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Promotion et prévention toxicomanie Travail synthèse (cours en ligne)

Étude de cas : Promotion et prévention toxicomanie Travail synthèse (cours en ligne). Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Août 2016  •  Étude de cas  •  1 583 Mots (7 Pages)  •  835 Vues

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  1. Formulez un problème dans le domaine des toxicomanies que vous estimez important de prévenir. Rédigez-le selon le modèle et à partir des composantes du Tableau 5.4, p. 112, en étant le plus précis possible sur la population et le territoire visés. S.I. (1), PAR (1), Pertinence (1)

Usage inapproprié de substances psychotropes appartenant à la classe des hallucinogènes ou  perturbateurs selon Pelicier et Thuillier (1991), dont le MDMA (ecstasy, E, XTC), la kétamine et le cannabis à haute teneur de THC, consommés de façon abusive (fréquence) ou excessive (usage d'une dose excessive) chez les jeunes adultes, hommes et femmes âgés entre 18 et 35 ans vivant sur le territoire du CISSS Montérégie-Centre.  

  1. Formulez le but général d’une intervention visant à prévenir ce problème, à moyen terme (Tableau 5.5, p. 113). Justesse (2)

D'ici trois ans soit du 1er novembre 2015 au 1er novembre 2018, le projet consistera à réduire de 20% le nombre de nouveaux cas de l'incidence de l'usage inapproprié soit de façon abusive ou excessive des psychotropes de la classe des hallucinogènes ou perturbateurs selon Pelicier et Thuillier (1991) dont la MDMA (ecstasy, E, XTC), la kétamine et le cannabis à haute teneur de THC, chez les jeunes adultes, hommes et femmes âgés entre 18 et 35 ans vivant sur le territoire du CISSS Montérégie-Centre.    

Décortiqué selon le modèle :

1.  D'ici trois ans, soit du 1er novembre 2015 au 1er novembre 2018

2.   réduire de 20% le nombre de nouveaux cas

3. S.I. : l'incidence de l'usage inapproprié soit de façon abusive ou excessive des psychotropes de la classe des hallucinogènes ou perturbateurs selon Pelicier et Thuillier (1991) dont la famille des MDMA, la kétamine et le cannabis à haut teneur de THC

 P.A.R : chez les jeunes adultes, hommes et femmes âgés entre 18 et 35 ans vivant sur le territoire du CISSS Montérégie-Centre.    

Explication de l'objectif général :

La schizophrénie est un trouble de santé mentale qui se développe généralement vers la fin de l'adolescence jusqu'à la mi-trentaine. Ce trouble apparaît chez les hommes dans une plus grande proportion, mais il ne faut pas négliger la proportion qui existe aussi chez les femmes même si celle-ci est moins importante en terme de cas recensés par année au Québec. D'où le choix de la population à risque dans ce projet de prévention.

On compte différents facteurs de causalité au déclenchement de la maladie de la schizophrénie, dont la génétique (vulnérabilité héréditaire). En autre, l'usage inapproprié de substances psychotropes, selon la fréquence de consommation (usage abusif) ou de la dose (usage excessif) augmente considérablement le risque de l'apparition de la maladie tout d'abord, en provoquant des épisodes de psychoses à la suite des effets de ces drogues. Néanmoins quelques études contradictoires, la majorité des études relatent le fait qu'une personne courre quatre à six fois plus de risque de développer une schizophrénie ou d'accélérer son apparition si elle consomme régulièrement une drogue hallucinogène surtout le cannabis (Leweke FM, Koethe D 2008, Patton G et al. 2002, R.A. Sewell 2009, Zammit S et al.1969, Arsenault L et al.2002). Cependant, il ne faut pas prétende que les personnes ayant une vulnérabilité génétique en plus de s'exposer aux drogues développeront systématiquement une schizophrénie. Aussi, d'autres substances psychotropes de type "dépresseur" comme l'alcool, sont aussi à considérer comme facteur causal (situation indésirable) de la maladie. Cependant, pour les trois prochaines années, le programme de prévention se concentrera sur certaines drogues de la classe des hallucinogènes et qui font partie des drogues recensées comme étant les plus populaires de la génération des 18-35 ans vivant sur le territoire du CISSS Montérégie-Centre.

Ainsi, le projet consiste à prévenir de nouvelles apparitions de ce trouble de santé mentale en tentant de réduire le nombre de nouveau cas de 20%, en considérant que la situation indésirable est l'usage inapproprié de substances psychotropes spécifiques : MDMA (ecstasy, E, XTC), la kétamine et le cannabis à haute teneur de THC, qui agissent défavorablement sur la santé de la société québécoise.    

  1. À partir de la situation indésirable et de la population à risque identifiées, priorisez UN facteur de risque et UN facteur de protection pertinents. Vous pouvez vous inspirer des grilles fournies dans le livre (Figures 6.4 et 6.5, p. 128-129). FdR (2), FdP (2)

1- Facteur de risque :

La présence d'une vulnérabilité neurophysiologique prédispose la personne à développer un trouble de santé mentale, dont la schizophrénie.

 

La vulnérabilité neurophysiologique peut être la présence d'un facteur génétique, dont l'hérédité (facteur de risque). En effet, on estime qu'il y a 10% de risque pour la personne, de souffrir d'une schizophrénie s'il est enfant d'un parent du premier degré (père, mère, frère, soeur) qui souffre de schizophrénie, de 40% s'il est enfant de deux parents schizophrènes, 50% s'il a un jumeau identique qui souffre de schizophrénie.

Ainsi, l'incidence de l'usage excessive ou abusive de substances psychotropes accroît considérablement le développement d'un trouble de schizophrénie lorsqu'il y a également présence d'un bagage génétique à risque (l'hérédité).      

2- Facteur de protection :

La personne qui adopte une aptitude favorable ou positive à résoudre les problèmes et à surmonter le stress, préserve significativement sa santé mentale. Ainsi, l'utilisation d'autres moyens que la consommation de drogue pour se calmer, tels que : la relaxation (yoga, méditation, etc.) l'exercice physique, les loisirs, l'intellectualisation (lire, jeux ludiques), la fréquentation d'un réseau social sain, est fortement recommandé pour contrer le stress. Le stress peut être quotidien (ex: performance au travail, obligations familiales) ou occasionnel (ex: coupures de postes, maladie d'un membre de la famille), lorsque la personne trouve des façons pour y remédier, il peut s'éviter de développer un trouble de santé mentale (ex: Trouble d'anxiété généralisé, schizophrénie, trouble bipolaire) ou à l'inverse, réussir à se réadapter ou à se rentabiliser lorsqu'il a déjà un trouble de santé mentale.

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