Evolution de la relation entre emploi et la famille

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NOm Rharnoug PRÉNOM Btissam numÉro d’Étudiant 10280683 TRIMESTRE HIVER  Adresse 6011 EMILE-NELLIGAN APT 203.VILLE SAINT-LAURENT.MONTRÉAL-QC CODE POSTAL H4J1G4 TÉLÉPHONE DOMICILE 4383821494 TÉLÉPHONE TRAVAIL CELLULAIRE NOM DE LA PERSONNE TUTRICE : Mme JACINTHE ROY Date D’ENVOI 12 FEVRIER 2013 

Réservé à l’usage de la personne tutriceDate DE RÉCEPTION Date DE RETOUR NOTE 



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SOMMAIRE

Introduction

I-Faits historiques :Evolution de la relation entre emploi et la famille.

II- les principaux facteurs qui accentuent l'importance de cette

problématique aujourd'hui.

II- les raisons justifiant l’instauration d’horaires et d’emplois non

standards.

VI- Solutions et pistes proposées pour la résolution de la situation.

Conclusion.

Bibliographie et weboghraphie.

Introduction :

L’articulation emploi-famille est un problème qui s’est intensifié depuis quelques années, nous nous intéresserons donc à cette question sous l’angle des mesures de conciliation offertes et sous celui du temps de travail.   À l’aide de cet essai, nous traiterons, dans un premier temps, de la relation entre l’emploi et la famille et de son évolution historique au cours des dernières années.   Ensuite, nous exposerons quelques facteurs qui influencent l’importance de traiter cette problématique, puis nous parlerons de raisons invoquées dans les divers milieux pour instaurer des horaires et des emplois non standards.   Dans un deuxième temps, nous tenterons de déterminer du point de vue individuel, selon nous, ce qui pourrait être fait pour corriger la situation qui est vécue par de nombreux parents.   Nous nous intéresserons aussi aux pistes de solutions possibles, qui pourraient être apportées par les différents acteurs, pour améliorer cette articulation entre le temps de travail et le temps consacré à la famille.   Pour terminer, la dernière partie de cet essai sera consacrée à argumenter et justifier notre choix fait du point de vue individuel.   Nous conclurons en reprenant les éléments essentiels pour favoriser l’articulation emploi-famille et l’importance de la collaboration entre les acteurs.

Pour débuter, nous ferons un bref retour sur l'histoire, à partir de 1950 à aujourd’hui, afin de cerner le contexte social dans lequel la participation des femmes à la population active s'est intensifiée et que le sujet de l’articulation emploi-famille et temps sociaux s’est accru.C’est entre 1950 et 1980 que la présence des femmes sur le marché du travail a éclatée.   Plusieurs éléments ont marqués le retour des femmes sur le marché du travail : la laïcisation de la société, la bureaucratisation de l'État et des grandes entreprises, la scolarisation des femmes et les femmes mariées qui n'ont plus d'enfant d'âge préscolaire en sont quelques uns.   Durant ces années, les rôles des hommes et des femmes dans la famille sont encore définis en termes de complémentarité et la notion de salaire d'appoint est utilisée pour désigner le salaire de l'épouse. C’est de 1971 à 1979 que le gouvernement instaure des programmes et politiques pour aider les parents, surtout les mères salariées, à atteindre une reconnaissance sociale : programme de congé de maternité, garderies, amélioration des conditions du congé de maternité, etc.Ensuite, c’est au cours de la décennie 1980 que les mères de famille s'inscrivent de façon de plus en plus stable et continue dans le marché du travail. C'est dans un tel contexte qu'émerge de façon significative la question de l'articulation emploi-famille. Leur intégration en emploi représente une ouverture sur la vie sociale, mais surtout une voie par excellence, vers l'autonomie économique. Cependant, la participation accrue des femmes à l'univers salarial est loin d'entraîner un engagement correspondant des hommes dans l'espace domestique. Le partage des tâches devient progressivement un sujet de discussion, sinon de tension au sein des couples. D'autre part, la responsabilité sociale des employeurs est encore peu interpellée, si ce n'est à travers les revendications syndicales pour une bonification des congés de maternité, les programmes gouvernementaux d'accès à l'égalité et l'encadrement de lois pour contrer la discrimination à l'égard des travailleuses et favoriser l'égalité en emploi.Finalement, les années 90-2000 seront caractérisées par la présence de plus en plus généralisée des mères de jeunes enfants sur le marché du travail. L'apport du salaire maternel devient pour un nombre considérable de familles, monoparentales comme biparentales, la seule façon d'échapper à la pauvreté.   Et, bien que parmi les jeunes générations de pères émergent de nouvelles pratiques parentales, les femmes demeurent les principales dispensatrices des soins aux enfants et aux personnes âgées, et les premières responsables de l'exécution des travaux domestiques. Leur participation au marché du travail continue donc de se vivre dans des conditions qui sont rarement les mêmes que celles des hommes. Les exigences quotidiennes qui en résultent continuent d'influencer les trajectoires familiales et professionnelles des femmes. Les pères, pour leur part, en dépit des changements observés, posent encore rarement la question de leur engagement dans l'univers domestique par rapport à l'articulation emploi-famille ou à leur situation professionnelle. Bref, les problèmes individuels et collectifs découlant de l'articulation emploi-famille sont loin d'être résolus puisque ceux-ci renvoient à une organisation sociale toujours profondément traversée par la division sexuelle du travail

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