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René Barjavel, Ravage, 1943

Commentaire de texte : René Barjavel, Ravage, 1943. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Février 2023  •  Commentaire de texte  •  594 Mots (3 Pages)  •  907 Vues

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Commentaire

Au XXème siècle, en 1943, René Barjavel écrit le livre Ravage, un roman de science-fiction post-apocalyptique. Alors qu’au XXème siècle, les auteurs de l’époque contemporaine sont plongés, dans un mouvement littéraire qui est le surréalisme, mouvement qui s’oppose à toute forme d'ordre moral et social afin de laisser s'exprimer les forces du rêve et du désir. René Barjavel met en avant le surréalisme grâce à Ravage, mais surtout avec la 2ème partie de « la chute des villes », qui est une dystopie à l’égard de l’utilisation du progrès scientifique et technologiques par les hommes.
        Ce passage se passe au moment ou l’électricité disparait, plus aucune machine ne peut fonctionner. La société mature est plongée dans le chaos, elle est anéantie par la catastrophe, ils sont privés d’eau, de lumière et de moyens de déplacement.
        Nous pouvons donc nous poser la question : Quel est l’originalité de ce texte ?
        Dans un premier temps, nous parlerons, de l’hystérie de la société face à la catastrophe. Puis dans un second temps, nous parlerons de la réflexion des habitants face à cette même catastrophe.

        La société est hystérique face à la situation, René Barjavel le montre (L2-4), « Hommes, femmes se roulaient sur le sol, lacéraient leurs vêtements, se griffaient le visage, se contractaient et se détendaient en des bonds sauvages ». Cette accumulation montre l’énervement de la foule face a la catastrophe, René Barjavel utilise l’imparfait pour montrer que c’est du passé. Il fait aussi une métaphore, pour comparer la place avec les habitants affolés à une mer de corps tordus et grouillants, « la place ne fut plus qu’une mer de corps tordus et grouillants » (L4). On remarque aussi que la foule est séparer en deux parties, il y’a les adultes qui s’inquiète pour la suite de la société et il y a les enfants qui jouent, qui sont innocents de la situation, « les petits enfants innocents jouaient » (L5).

        La société a quand même réfléchi malgré l’engouement, René Barjavel le met en avant, d’une part car la fin du texte est un monologue comparé au début du texte ou il y a une description de la scène. Pendant ce monologue, il emploie, le présent pour montrer que la catastrophe est en train de se passer et qu’il faut s’inquiéter, elle ne va se régler seul, pour lui tous les hommes de cette société vont finir par périr. Même si l’homme reste pessimiste face a la situation, on le remarque grâce à « c’est un progrès accéléré vers la mort » (L19), « le progrès moral de ces hommes est loin d’être aussi rapide que le progrès de leur science, ils tournent celle-ci vers la destruction » (L21-23) et « j’ai l’impression qu’ils ne seront pas nombreux » (L24).

        En résumé, ce texte montre l’hystérie de la foule grâce à l’imparfait, aux figures de styles, a la description de la scène et à la séparation de la foule en deux. Et il montre aussi la réflexion des personnages grâce au monologue, au temps employé qui est le présent et aussi grâce au remarque pessimiste dans le monologue. Pour moi passage montre l’originalité de ce texte, qui est l’opposition entre le monde dystopique de Ravage et la réflexion des humains qui restent quand même très pessimiste pour la suite du monde.

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