RSE - DD

Management stratégique du développement durable et RSE

Le modèle capitaliste : Le capitalisme est un système économique fondé sur le marché libre, la concurrence, la recherche du profit et la propriété privée des moyens de production.

Pourquoi a-t-on atteint les limites de ce modèle ?

Les externalités négatives : La pollution, lorsqu’une usine pollue son environnement en rejetant des déchets, elle inflige une nuisance aux habitants de la région. Cette pollution n’est pas nécessairement attachée à des rejets toxiques, elle peut être visuelle (la construction d’un équipement productif ou même de logements peut altérer la vue initiale des riverains), sonore, ou de manière plus générale, modifier certains équilibres naturels ce qui, indirectement, peut affecter le bien-être de certains agents de l’économie.

On parle d’externalité positive dans le cas où l’interaction aboutit à une augmentation de bien-être. L’effet de norme ou de club est l’exemple d’externalité positive réciproque : la valeur accordée par un consommateur à un produit ou à un service augmente lorsque le nombre de consommateurs de ce produit ou service s’accroît. Ainsi en est-il par exemple du téléphone ou de la télécopie : plus le réseau est étendu, plus nombreux sont les correspondants accessibles et donc plus le raccordement devient intéressant pour un nouvel abonné.

Théorie des néo-capitalistes : si on ne rémunère pas les externalités positives, on ne doit pas taxer les externalités négatives. Cette théorie ne rend pas possibles la prise de responsabilité et la prise de conscience des entreprises.

Auparavant nous pensions que les ressources naturelles étaient illimitées et constamment renouvelables, mais par la suite le caractère limité de ces ressources est apparu.

Modèle linéaire : on prend et on rejette sans se soucier de l’impact sur l’environnement ≠ modèle circulaire : à chaque étape de cycle de vie du produit on va s’interroger sur l’impact que cela a sur l’environnement, réduction des déchets puis réutilisation des déchets post fabrication.  

Pour la majorité des E, il faut que le modèle circulaire leur apporte un avantage concurrentiel, pour eux ce n’est qu’une question de business et non une réelle prise de conscience ou valeur pro environnementale.

Le développement durable devient un élément essentiel dans la stratégie d’une entreprise.  

Histoires et principes du développement durable

Le DD est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Mme Gro Harlem Brundtland, Première ministre norvégienne (1987).[pic 1]

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Depuis 2010 : Échec du protocole de Kyoto ; mise en place de COP chaque année (COP 21 Paris, COP 22 Marrakech).

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L’essentiel à retenir 

3 piliers principaux :

• Social
• Économie
• Environnement

+ Solidarité + gouvernance

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Les enjeux économiques

La pauvreté et la corruption : chiffres 2015

• Accès financiers : Accès au capital, corruption, investissement éthique
• Opportunités économiques : Emplois, développement de compétences, intégrité de la logistique, RH
• Capitalisme
• « ouvertures » and « opportunités »

Les enjeux sociaux

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Les enjeux environnementaux

• Augmentation des températures
• Monter des océans
• Acidification des océans

Impacts globaux

Tous les enjeux sont en interactions les uns avec les autres.

Conclusion

Nécessité de :

• Préserver les ressources naturelles et la biodiversité
• Repenser notre façon de consommer et nos comportements quotidiens
• Revoir notre modèle de développement

L’entreprise est au cœur de ces défis, car elle participe à notre modèle de consommation et de production et dispose des leviers nécessaires pour créer le changement.

Quelles implications pour l’entreprise ?

De nouvelles logiques

Le DD implique, pour l’entreprise, de penser selon des logiques qui semblent a priori paradoxales :

• Savoir arbitrer entre les opportunités / contraintes de court et long terme
• Parvenir à jongler entre les enjeux globaux et la contribution locale
• Assurer le passage entre une approche simple et des dimensions plus complexes
• Passer de la compétition à la coopération dans une logique « win-win »

Des principes reconnus

Quelques principes découlant de la déclaration de Rio (1992) qui s’appliquent à l’entreprise :

• Responsabilité : assumer les conséquences de ses actions et de ses décisions…
• Précaution : l’incertitude liée à l’insuffisance de connaissance justifie une manière d’agir prudente et circonspecte…
• Transparence et information : voir scandales financiers et directifs REACH…
• Participation : approche participative des parties prenantes concernées par les problèmes à résoudre…

Un vocabulaire précis :

RSE ou CSR : traduction du DD au sein des entreprises (Commission européenne 2001) qui décrit l’intégration volontaire des dimensions sociales et écologiques dans les activités et les décisions managériales.

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