LA RELATION EMPLOI-FAMILLE DANS LE TEMPS.
Dissertation : LA RELATION EMPLOI-FAMILLE DANS LE TEMPS.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Valbox76 • 6 Mars 2016 • Dissertation • 4 329 Mots (18 Pages) • 1 705 Vues
INTRODUCTION
La relation emploi-famille a beaucoup évolué au cours du temps causant un véritable casse-tête pour ce qui est du temps consacré, ou le désir pour la famille de consacrer le temps nécessaire à leur différentes activités ainsi que leur travail. Au fil du temps le dynamisme de la réalité familiale a été boulversé. Dans le passé, la femme avait naturellement et inconsciemment le rôle de s’occuper des enfants et de l’entretien ménager alors que l’homme se devait de subvenir aux besoins de la famille. Or, cette réalité n’est plus. Le manque de temps s’intensifie et cela est causé par l’arrivée en plus grand nombre de la femme sur le marché du travail, de l’augmentation des familles monoparentales, d’un plus grand nombre de femmes ayant de jeunes enfants sur le marché du travail, d’une diminution du nombre d’enfants par foyer, ou de l’obligation, parfois, de prendre soin d’un parent vieillissant ou d’une personne handicapée (aidant naturel). Les mesures travail-famille aide à prévenir cette nouvelle problématique.
Avant tout, nous analyserons la relation emploi-famille et son évolution à travers l’histoire puis mettrons en évidence les différents facteurs à l’origine de l’explosion du conflit travail- famille. Par la suite, nous développerons les origines et raisons des emplois non standards, des mesures qui ont été mises en place depuis une vingtaine d’années pour faire face à la problématique. Finalement, nous proposerons des solutions permettant de lutter contre le conflit travail-famille.
LA RELATION EMPLOI-FAMILLE DANS LE TEMPS.
Tout d’abord l’ère de l’industrialisation et de l’entrée du salariat, voyait les hommes travailler hors de la maison, afin de ramener le salaire et ainsi les femmes restaient à la maison pour pourvoir aux tâches domestiques et aux besoins de la famille. La famille devient donc une unité de salaire plutôt qu’une unité de production. C’est une famille dit ouvrière comme dans les métiers rattachés à l’agriculture, qui définies bien les tâches entre les femmes et les hommes. C’est aussi à cette époque que l’on voit apparaître un début de baisse du taux de natalité.
Les années 1950 à 1980 ont vu arriver la présence des femmes sur le marché du travail en grand nombre. Plusieurs éléments ont marqué le retour des femmes sur le marché du travail tels que : la laïcisation de la société, la bureaucratisation de l'État et des grandes entreprises, la scolarisation des femmes et les femmes mariées qui n'ont plus d'enfant d'âge préscolaire en sont quelques-uns. Durant ces années, les rôles des hommes et des femmes dans la famille sont encore définis en termes de complémentarité et le salaire de l’épouse est plus considéré comme un salaire d’appoint. Mais c’est en 1970 que le gouvernement commence à instaurer des programmes et politiques pour aider les parents, surtout les mères salariées, à atteindre une reconnaissance sociale : programme de congé de maternité, garderies, amélioration des conditions du congé de maternité, etc.
Par la suite dans les années1980, les mères de famille continuent de progresser sur le marché du travail de manière constante. C'est dans un tel contexte qu'émerge de façon significative la question de l'articulation emploi-famille. Leur intégration en emploi représente une ouverture sur la vie sociale, mais surtout une voie par excellence, vers l'autonomie financière. Cependant, la participation accrue des femmes au revenu familial est loin d'entraîner un engagement correspondant des hommes dans le foyer, le partage des tâches devenant progressivement un sujet de discussion, voire même de tension au sein des couples. D'autre part, la responsabilité sociale des employeurs est encore peu interpellée, si ce n'est à travers les revendications syndicales pour une bonification des congés de maternité, les programmes gouvernementaux d'accès à l'égalité et l'encadrement de lois pour contrer la discrimination à l'égard des travailleuses et favoriser l'égalité en emploi.
Finalement, c’est dans les années 1990-2000 que l’on voit apparaitre la norme pour les foyers, qui sera la présence de plus en plus généralisée des mères de jeunes enfants sur le marché du travail, permettant ainsi l’apport d’un deuxième salaire (celui de la mère) visant à aider bien des couples à palier à la pauvreté. Les femmes demeurent principalement celles qui prennent soin des enfants et des personnes âgées, ainsi que les premières responsables de l'exécution des travaux domestiques. Leur participation au marché du travail continue donc de se vivre dans des conditions qui sont rarement les mêmes que celles des hommes. Les exigences quotidiennes qui en résultent continuent d'influencer les trajectoires familiales et professionnelles des femmes. Les pères, pour leur part, en dépit des changements observés, posent encore rarement la question de leur engagement dans l'univers familial par rapport à l'articulation emploi-famille ou à leur situation professionnelle.
LA PROBLÉMATIQUE EMPLOI-FAMILLE
Les problèmes individuels et collectifs qui découlent de l'articulation emploi-famille sont loin d'être résolus puisque ceux-ci renvoient à une organisation sociale toujours profondément dépendante de la division sexuelle du travail et des rôles familiaux. Retenons que ces dernières années, l’attention s’est également portée sur l’égalité entre les sexes plutôt que sur l’égalité des femmes. Il est fort à parier que le concept de l’égalité entre les sexes reposera donc sur la notion selon laquelle ce sont des modèles sociaux, plutôt que des différences de sexe, qui seront à l’origine de l’inégalité, et que ces modèles seront susceptibles de changer les perceptions dans le temps et entre différentes cultures.
C’est le début de l’emploi atypique et de l’émergence des familles ayant deux revenus, qui est donc une conséquence de la coupure très évidente entre le travail professionnel et domestique. Il est rendu plus difficile de séparer les tâches dans le couple et donc de concilier la famille et le travail. Il y a une grande diversité au niveau de la structure familiale. À cette époque aussi on remarque une diminution encore plus importante du nombre d’enfants. Par conséquent , la relation emploi-famille est en constante évolution et varie continuellement au fil du temps, selon les pays et l’influence sociale, ce qui rendra difficile à prévoir comment se déroulera cette relation dans quelques années.
De nos jours on remarque plusieurs facteurs qui accentuent la problématique de l’articulation emploi-famille. Tout d’abord, avec l’entrée massive des femmes sur le marché du travail, les deux conjoints travaillent ce qui implique des horaires souvent différents, le niveau de stress liés aux tâches augmentant avec la complexité du travail, le niveau d’investissement au travail, les salaires notamment; toutes ces choses viennent amplifier le niveau de complication de l’articulation emploi famille. Ainsi, lorsque les deux travaillent à des postes de niveau semblable (soit les mêmes horaires de travail) cela semble plus facile au niveau de la division des tâches et pour la conciliation emploi-famille que lorsque les horaires sont très différents. Mais encore aujourd’hui, on note une grande différence entre les hommes et les femmes dans la société. La division sexuelle du travail au niveau des responsabilités familiales et des tâches domestiques revient encore aux femmes. Les préjugés demeurent et souvent on vient toujours à penser que le rôle de l’homme est de ramener l’argent et la femme de tenir la maison. Le niveau d’implication des pères est encore faible de nos jours.
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