoins réels tels que l’intimité, l’autonomie, l’indépendance, etc. Les besoins sont des éléments indispensables du développement humain repéré après un manque ou une carence à combler. Le besoin d’autonomie, également appelé besoin de s’accomplir, est l’un des plus important pour les adolescents mais ils sont dépendant de l’autorité parental donc ils n’ont pas de puissance à l’égard des adultes. Le besoin d’autonomie est de choisir soi-même ses règles de conduite, l’orientation de ses actes mais surtout les conduites que l’on est prêt à courir grâce à l’expérimentation. L’expérimentation aide à grandir, les adolescents ont donc le dortoir de se tromper. Ce pendant les adultes surprotégeant leurs enfants mettent l’autonomie de l’adolescents à mal en montrant leurs pouvoirs sur l’adolescent. L’autonomie peut amener au besoin de responsabilités, ce qui est très bon pour l’estime de soi de l’adolescent. Tout comme le besoin d’espoir, la responsabilité permet la projection sur son futur avec des remise en question perpétuelle sur son présent (scolarité, métier, familles, amis, etc.).
Cependant, les besoins des adolescents ne peuvent être réellement accomplie puisqu’ils ne sont pas “libres” de par leurs âges (mineurs). Cela créé chez eux une perte d’estime de soi et une dévalorisation de soi. L’estime de soi, c’est la valeur que l’on se porte. Pour les adolescents, ayant souvent une estime de soi fragile, c’est la façon dont ils se sentent par rapport à eux-mêmes. L’estime de soi est donc le jugement que les jeunes portent sur l’image qu’ils ont d’eux. La confiance en soi donne l’envie d’agir et d’avancer dans la vie
L’estime de soi peut être créer par l’appartenance à un groupe afin de combler leurs besoins d’affections et relationnels. Cette recherche de reconnaissance est très importante afin qu’on dise à l’adolescent combien il est unique et important dans la société. Cette perte de confiance en soi peut parvenir de différentes façons comme l’incapacités d’atteindre leurs
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