Devoir 3 CGE MUC Deuxième année
Dissertation : Devoir 3 CGE MUC Deuxième année. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nari23 • 27 Mars 2019 • Dissertation • 1 132 Mots (5 Pages) • 532 Vues
Devoir 3 Culture Générale et expression
Premiére partie
Le don d'organes s'est modernisé et s'est amélioré avec les avancées scientifiques et de la médecine,à notre époque il y a des possibilités de s'en sortir grâce à des donneurs.
Le don d'organes:Comment est il perçu par le receveur et quelles en sont les dérives ?
Dans un premier temps nous allons aborder les vies sauvées grâce aux dons ensuite nous allons parler de la conception mécanique de l'organe,enfin nous allons évoquer les problémes au niveau psychologique que ces dons peuvent susciter chez le receveur et leurs dérives.
Le don d'organes sauve des vies,c'est un fait cependant tout le monde ne peut malheureusement pas être sauvé faute de donneur au moment opportun comme le précise Xavier de la Véga dans "A quand un marché d'organes ?" lorsqu'il dit :"On estime à 3500 le nombre de patients américains qui meurent chaque année faute d'avoir reçu un rein à temps.".Sur l’affiche "Donner pour sauver", nous apercevons deux personnes qui, semblerait-il, font une course de relai où le témoin est symbolisé par un cœur. Organe qui manque au personnage de gauche où l’ont voit un vide à la place du cœur. Il y a une transmission d’une personne à une autre, c’est le principe même du don,cette affiche rappele qu’il faut tendre la main aux autres en faisant un don et donc en sauvant une vie,comme c'est le cas pour Claire,atteinte de myocardite et qui va recevoir les organes d'un jeune homme en mort cérébrale dans le roman "Réparer les vivants" de De Kerangal.
Le don d'organes peut également être considéré comme mécanique,détourné certains l'exploitent et le monneyent comme le souhaite le prix nobel d'économie Gary Becker dont Xavier de la Véga parle dans"A quand un marché d'organes?" ou il relate les idées du prix nobel:"C'est donc avec un imperturbable aplomb que qu'il propose de payer les donneurs d'organes.".Cette pratique qui monétise le don d'organes peut amener à décourager les altruistes qui donnent sans contrepartie aucune ou au contraire peuvent encourager les plus démunis à vendre leurs organes ou encore certaines personnes qui nécessitent un don à contracter des prêts pour financer la possibilité de recevoir un organe.Cette pratique déshumanise complétement le don d'organes.Dans réparer les vivants de De Kerangal le coeur du jeune homme en mort cérébrale que Claire doit se faire transplanter est décrit comme un outil réutilisable:"La remise en circulation d'un organe qui pouvait faire encore usage,assurer son boulot.".
Nous parlons souvent des donneurs en leur attribuant éloges et mérites comme il se doit mais oublions les receveurs qui contractent un sentiment de culpabilité à l'égard du donneur et de sa famille dans la plupart des cas,un sentiment de ne pa spouvoir rendre à celui ou celle qui leur a sauvé la vie.Ils s'estiment redevables et souvent certains ne comprennent pas pourquoi eux et pas un autre?s'insurgnet et se demandent pourquoi eux auraient la possibilité de vivre au détriment d'un autre individu qui lui n'aurait pas pu trouver de donneur compatible.Comme c'est le cas pour Claire qui compare ce don qu'elle reçoit à un privilége dans Réparer les vivants:"Se sent comme la figurine en peluche que la pince saisit dans le fatras de bidules amoncelés derriére une vitrine de la fête foraine.".Le don peut en effet entraîner ce qu'on appelle "la tyrannie de la dette" comme le décrit si bien Jacques Godbou dans "Le poids du don:entretien avec Jacques Godbout" retranscris par Halpern:"La non-réception de ce don-le rejet-a toujours été la hantise des médecins.Le milieu de la transplantation a projetté au niveau psychologiquece probléme biologique."Ce probléme psychologique peut elle réglé selon lui par la mécanisation de cet acte en monétisant le don selon lui le receveur ne se sentirait plus coupable et pourrait dire "merci" a sa façon au donneur comme il le dit dans son entretien:"Concevoir les organes comme les piéces d'une machine,cest réussir sur le plan symbolique ce que l'on arrive si difficilement à à faire au niveau psychologique:supprimer l'identité biologique du donneur pour rendre l'organe facilement acceptable par le corps du transplanté."
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