Societé Civile

Plan :

 Introduction

 La société civile est le produit d’un processus historique

 La société civile et leur domaines d’intervention

 Les contraintes des la société civile au Maroc

 Conclusion

Introduction

La "société", est peut être définie comme un ensemble de relations établies entre des individus, des groupes, des communautés et des institutions politiques, culturelles, économiques et sociales qui les servent et répondent à leurs besoins. Ici, les besoins ne sont pas définis seulement comme des besoins économiques. Sachant que chacun d'entre nous est à la fois membres de ces différentes catégories, en même temps ou successivement.

Le terme "civil" pour sa part trouve son origine dans le latin civis qui signifie citoyen. Est civil, tout ce qui touche à la citoyenneté.

Le civil s'est donc construit en opposition au militaire, au religieux ou au politique/économique. Le droit civil par exemple s'attache au droit des personnes physiques, par opposition au droit commercial qui traite de personnes morales (que sont des groupes comme les entreprises, les fondations, les associations et qui disposent d'une personnalité juridique).

Au cours de l'histoire, la définition du terme "société civile" a évolué, en effet au XVIe siècle, la philosophie politique anglaise définissait la société civile comme un corps social organisé sur la base d'un contrat, la confondant de fait avec l'Etat. Au XIXe siècle, Hegel y incluait le marché. Aujourd'hui la société civile se définit, par opposition à ces deux entités, comme un espace public où des associations, formées sur une base volontaire, cherchent à modeler les règles de la vie sociale.

La société civile n'a ni statut, ni personnalité juridique, mais des contours imprécis. Seuls des associations, des ONG, des cercles de réflexion, des groupes de pression... en font partie. Les individus ne participent donc à la société civile que par leur intermédiaire. Ces entités, qui ne sont pas toujours formellement organisées, ont en général un domaine d'intervention spécialisé (droits de l'homme, environnement, social...). Leur objectif est d'influer sur les politiques publiques et les choix politiques ..."

Aujourd’hui Le terme de société civile est employé pour parler globalement de personnes et groupes de personnes organisés collectivement, indépendamment de l'Etat.

Sous cette appellation, on regroupe des mouvements, organisations, associations qui agissent en dehors de l'Etat et des pouvoirs constitués, pour faire prendre en compte leurs valeurs ou leurs intérêts par les décideurs politiques et économiques. Les ONG, les syndicats, les associations d'usagers, les groupements paysans, les entreprises par exemple, font en théorie partie de la société civile.

Ainsi, la notion de société civile est assez floue, car elle regroupe sous une seule appellation des organisations dont les caractéristiques sont très variées et les intérêts parfois contradictoires.

Par ailleurs La société civile est sans doute l’un des traits les plus marquants de cette époque, en effet elle est devenue aujourd’hui un facteur déterminant le développement du pays, ainsi un acteur incontournable dans le fonctionnement des sociétés contemporaines. Ce nouveau constat est le produit d’un effort considérable que les acteurs de la société civile ont mené en matière des droits de l’homme, de promotion du rôle sociopolitique de la femme, de défense de l’enfant, de lutte contre la corruption, de lutte contre la pauvreté, de préservation de l’environnement. Comme on peut constater aussi que la société civile à jouer un rôle important dans des domaines où l’Etat a demeuré incapable d’intervenir, ainsi à trouver des solutions à des problèmes surtout à caractères sociales.

Mais afin d’atteindre l’objectif essentiel de chaque pays qui est le développement durable ; le véritable rôle d’une société civile idéal serait de faire coopérer trois secteurs : l’Etat, secteur privé et le secteur social (la société civile au sens large du terme).

Pourtant La question posée par nombre de spécialistes dans le cadre du débat public ayant cours au Maroc jusqu’à la fin des années 80 tournait autour de l’existence ou de l’inexistence de la société civile dans le pays. Ceux qui doutaient de son existence s’appuyaient sur des éléments psychologiques, anthropologiques, historiques, culturels et autres…Ces facteurs affaiblissaient selon eux la possibilité d’émergence de la société civile dans le pays ; voire s’y opposaient même. Dans le même temps d’autres considéraient que la société civile existait bel et bien à travers les faits et manifestations sociales du pays qu’ils entreprenaient de recenser minutieusement.

Plus tard, la question ne semblait plus être de savoir si la société civile existait ou n’existait pas dans le contexte marocain à ce stade. Elle changeait de teneur et se rapportait désormais à la détermination du degré de développement de la société civile, de tenter de savoir comment elle évoluait, d’identifier ses processus de maturation? C’est dire combien la société civile était devenue entre temps centre d’enjeux, d’initiatives sociales et politiques, voire une composante essentielle de stratégies globales.

Par la suite, l’intérêt s’est généralisé aux dimensions concernant les modalités, méthodes, styles de travail ou comme disent les praticiens, à « l’ingénierie » de l’action civile, et les plans, programmes distinguant la société civile. L’intérêt s’est généralisé pour les questions de management associatif, des animateurs, des ressources matérielles et financières, des partenariats nationaux et internationaux, du degré de réalisation et des ressorts d’évaluation, de capitalisation…

Aujourd’hui un an après le déclenchement du mouvement social et les interactions entre la société civile et le mouvement social dans son ensemble, les acteurs politiques institutionnels et autres, et tout simplement les gens, la question est de nouveau posée sous de nouveaux éclairages : les fondements, les contenus et la nature de la société civile, et ses perspectives d’évolution dans la phase à

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