Conciliation emploi-famille et temps de travail
Cours : Conciliation emploi-famille et temps de travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Courchesne Julie • 2 Avril 2016 • Cours • 2 117 Mots (9 Pages) • 2 356 Vues
RIN 2013 | [pic 1] |
Conciliation emploi-famille |
TRAVAIL NOTÉ 1
Consignes :
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Feuille d’identité
Nom COURCHESNE Prénom JULIE
Numéro d’étudiant 15225844 Trimestre HIVER 2016
Adresse 930, ROUTE 143
L’AVENIR Code postal J0C 1B0
Téléphone Domicile Travail
Cellulaire 819-471-2742
Courriel courchesne.julie.2@univ.teluq.ca
Nom de la personne tutrice JACINTHE ROY
Date d’envoi 16 mars 2016
[pic 2]
Réservé à l’usage de la personne tutrice
Date de réception Date de retour
Note
RIN 2013 | TRAVAIL NOTÉ 1 |
Conciliation emploi-famille |
La course contre la montre!
Une phrase qui prend tout son sens dans la société d’aujourd’hui où concilier travail et famille est rendu un vrai casse-tête. On veut tout faire, tout réussir mais est-ce réaliste? Peut-on vraiment penser qu’il est[a][b] possible de trouver un équilibre entre les exigences et les responsabilités liées à la vie professionnelle et la vie familiale? Aujourd’hui doit-on penser que la vie se résume à assister aux réunions de bureau, les 5 à 7, aux cours des enfants, les tâches domestiques, les rendez-vous médicaux, l’épicerie, les embouteillages et tout cela sans oublier l’aider apporté à un parent vieillissant. On comprend donc que la conciliation emploi-famille soit devenue un sujet d’actualité dans la vie d’aujourd’hui. Par contre, ce conflit ne date pas d’hier mais il a évolué au courant des années. D’ailleurs, qu’est-ce qui vient accentuer ce conflit? Quelles sont les raisons justifiant l’instauration d’horaires et d’emplois non standards? Qu’est-ce qui pourrait être fait pour améliorer la situation ? Des questions auxquelles on doit s’arrêter et prendre le temps de répondre.
Selon l’auteur Diane-Gabrielle Tremblay 1, on retrouverait trois stades historiques dans l’évolution de la relation emploi-famille. Il y a d’abord eu la période de l’agriculture et de la première industrialisation. Cette période remonte à l’époque de nos grands-parents où les hommes travaillaient aux champs et les femmes s’occupaient des tâches ménagères et de l’éducation des enfants. Le père était la figure d’autorité et c’est également lui qui occupait le rôle de pourvoyeur. Le nombre d’enfants par famille était élevé puisque ceux-ci représentait la relève familiale. La deuxième période est l’ère de l’industrialisation massive et de la généralisation du salariat. L’homme travaille désormais hors de la maison et il rapporte le salaire principal de la maisonnée. Certaines femmes occuperont également un emploi mais pour gagner un salaire d’appoint qui servira à payer des petits luxes. La famille devient donc une unité de salaire plutôt qu’une unité de production. On note également une diminution du nombre d’enfants par couples. Finalement, la dernière époque est celle de la restructuration industrielle et de la tertiarisation. C’est le début de l’emploi atypique et de l’émergence des familles à deux revenus. On remarque également une diversification des modèles familiaux (familles reconstituées, monoparentales,…) et une diminution encore plus importante du nombre d’enfants par couple. On peut donc voir que la relation emploi-famille a toujours existée mais celle-ci a pris de l’ampleur dans les dernières années.
Qu’est-ce qui vient accentuer ce conflit?
On remarque plusieurs facteurs qui accentuent la problématique emploi-famille d’aujourd’hui. Qu’il s’agisse de caractéristiques concernant l’employé (état civil, âge, sexe), la famille (le nombre et l’âge des enfants, la présence ou non du conjoint), ou encore de l’emploi (l’horaire, fonction), chacune d’entre elles viennent jouer un rôle important dans l’ampleur du conflit. De nos jours, dans la très grande majorité des couples, les deux conjoints travaillent afin de subvenir à leurs besoins et très peu de femmes ont la chance de demeurer à la maison. Ainsi, une chorégraphie d’horaire doit être planifiée en fonction de la garderie, de l’école, du rendez-vous chez le spécialiste etc. On note également une augmentation du nombre de familles monoparentales dans les dernières années. Selon Statistique Canada, en 2011, les familles monoparentales représentaient 16,3 % de toutes les familles de recensement. 2 On comprend ici qu’il est d’autant plus difficile pour un parent seul de pouvoir concilier travail et famille. D’ailleurs, un sondage a été mené au printemps 2014 auprès de parents d’enfants et il a été possible d’apprendre que 45% des parents ont de la difficulté à concilier travail et famille.3 On constate que les parents d’aujourd’hui se sentent à bout de souffle et coupable de ne pas être assez présents pour leur enfants. Plusieurs aimeraient bien diminuer leurs heures de travail afin de réduire leur niveau de stress et de mécontentement face au sentiment de ne pas accomplir tout ce que qu’ils voudraient faire mais peu de gens le font vraiment. Un autre point à considérer dans le conflit emploi-famille est le niveau d’exigence de plus en plus élevé de la part des employeurs afin de rester compétitifs et performants face à la concurrence. Ainsi, les employés tentent de satisfaire leurs employeurs et consacrent plus de temps au travail et moins à la vie familiale. Finalement, le vieillissement de la population vient aussi s’ajouter aux facteurs qui accentuent le conflit travail-famille. Le nombre de personnes devant s’occuper d’un parent malade, handicapé, en perte d’autonomie ou autres a beaucoup augmenté. D’après une étude menée en 1999 (MacBride-King, 1999), un employé sur quatre indique que lui ou un autre membre de son ménage dispense des soins à un membre de la famille ou à un ami âgé.4 Bref, chacun de ces facteurs demandent du temps et le stress d’assumer chacun de ces rôles se fait sentir autant du côté professionnel que familial.
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