Le Système Olfactif
Cours : Le Système Olfactif. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 14 Avril 2013 • Cours • 1 224 Mots (5 Pages) • 805 Vues
De tous les sens que possède l’être humain, l’odorat est le sens le moins utilisé ; son organe de perception est le nez et sert à analyser et si il le peut à mémoriser les molécules odorantes présentes dans l’aire. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’odeur n’est pas si mystérieuse que l’on pourrait le croire… C’est seulement lorsqu’une substance odorante extrêmement légère portée par des courants aériens rencontre quelques-unes des 10 millions de cellules réceptrices qui forment notre appareil olfactif que l’on peut percevoir une odeur.
Il existe deux voies d’olfaction :
► La voie rétro nasale : les arômes passent par la bouche puis remontent par expiration jusqu’au sommet de la fosse nasal.
► Et par voie externe, en inspirant par le nez, on appelle cela l'olfaction directe.
Mais comment cela se passe t-il exactement ? Ce n’est pas facile à montrer car cela ne se voit pas…
Les fleurs, la nourriture, les fruits ; en règle générale tout ce qui possède une odeur émet en permanence des substances ; des paquets de substances extrêmement légères. Concrètement, il s’agit de molécules, c'est-à-dire d’assemblages d’éléments qui forment des sortes « nuages », par conséquent, lorsque l’un de ces « nuages » passe sous notre nez, nous pouvons percevoir une odeur. En effet, toutes ces substances odorantes sont différentes ; par exemple on pourrait se demander quelle différence y a-t-il entre la rose et le jasmin ? Effectivement, le « nuage » de substance odorante n’est pas constitué de la même façon : les molécules ne sont pas les même autrement dit l’odeur est différente.
Avec le mécanisme olfactif, nous parvenons à percevoir toutes ces odeurs : lors de la respiration ; les substances odorantes contenues dans l’air pénètrent dans la cavité nasale à l’intérieur du nez. Ensuite, elles atteignent les récepteurs olfactifs hérissés de cils flottants dans un mucus aqueux, ces cils ont une structure très originale : leur membrane est constituée de nombreuses protéines réceptrices capables de reconnaître toute une palette de substance odorante. A ce niveau là, les molécules vont se fixer sur ces récepteurs : elles vont se loger dans des cavités situées à l’extrémité des cils qui peuvent détecter jusqu’à 10000 effluves différentes à des concentrations extrêmement faibles. Cependant, elles ne se logeront pas n’importe où : une cavité correspond à un type de molécule, seulement, il y a moins de cavités que de molécules donc moins de récepteurs, par conséquent certaines nuances échappent à l’être humain… Ces cils réagissent avec les odeurs présentes dans l'air et déclenchent ensuite le processus de reconnaissance en envoyant l'information : lorsque la molécule touche le récepteur, une impulsion est transmise au cerveau de part le tube olfactif avec des fibres nerveuses. C’est grâce à ces impulsions que le cerveau associe une odeur qu’il peut mémoriser.
La synthèse des molécules se fera par les protéines réceptrices, c’est à partir de ce contact qu’un signal naît : l’information de cette odeur est conduite de façon électrique le long du nerf olfactif qui passe à travers l'épithélium olfactif. Celui-ci possède une glande, appelée glande de Bowman, située après les cellules réceptrices qui sécrète un mucus qui piège et neutralise les substance nocives des molécules odorantes dues à la pollution aérienne, les allergènes...
L’information traverse ensuite la lame criblée de l'ethmoïde pour arriver finalement au bulbe olfactif qui est la première région du système nerveux à traiter l'information olfactive. Elle passe également par des centres nerveux intermédiaires qui ont pour fonction de réduire l'image olfactive, qui est particulièrement complexe, et de l'alléger sans pour autant lui ôter sa signification.
Attention, chaque neurone ne possède qu'un seul type de récepteur et chaque récepteur ne peut détecter
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