Convention de partenariat PAM DLSI
TD : Convention de partenariat PAM DLSI. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar weuz99 • 11 Janvier 2017 • TD • 1 583 Mots (7 Pages) • 546 Vues
[pic 1] [pic 2]
LETTRE D’ENTENTE
ENTRE
LE PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL (PAM)
et
LE MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE (MSAS)/DIVISION DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA (DLSI)
RELATIF À LA MISE EN ŒUVRE D’ETUDE SUR :
L’évaluation de la situation nutritionnelle et de la sécurité alimentaire des personnes et ménages infectés et affectés par le VIH/SIDA au Sénégal
PREAMBULE
L’infection par le VIH est un problème de santé publique majeur dans de nombreux pays en développement. Le Sénégal est un pays caractérisé par une épidémie de type concentré avec une faible prévalence au niveau de la population générale (0,7%) et des prévalences assez élevées chez les populations les plus exposées au risque. Cette prévalence connait également des disparités géographiques notamment dans les régions de Kolda (2.4 %), Kédougou (1.7 %), Tambacounda (1.4 %) - EDS4. On note donc une corrélation spatiale de la prévalence de VIH/SIDA avec l’insécurité alimentaire et la malnutrition chronique.
Le Sénégal capitalise de plus de 25 ans de succès dans la prévention et est un des rares pays au monde à avoir relevé ce défi. Il est également le premier pays en Afrique subsaharienne qui a mis en place la première initiative gouvernementale d’accès aux traitements antirétroviraux qu’il a entièrement financé.
En outre, la situation épidémiologique est assez bien documentée (Enquête Démographique de Santé EDS 4 et Surveillance Combinée) ce qui a permis de confirmer les acquis enregistrés ces 20 dernières années dans la prévention. Un solide partenariat international et national sous le leadership du gouvernement a aussi permis l’atteinte de ces résultats.
Les enquêtes menées ont permis de montrer les différences de prévalence entre les hommes et les femmes, la vulnérabilité par zone qui a défini les zones à risque d’augmentation de la prévalence à cause des facteurs tels que les migrations et brassage des populations, les manifestations socioculturelles, la pauvreté. D’autres données existent également sur l’accessibilité des structures de santé et du TAR[1].
Mais aucune enquête n’a été menée pour mesurer la vulnérabilité par rapport à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition des personnes vivant avec le VIH. Il est donc capital d’évaluer le niveau d’insécurité alimentaire et la situation nutritionnelle des ménages et personnes infectés et affectés par le VIH/SIDA. Une telle enquête pourrait contribuer au plan de réponse stratégique adopté par le Sénégal qui vise à mettre en place entre 2014 et 2016 des bases de données et des outils d’analyse des risques et vulnérabilités des populations, en vue de combler le fossé entre les programmes développés dans les situations d’urgence et ceux mis en œuvre dans les contextes de développement. Ce plan couvre l’ensemble des régions du Sénégal, y inclus Dakar.
Le PAM a prévu dans ce cadre d’appuyer la DLSI pour la réalisation d’une étude dont l’objectif sera de procéder à une évaluation rapide de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages et des personnes vivant avec le VIH au Sénégal. L’étude devra fournir des informations actualisées sur des indicateurs clés de la sécurité alimentaire et de la nutrition qui serviront à la définition d’un programme d’assistance mieux ciblé et adapté aux ménages ou personnes infectés et affectés par le VIH/SIDA. Les objectifs spécifiques sont :
- Déterminer le niveau d’insécurité alimentaire des ménages et personnes affectés par le VIH/SIDA,
- Décrire le profil des ménages en insécurité alimentaire ou vulnérables à l’insécurité alimentaire,
- Identifier les causes de l’insécurité alimentaire ou de la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle chez les personnes infectées et affectées par le VIH /SIDA,
- Estimer le nombre de personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA en insécurité alimentaire et nutritionnelle ;
- Définir les orientations pour la nouvelle programmation sur les besoins d’assistance alimentaire et nutritionnelle, le ciblage ainsi que les interventions les plus appropriées pour la réduction de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition chez les personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA,
- Identifier des partenaires potentiels d’exécution et étudier les possibilités de collaboration à travers la mise en place de programmes conjoints et complémentaires appropriés de l’assistance alimentaire et non-alimentaire.
ARTICLE I
OBJECTIF, DESCRIPTION ET MISE EN ŒUVRE
- La présente Lettre d’Entente (LOU – Letter of Understanding) entre le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) par l’entremise de la Direction de la lutte contre le Sida (DLSI) s’inscrit globalement dans le cadre de la mise en œuvre des programmes d’assistance du PAM.
- L’objectif de la LOU est de définir les responsabilités et engagements mutuels du MSAS/DLSI et du PAM dans le cadre de la mise en œuvre de l’étude sur l’évaluation de la situation nutritionnelle et de la sécurité alimentaire des personnes et ménages infectés et affectés par le VIH/SIDA au Sénégal.
ARTICLE II
DUREE DU LOU
- Ce LOU entre en vigueur dès sa signature et prendra fin six mois après, c’est dire du 15 août 2015 au 31 décembre 2015.
- Le partenaire (DLSI) devra s’acquitter d’un rapport technique et financier de toutes les activités menées durant l’année 2015 au plus tard le 31 janvier 2016.
ARTICLE III
OBLIGATIONS DU PAM
Dans le cadre de son appui au Gouvernement dans son programme d’assistance aux personnes vulnérables au Sénégal, le PAM Sénégal s’engage à s’acquitter des obligations spécifiques ci-après :
- Le PAM mettra à la disposition de la DLSI un appui technique par le recrutement d’un consultant Senior qui sera chargée de coordonner la mise en œuvre de l’étude portant sur l’évaluation de la situation nutritionnelle et de la sécurité alimentaire des personnes et ménages infectés et affectés par le VIH/SIDA au Sénégal.
- La PAM prendra en charge la globalité des honoraires du consultant ainsi que les frais associés à ses déplacements dans le cadre de cette étude.
- Le PAM prendra en charge intégralement, dans le cadre d’une planification concertée, les coûts associés à la réalisation de cette étude et mettra le budget à la disposition de la DLSI qui sera chargée de son exécution.
ARTICLE III
OBLIGATIONS DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE (DLSI)
Le Ministère de la santé et de l’action sociale assumera les obligations spécifiques énumérées ci-après :
- Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale à travers la DLSI assurera la coordination de l’étude à travers la mise en place d’un comité technique avec les représentants des différentes structures impliquées dans la réponse à la pandémie du VIH pour la validation du protocole et des résultats de l’étude.
- La DLSI s’engage à collaborer étroitement avec le consultant sélectionné et mettre à sa disposition toutes les informations qui lui seront utiles pour la réalisation de l’étude.
- La DLSI s’engage à faire le plaidoyer auprès des responsables des unités de prise en charge pour faciliter l’accès aux personnes ciblées dans le cadre de l’étude.
- Le DLSI s’impliquera dans les activités de sensibilisation, d’information et de communication auprès des personnes ciblées dans le cadre de cette étude afin de faciliter le bon déroulement de la collecte des données.
- La DLSI, en collaboration avec le PAM, effectuera des missions de suivi du processus de collecte des données.
ARTICLE IV
DISPOSITIONS GENERALES
4.1. Les Parties conviennent de s’acquitter de leurs responsabilités respectives conformément aux dispositions de ce LOU.
...