Les Fondements Du Présidentialisme Sous La Veme
Mémoire : Les Fondements Du Présidentialisme Sous La Veme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar juliettedorise • 14 Avril 2013 • 1 139 Mots (5 Pages) • 1 632 Vues
LES FONDEMENTS DU PRESIDENTIALISME
Michel Debré dans son discours devant le conseil d’Etat le 27 aout 1958 parlait de « rénover le régime parlementaire » ce qui s’inscrit tout à fait dans la volonté du général de gaulle mais aussi des citoyens français d’en finir avec l’instabilité politique de mise pendant la III eme et IV eme république.
Les fondements du présidentialisme prennent place dans le chamboulement de l’exercice des pouvoirs du chef de l’Etat, et la montée en puissance du pouvoir exécutif face au législatif depuis la naissance de la Vème république. Certains de la classe politique de l’époque étaient même partisans d’un « monarque républicain » muni de pouvoir forts et d’un long mandat.
La fonction de président a donc beaucoup évolué depuis 1958 par la pratique mais aussi par deux révisions constitutionnelles majeures celle de 1962, relative au mode d’élection du président et de 2008, pour la modernisation des institutions.
Ainsi la question se pose, comment le président de la république française est il devenu « la clé de voute » du système politique français ?
Comme l’a fait remarqué Michel Debré, d’un point de vu architectural le président semble être la « clé de voute » de l’exécutif, l’homme sur lequel toute organisation politique repose (I), toutefois, avec le temps, celui-ci doit être repensée, ses pouvoirs élargis mais aussi encadrer et limiter (II).
I- Le président « clé de voute » de l’exécutif
Le Général de Gaulle et les rédacteurs de la Constitution de 1958 souhaitaient renforcer le pouvoir exécutif, en particulier le rôle du chef de l’Etat. (A) Ce qui donnera naissance à la révision constitutionnelle de 1962 (B).
A-
De Gaulle arrivé au pouvoir en 1958 a chamboulé la vie politique française. Il avait une idée forte « renforcer le pouvoir exécutif » français, lui donner une possibilité de répondre à la toute puissance des assemblés. Pendant la III ème et IV ème république le chef d’Etat était élu par le Parlement et dépendait donc des chambres. C’est pourquoi celles-ci très souvent choisissaient des personnalités plutôt effacées.
Initialement dans la Constitution de 1958 le président était élu au suffrage indirect. C’était un collège électoral composé de membres du parlement, de conseillers généraux, ou encore de conseillers municipaux qui élisaient le président au scrutin majoritaire à deux tours. En 1958, Le général de Gaulle est appelé par R.Coty à former un gouvernement, et De Gaulle sera le dernier président du conseil de la IV ème république.
Par la suite, devenu président de la république, il est à l’opposé de la pratique présidentielle de la IV ème république, c’est un homme fort, représentatif de la France et de tout les citoyens. Tout au long de son parcours politique il a pris l’habitude de consulter les français à travers un référendum populaire.
Cette technique a permis d’une part un rapport plus clair et plus direct entre les Français et le président et a d’autre part, fait asseoir la légitimité de la fonction présidentielle.
En 1962, dans sa lancée pour le renforcement du pouvoir exécutif, le général de Gaulle lance une réforme constitutionnelle quand à l’élection du chef de l’Etat.
B-
La réforme constitutionnelle de 1962 visant l’élection du président au suffrage universel direct n’a pas fait l’unanimité. D’une part, pour des raisons de fonds, les opposants estiment que se mode de désignation va entrainer une
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