Pic microcontrôleur 18F4550

Le microcontrôleur 18F4550

1 Préambule :

Les microcontrôleurs sont aujourd'hui implantés dans la plupart des applications grand public ou professionnelles, il en existe plusieurs familles.

La société Américaine Micro Chip Technologie a mis au point dans les années 90 un microcontrôleur CMOS : le PIC (Peripheral Interface Controller).

Ce composant encore très utilisé à l’heure actuelle, est un compromis entre simplicité d'emploi, rapidité et prix de revient.

Les PIC existent dans plusieurs versions :

Les UVPROM, les EEPROM et les flashes EPROM qui sont effaçables électriquement et par source de rayonnements ultraviolets.

2 Définition d’un PIC :

Un PIC est un microcontrôleur, c’est à dire une unité de traitement de l’information de type microprocesseur à laquelle on a ajouté des périphériques internes permettant de réaliser des montages sans nécessiter d’ajout de composants externes.

La dénomination PIC est sous copyright de Micro chip. Ce qui a fait que les autres fabricants ont été dans l’impossibilité d’utiliser ce terme pour leurs propres microcontrôleurs.

Les PIC sont des composants dits RISC (Reduce Instructions Construction Set), ou encore composant à jeu d’instruction réduit. Pourquoi ? Et bien, sachez que plus on réduit le nombre d’instructions, plus facile et plus rapide en est le décodage, et plus vite le composant fonctionne.

Nous trouverons sur le marché deux familles opposées, les RISC et les CISC (Complexe Instructions Construction Set). Chez les CISC, on diminue la vitesse de traitement, mais les instructions sont plus complexes, plus puissantes, et donc plus nombreuses. Il s’agit donc d’un choix de stratégie.

Tous les Pics High-End ont un jeu de 75 instructions, pouvant stocker chaque instruction dans un seul mot de programme, et exécutent chaque instruction (sauf les sauts) en un cycle. Nous atteignons donc de très grandes vitesses, et les instructions sont de plus, très rapidement assimilées. L’exécution en un seul cycle est typique des composants RISC. L’horloge fournie au PIC est pré divisée par 4 au niveau de celle-ci. C’est cette base qui donne le temps d’un cycle. Si nous utilisons par exemple un quartz de 20MHz, nous obtiendrons donc 5.000.000 de cycles/seconde. Néanmoins le PIC exécute pratiquement une instruction par cycle, hormis les sauts, cela donne une puissance de l’ordre de 5MIPS (5 Million d’Instructions Par Seconde).

3 Identification d’un PIC :

Pour identifier un pic, nous utiliserons simplement son numéro. Les deux premiers chiffres indiquent sa catégorie, par exemple 18 indique un pic High-End, vient ensuite une seule lettre

L : indique que le pic peut fonctionner avec une plage de tension beaucoup plus tolérante.

C : indique que la mémoire du programme est de type EPROM ou plus rarement EEPROM.

CR : indique que la mémoire est de type RAM.

F : indique une mémoire de type FLASH. Les derniers chiffres permettent d’identifier plus précisément

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