TN1 - RIN 2013 Conciliation emploi-famille et temps de travail
Dissertation : TN1 - RIN 2013 Conciliation emploi-famille et temps de travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar amiskw • 25 Juillet 2018 • Dissertation • 5 593 Mots (23 Pages) • 2 725 Vues
RIN 2013[pic 1][pic 2]
Conciliation emploi-famille et temps de travail
TRAVAIL NOTÉ 1 [pic 3]
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NOM BOUCHARD-WIMPORY PRÉNOM DANA
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NUMÉRO D´ÉTUDIANT ET462466 TRIMESTRE ÉTÉ 2018[pic 7]
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ADRESSE 1550 RUE DES ALISIERS
LA TUQUE CODE POSTAL G9X 4A3[pic 9]
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TÉLÉPHONE Domicile Travail 819-523-6121
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Cellulaire 819-523-0204
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COURRIEL dana.bouchard.w@hotmail.com
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NOM DE LA PERSONNE TUTRICE ROY, JACINTHE
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DATE D’ENVOI 04/06/2018
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Réservé à l’usage de la personne tutrice
DATE DE RÉCEPTION DATE DE RETOUR [pic 18]
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NOTE
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L’ARTICULATION EMPLOI-FAMILLE : UN ENJEU DE SOCIÉTÉ PRIORITAIRE
Depuis quelques décennies, la question de l’articulation emploi-famille fait partie des enjeux majeurs, en matière d’organisation du marché du travail, au Québec. L’évolution des modèles familiaux ont, en corrélation avec l’entrée massive des femmes en emploi, et les transformations du marché du travail, permis de mettre de l’avant un conflit, auquel on a longtemps fait abstraction, celui de la conciliation emploi-famille. La notion du temps a une place primordiale dans l’ensemble de ce conflit social. Les études démontrent que les facteurs déterminants, dans l’articulation emploi-famille, proviennent de deux domaines distincts, soient le travail et la vie personnelle, mais doivent être incontestablement considérés comme complémentaires. Une influence mutuelle entre ces deux secteurs amène à prendre en considération la globalité des déterminants, en matière d’articulation emploi-famille. Autrement dit, le monde professionnel et celui de la vie personnelle sont deux vases communicants avec lesquels l’individu doit jongler pour maintenir un équilibre.
Il est important de bien comprendre la nature de ce conflit, ainsi que l’interaction bilatérale entre les facteurs en jeu. On peut définir le conflit travail-famille d’un individu comme étant une distorsion des rôles qu’il possède et à la difficulté qu’il a d’équilibrer sainement son degré d’implication personnelle ainsi que son rendement, dans l’arrimage des responsabilités qui lui sont exigées par chacun des domaines. Par ailleurs, le niveau d’intensité du conflit de celui-ci sera déterminé par plusieurs facteurs variables individuels, situationnels et contextuels. Alors, l’élaboration de stratégies visant l’amélioration de cette problématique devra nécessairement prêter attention à l’ensemble de ces variables qui ont, notamment, beaucoup évolué avec les années. Quoi qu’il en soit, tous ont un rôle à jouer dans cet enjeu sociétal qu’est la conciliation travail-famille. Les instances publiques, les entreprises privées ainsi que la population générale sont interpellées à intervenir en matière d’amélioration de la qualité de vie. Les statistiques récentes illustrent cette préoccupation comme étant grandissantes auprès de la majorité des Québécois. L’accroissement de la population vieillissante, l’effritement des solidarités traditionnelles ainsi que l’apparition croissante des emplois atypiques viennent tous interférer, en ce qui a trait à l’équilibre entre le travail et la famille. Les nombreux changements et la diversification des réalités familiales nous permettent, également, d’affirmer que ce conflit s’est accentué avec les années. D’autant plus que l’importante valorisation que notre société occidentale attribue à l’activité économique, plus particulièrement à la vie professionnelle, détermine l’orientation prise par toutes ces mutations. Elle déduit aussi la raison pour laquelle cet enjeu devient prioritaire au Québec.
Inévitablement, la constatation des problématiques liées à l’articulation emploi-famille a suscité maintes réflexions pour qu’apparaisse l’élaboration de politiques publiques en soutien à ces nouvelles réalités. D’où l’instauration, par les gouvernements de programmes et services dédiés à aider les parents, dans leur conciliation travail-famille. On peut donc se poser la question : a-t-on atteint une bonne articulation, voire un certain équilibre entre emploi et famille ?
Selon moi, l’articulation emploi-famille est encore, à ce jour, difficile au Québec. Je pense que l’équilibre entre l’emploi et la famille se définit par un partage équitable entre la vie professionnelle et personnelle. Des rapports sociaux égalitaires ainsi qu’un accès pour tous à des mesures de conciliation sont primordiaux dans l’atteinte d’une bonne articulation travail-famille. Ainsi, j’affirme que la société québécoise d’aujourd’hui n’a pas encore conquis cet équilibre. Pour justifier cette allégation, j’exprimerai mon point de vue personnel, en m’appuyant sur des faits vécus, des études statistiques et des concepts théoriques. En premier lieu, j’expliquerai comment l’iniquité persistante entre les genres en emploi comme à la maison peut accentuer les difficultés de conciliation travail-famille pour les femmes. Par la suite, j’aborderai les politiques publiques, développées par nos instances gouvernantes, en analysant leurs retombées, positives ou non. Plus spécifiquement, j’évaluerai l’accessibilité et l’adaptabilité de deux services majeurs en termes d’aide à la conciliation, offerts aux parents québécois.
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