Exercice : Relation avec les familles

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Sujet 1 :

Le respect de l’intimité de la personne accompagnée constitue l’un des aspects du travail de l’Accompagnement Educatif et Social.

Expliquez ce qu’est pour vous, l’intimité de la personne. En vous appuyant sur des exemples issus de votre pratique professionnelle, montrez de quelles manières vous la respectez.

 Je commencerai mes écrits par une réflexion globale sur la question du respect de l’intimité de la personne accompagnée, ensuite j’illustrerai mes explications par des exemples concrets.

 En tant qu’AES, j’accompagne et aide des personnes dans le quotidien de la vie, ou pour moi le respect de l’intimité des personnes dont je m’occupe est l’une des notions primordiale parce que c’est un droit pour la personne accompagnée et un devoir pour l’accompagnant.

J’effectue mon stage en Maison de Retraite avec des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer, des semi-valides et d’autres troubles apparents. Cette Maison de Retraite a pour mission d’aider  et accompagner des personnes dans les actes de la vie quotidienne, de maintenir leur autonomie, de leur apporter soins, sécurité, confort et bien-être. Il veille aussi à conserver à chaque résident une vie sociale et citoyenne ou un projet personnalisé est mis en place  pour chaque résident. Ce projet es établi par l’équipe professionnelle, la famille et le résident. Il servira à mettre en évidence les objectifs de son accompagnement et sera réévalué régulièrement.

Je travail au sein d’une équipe pluridisciplinaire ( Médecins, Infirmiers, Aide-Soignant, Kiné, Ergothérapeute, Psychologue, Diététicienne et AES…) qui communiquent parfaitement et sont à l’écoute des résidents.

Durant mes journées de stage, j’ai pu accompagner Madame G âgée de 92 ans. Elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer au point de ne plus pouvoir ni effectuer les gestes de la vie ni entrer en relation avec les autres résidents. En l’observant très souvent, j’ai pu découvrir une femme très pudique et honteuse. Au départ je croyais qu’il était impossible de communiquer avec elle, mais je me suis très vite rendu compte du contraire. Je fus bien surprise quand un jour en allant faire sa toilette elle me fit signe de m’assoir près d’elle et me dit avec beaucoup de difficultés qu’elle veut rentré chez elle parce qu’elle se sent exposer ,qu’elle n’a plus de vie privée ni d’intimité corporelle depuis son arrivé en structure et que le fait de se faire toiletté par moment par une personne de sexe opposé  ne lui plaisait pas du tout. Cela m’a beaucoup gêner car pour moi sa plainte était tout à fait normal et de plein droit, j’ai tout de suite retransmis l’information aux autre membre du personnel qui n’a pas semblé être pris au sérieux et je me suis demandé quels sont les moyens mis en œuvre par l’équipe soignante pour respecter la pudeur de la personne accompagnée lors de la toilette si cette dernière exprime le désir de ne plus être nettoyé par une personne de sexe opposé ?

Lors des différents accompagnement le moment de la toilette par exemple est un temps clé assez particulier ou le contact et la relation à l’autre implique le respect de l’intimité de la personne. Un autre cas de figure, un matin alors que j’effectuais la toilette complète au lit à une résidente avec l’aide de ma référente, une ASH et une Aide-Soignante sont entrées dans la chambre , sans frapper ni refermer la porte derrière elles. Elles sont rentrées directement dans la douche, ont fait ce qu’elles avaient à faire puis sont reparties sans rien dire laissant la porte des toilettes et de la chambre ouvertes. Durant toute la scène je suis restée stupéfaite devant ce que j’ai assimilé à un manque de respect de l’intimité de la résident à qui nous faisions la toilette. Là encore à cet instant, je me suis alors demandé comment des soignants pouvaient-ils oublier de respecter l’intimité du résident ? Fallait-il que je leur demande de refermé les portes en sortant vu que moi-même j’ai dû refermer les portes derrière ?

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