Les dispositifs pour des élèves perturbateurs

Ines LAHOUIJ BOUHLEL
MASTER MEEF

Analyse de l'article " Des dispositifs pour les élevés perturbateurs:

Les collèges à l'heure de la sous –traitance?

L'éducation représente un rôle crucial dans l'évolution de la communauté et l'épanouissement de l'individu dans la société. Ainsi, l'école est considéré comme une première source de repérage pour l'élève, et pour cela les différents membres et acteurs sociaux doivent se mobiliser et travailler sur l'établissement d'un climat de confiance et d'encadrement continu pour les élevés. Or, dans l'article " Des dispositifs pours les élèves perturbateurs: Les collèges à l'heure de la sous-traitance? " ,publié en 2013/02 - n°32 sur le distributeur électronique CAIM.INFO pour ARMAND COLIN, MOIGNARD Benjamin ,maitre de conférence en sociologie, et RUBI Stéphanie, maitresse de conférence en science de l'éducation posent la problématique d'une manque évidente des dispositifs éducatifs internes au sein de l'établissement scolaire, notamment le collège.

Les auteurs ont travaillé dans leurs travaux de recherches sur les processus et le mécanisme d'incorporation entre les institutions scolaires et les différents acteurs sociaux.Ils  s'engagent dans cet article à identifier le climat et le contexte de leur étude et déployer la manque de la prise en charge des élève considérés "perturbateurs"  dans les collèges. Ce phénomène des élèves "difficiles" peut prendre un ampleur plus grand et fermement s'enraciner dans la société s'il n'y aurait pas d'étude approfondie sur ses causes et conséquences.

En commençant par définir la notion des élèves perturbateurs, les auteurs les présentent en tant que "nouveau public moins préparé aux exigences normatives de l'école", ceux sont aussi qui ont " une attitude ou comportement déviant" mais ce problème n'est pas le cœur de ce travail de recherche car il représente un aspect de climat scolaire mal maitrisé et révèle l'incapacité des responsables de la gestion des problèmes à gérer des cas spécifiques.

 Pour les auteurs, une accumulations des facteurs, tels que la démocratisation scolaire qui a permis à établir une transformation structurelle dans l'équipe administratif et à engendrer un désordre dans son fonctionnement. Le facteur de divergence des violences et contraintes scolaires et le

questionnement sur l'hétérogénéité de l'école sont devenus plus pertinents vu la multiplication des origines et nationalités. Tout ces conditions contribuent au recours à des sanctions et aux évictions des élèves ,que ce soit provisoirement ou définitivement.

Et là se pose une autre importante problématique; Est-ce que les décisions des sanctions et exclusions, nommées "éducatives / disciplinaires ", sont vraiment la meilleure réponse à la déviation de ces élèves? Qui sont les responsables à la prise de telles décisions? Y'a t-il une mutualisation concrète entre tous les membres de l'équipe pédagogique, l'équipe administrative et les partenaires sociaux? Tous ces questions sont évoqués par les auteurs et ils cherchent à trouver des résultats plus fiables et proches de la réalité en s'appuyant sur un nombre considérable des données, supports et entretiens.

Partant d'une recherche en cours et initié en 2011, les auteurs prennent un échantillon de 293 collèges sur 3 départements en ile de France  pour identifier la répartition des dispositifs de prise en charge les élèves exclus temporairement. Les statistiques donnent une image qui reflète  un déséquilibre dans la capacité  des établissements étudiées à coopérer avec d'autres partenaires et l'inscription relativisé dans les politiques d'éducation prioritaire ( ECLAIR – RAR). Le résultat est décourageant par rapport aux nombres énormes des élèves exclus temporairement ou définitivement sur toute l'année scolaire; ce qui implique l'impossibilité d'application  de la politique d'inclusion maximale de tous les élèves.

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