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Nouveau cycle de nickel

Analyse sectorielle : Nouveau cycle de nickel. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Septembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  8 506 Mots (35 Pages)  •  646 Vues

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NEW CALEDONIA NICKEL

1er – 5 juillet 2013 – Le Méridien, Nouméa

Discours d’André Dang Van Nha, Président Directeur-Général de SMSP

Selon les estimations, la Nouvelle-Calédonie disposerait d’environ 25% de la ressource mondiale de nickel ce qui la positionnerait comme l’une des principales sources potentielles d’approvisionnement au monde. Pourtant, le territoire représente environ 9% du marché mondial du nickel.

Pourquoi un tel écart ? Et quelle serait la voie de valorisation optimale de cette ressource ?

Afin de répondre à cette question, il faut tout d’abord s’entendre sur la notion de « valorisation optimale » qui doit inclure l’intégration d’un vecteur essentiel de tout développement : celui du développement durable au profit des générations futures.

Valoriser le minerai en l’exploitant brutalement, c’est-à-dire en le dilapidant, et sans stratégie globale clairement identifiée, va générer des profits pour les parties prenantes à ce type d’exploitation sauvage mais ce système ne peut pas perdurer, s’agissant d’une ressource épuisable. Il faut donc rationnaliser l’exploitation minière au travers d’une doctrine. Et pour cela il faut créer les outils industriels capables de transformer les minerais.

Cette volonté de mettre en place un mode d’exploitation propre et respectueux à la fois de l’environnement et de l’intérêt général, y compris de celui de nos enfants et petits-enfants, a orienté depuis plus de 20 ans toute la stratégie de développement de la SMSP.

Forte de cette conviction et consciente que l’exploitation menée aujourd’hui aura des répercussions sur la configuration du pays demain, la SMSP a scellé des partenariats avec des groupes internationaux et fait admettre l’exigence pays d’une participation majoritaire du détenteur de la ressource minière au sein des outils de transformation industrielle qui sont les plus rémunérateurs. C’est ainsi que la SMSP est devenue propriétaire de 51% de l’usine du Nord et de l’usine en Corée, aux côtés des géants GlencoreXstrata et POSCO.

Disposer de participations à hauteur de 51% dans de tels projets était le moyen de s’assurer du contrôle de l’exploitation de la mine comme de la production industrielle.

Détenir 51% du capital, c’est aussi détenir 51% des dividendes générés par la métallurgie et donc pouvoir tirer profit des leviers qui génèrent de la valeur ajoutée et des emplois pour le développement de la Nouvelle-Calédonie.

Car c’est bien la fabrication du métal qui génère le plus de profits permettant de faire vivre la mine. En revanche, même si la mine rapporte peu, elle génère des emplois en grand nombre, surtout sur les sites dispersés dont la mécanisation intégrale n’est pas possible.

C’est pour cette raison que la SMSP a fait en sorte de détenir 51% de l’ensemble de cette chaîne de production, que ce soit dans son usine en Corée du Sud comme dans l’usine du Nord et demain dans son usine en Chine.

Bien sûr, dans la mise en place des partenariats industriels qu’elle a élaborés, la SMSP a su privilégier l’investissement sur le territoire lorsque la ressource minière le permettait.

C’est le cas du massif du Koniambo et de l’usine du Nord d’une capacité nominale annuelle de 60 000 tonnes de nickel métal, la plus grande usine pyrométallurgique jamais construite en une seule fois dans le monde.

Mais que faire alors du petit minerai qui est vendu à l’état brut sans retour de valeur ajoutée ou mis en verse depuis plus d’un siècle?

La SMSP a donc recherché une solution pérenne afin de continuer à valoriser ce petit minerai qui ne pouvait pas être traité localement, et qui ne devait plus dépendre des fluctuations de la conjoncture mondiale.

2NEW CALEDONIA NICKEL

1er – 5 juillet 2013 – Le Méridien, Nouméa

Discours d’André Dang Van Nha, Président Directeur-Général de SMSP

Selon les estimations, la Nouvelle-Calédonie disposerait d’environ 25% de la ressource mondiale de nickel ce qui la positionnerait comme l’une des principales sources potentielles d’approvisionnement au monde. Pourtant, le territoire représente environ 9% du marché mondial du nickel.

Pourquoi un tel écart ? Et quelle serait la voie de valorisation optimale de cette ressource ?

Afin de répondre à cette question, il faut tout d’abord s’entendre sur la notion de « valorisation optimale » qui doit inclure l’intégration d’un vecteur essentiel de tout développement : celui du développement durable au profit des générations futures.

Valoriser le minerai en l’exploitant brutalement, c’est-à-dire en le dilapidant, et sans stratégie globale clairement identifiée, va générer des profits pour les parties prenantes à ce type d’exploitation sauvage mais ce système ne peut pas perdurer, s’agissant d’une ressource épuisable. Il faut donc rationnaliser l’exploitation minière au travers d’une doctrine. Et pour cela il faut créer les outils industriels capables de transformer les minerais.

Cette volonté de mettre en place un mode d’exploitation propre et respectueux à la fois de l’environnement et de l’intérêt général, y compris de celui de nos enfants et petits-enfants, a orienté depuis plus de 20 ans toute la stratégie de développement de la SMSP.

Forte de cette conviction et consciente que l’exploitation menée aujourd’hui aura des répercussions sur la configuration du pays demain, la SMSP a scellé des partenariats avec des groupes internationaux et fait admettre l’exigence pays d’une participation majoritaire du détenteur de la ressource minière au sein des outils de transformation industrielle qui sont les plus rémunérateurs. C’est ainsi que la SMSP est devenue propriétaire de 51% de l’usine du Nord et de l’usine en Corée, aux côtés des géants GlencoreXstrata et POSCO.

Disposer de participations à hauteur de 51% dans de tels projets était le moyen de s’assurer du contrôle de l’exploitation de la mine comme de la production industrielle.

Détenir 51% du capital, c’est aussi détenir 51% des dividendes générés par la métallurgie et donc pouvoir tirer profit des leviers qui génèrent de la valeur ajoutée et des emplois pour le développement de la Nouvelle-Calédonie.

Car c’est bien la fabrication du métal qui génère le plus de profits permettant de faire vivre la mine. En revanche, même si la mine

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