Cosmétique Bio

Demande 

En 2009, une étude du cabinet RISC International distinguait trois profils de consommateurs de cosmétiques biologiques :

• Les  « puristes » (26%) : Ils ont une vision à long terme du monde concernant le bio et l’écologie. Ils sont attirés par les petits labels et ont de fortes valeurs éthiques. Ils achètent leurs produits dans des circuits de niche.
• Les « fusionnistes » (21%) : C’est une catégorie de personne de moins de 35 ans avec des revenus importants et donc une consommation importante. Ils sont très exigeants quant à la composition de leurs produits mais également quant aux innovations. Ils veulent trouver autant d’innovations que dans le non bio, écologique. De plus, ils souhaitent trouver leurs produits dans le plus de circuits possible. La majorité des consommateurs de cosmétiques biologiques et écologiques français font partie de ce profil.
• Les « futuristes » (15%) : Ils sont encore plus exigeants que les fusionnistes en termes d’innovation. Cependant, ils ne sont pas exigeants quant au « tout bio »

En 2011, le pôle Consumer de l’Institut français d’opinion publique (IFOP) distinguait seulement deux profils de consommateurs :

• Les « vertueux » : Ils sont sensibles au développement durable. Ils achètent des produits principalement biologiques et avec des labels.
• Les « écolos bobo » : Ils se rapprochent des « fusionnistes » que l’on a vu précédemment car ils sont jeunes et particulièrement aisés. Ils tirent une reconnaissance et une appartenance sociale de leur consommation bio.

Selon une étude faite par Bio linéaire, 93% des personnes trouvent que les emballages sont encore trop présents dans les produits de consommation. Ce sont les 36/55 ans qui sont le plus sensibles sur ce point avec 97,7% de réponses positives.

Selon une étude Gfk-Natrue – Vivaness en 2015, les consommateurs français utilisent des cosmétiques biologiques pour :

• Eviter les risques pour eux-mêmes (29%)
• Eviter les risques pour les autres (nature, animaux, planète…) (42%)
• Refléter leur style de vie « saint et naturel » (29%)

3 éléments déclencheurs de l’achat d’un cosmétique bio :

• L’arrivée d’un enfant
• Une discussion familiale
• Une promotion sur le lieu de vente

Offre

Le Slow Cosmétique :

C’est un mouvement récent né en 2012 mais qui se développe assez rapidement.

Il existe 4 critères de compatibilité pour une cosmétique Slow :

• « Intelligente » : « La cosmétique doit répondre de façon adéquate à des besoins réels de la peau. Le nettoyage, l’hydratation et la protection de la peau sont des besoins fondamentaux, et la cosmétique doit y répondre avec des produits ou des gestes sensés. »
• « Raisonnable » : « La cosmétique ne doit pas créer de nouveaux besoins pour la peau. Limiter le nombre de produits et de gestes nécessaires au maintien en bonne santé de la peau est fondamental pour éviter les pièges du marketing. »
• « Ecologique » : « La cosmétique doit être formulée et utilisée dans le respect de l’environnement »
• « Humaine » : « La cosmétique doit être formulée, vendue et utilisée dans le respect de l’Homme dans toute sa complexité. Elle doit reconnaître le besoin de plaisir éprouvé par l’Homme comme une qualité, mais elle doit l’inviter à cultiver son plaisir d’une façon simple. »

Environ une centaine de marques ont obtenu la mention Slow Cosmétique, telles que Fun’Ethic, Gaïa, Lamazuna, Les Tendances d’Emma…

Il existe de nombreux labels bio et écologiques mais tous n’ont pas les mêmes critères quant à la part bio sur les produits (TABLEAU BIOINFO PAGE 41).

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