DSR4700_Journal de bord
Compte rendu : DSR4700_Journal de bord. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alexa Ouellet • 24 Mars 2020 • Compte rendu • 1 356 Mots (6 Pages) • 619 Vues
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
MANIFESTATIONS, REVENDICATIONS ET NÉGOCIATIONS
NICARAGUA (avril 2018 – aujourd’hui)
JOURNAL DE BORD
PRÉSENTÉ À L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
COMME EXIGENCE DU COURS DSR4700-040
À MADAME NATHALIE MORIN
PAR
ALEXA C.
DÉPARTEMENT DE STRATÉGIE, RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE
14 MARS 2019
Climat politique du Nicaragua depuis avril 2018
- Description factuelle
Le Nicaragua est un régime unitaire présidentiel, dirigé par un système électoral de type proportionnel. Depuis 1979, c’est Daniel Ortega qui est au pouvoir de la république, il est important de noter que la vice-présidente est sa femme[1]. Le 16 avril dernier, Ortega présentait sa réforme sur les retraites et ce, sous la recommandation du Fonds monétaire international (FMI). Cette réforme consistait à augmenter les contributions des travailleurs (+ 0.75%), des employeurs (+ 2%) et de diminuer le montant des retraites de 5%[2]. Les manifestations ont commencé le 18 avril, ce fut violent. Rapidement, le 22 avril, le président abrogeait sa réforme, mais les manifestations n’ont pas cessé. Depuis le début des manifestations, il y a eu plusieurs personnes tuées ou emprisonnées[3].
Dans les derniers jours, les revendications des opposants au gouvernement étaient la libération de tous les prisonniers politiques, du rétablissement des libertés publiques, une réforme électorale et des élections anticipées. En date de samedi dernier (10 mars 2019), le président a accepté de libérer les prisonniers qui n’avaient pas été encore jugés, mais il refusait les élections anticipées puisqu’elles auront lieu en 2021[4].
La crise politique actuelle du Nicaragua a mis le pays dans une situation économique encore plus précaire. La récession économique est importante, une diminution de plus de 4% du PIB et les experts prévoient que celui-ci chutera de 11%[5].
- Justification personnelle
Le choix de ce sujet pour mon journal de bord était pour moi une évidence. En effet, en juin 2018, je devais quitter le Québec pour me rendre au Nicaragua pour un stage dirigé par le gouvernement du Canada. Le stage a été annulé dû aux manifestations et au climat politique instable actuel. J’ai toujours rêvé de visiter ce pays pour son histoire, sa culture et la richesse de ses paysages. Il était important pour moi de me documenter sur le sujet, sur la situation actuelle du Nicaragua.
- Analyse objective et argumentée
Hofstede
Tout d’abord, il est primordial de noter qu’Hofstede n’a pas analysé le Nicaragua; dans le cadre de mon analyse, j’ai utilisé les données du Honduras et du Costa Rica (les deux pays limitrophes) afin de définir les différentes dimensions[6].
La distance hiérarchique du Honduras est de 80% tandis que celle du Costa Rica est de 35%. À mon avis, la distance hiérarchique au Nicaragua doit être élevée telle que son voisin du nord. En effet, le système politique décrit de dictature ou de monarchie ainsi que la forte présence de la religion catholique expliquent clairement l’importante distance hiérarchique. Nous pouvons le constater dans la situation politique actuelle; les manifestations des travailleurs et étudiants contre le gouvernement.
Ensuite, l’indice de l’individualisme doit être faible puisque ceux du Honduras et du Costa Rica sont respectivement de 20% et 15%. Le faible taux de cet indicateur illustre une dépendance de l’individu envers son institution. Dans ces termes, l’employeur est souvent respecté autant qu’un parent. Cet indice de fort collectivisme est démontré dans l’intérêt collectif, commun pour le changement, tel que les réclamations des opposants au gouvernement. Aussi, ce type de société est souvent victime de népotisme tel est le cas pour le Nicaragua. En effet, le président Daniel Ortega et sa femme la vice-présidente dirigent le pays depuis plus de 40 ans (rôle important de l’état).
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