Les PIC
Mémoire : Les PIC. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 5 Mai 2012 • 1 213 Mots (5 Pages) • 1 734 Vues
Le nom PIC n'est pas officiellement un acronyme, bien que la traduction en « Peripheral Interface Controller » (contrôleur d'interface périphérique) soit généralement admise. Cependant, à l'époque du développement du PIC1650 par General Instrument, PIC était un acronyme de « Programmable Intelligent Computer » ou « Programmable Integrated Circuit ».
ARCHITECTURE
Les PIC se conforment à l'architecture Harvard : ils possèdent une mémoire de programme et une mémoire de données séparées. La plupart des instructions occupent un mot de la mémoire de programme. La taille de ces mots dépend du modèle de PIC, tandis que la mémoire de données est organisée en octets.
Les PIC sont des processeurs dits RISC, c'est-à-dire processeur à jeu d’instruction réduit. Plus on réduit le nombre d’instructions, plus facile et plus rapide en est le décodage, et plus vite le composant fonctionne. Cependant, il faut plus d'instructions pour réaliser une opération complexe.
Le cycle instruction d'un PIC 8 bits dure 4 coups d'horloge. La plupart des instructions durent un cycle, sauf les sauts qui durent deux cycles. On atteint donc des vitesses élevées.
Avec un quartz de 4 MHz (ou l'horloge interne), on obtient donc 1 000 000 de cycles/seconde, or, comme le PIC exécute pratiquement 1 instruction par cycle, hormis les sauts, cela donne une puissance de l’ordre de 1 MIPS (1 million d'instructions par seconde).
Les PIC peuvent être cadencés à 20/32 MHz (séries PIC16/PIC16F1), 40/48/64 MHz (série PIC18/PIC18"J"/PIC18"K")).
PROGRAMMATION
Carte de développement de Microchip, pour microcontrôleurs PIC de 6, 8 et 14 broches.
Les PIC disposent de plusieurs technologies de mémoire de programme : flash, ROM, EPROM, EEPROM, UVPROM. Certains PIC18 permettent l'accès externe à la FLASH et à la RAM.
La programmation du PIC peut se faire de différentes façons :
par l'intermédiaire d'un programmateur dédié (par exemple : PICSTART Plus ou PM3 pour la production de la société Microchip) ;
par programmation in-situ en utilisant l'interface de programmation / debug universel ICSP de Microchip. Il suffit alors de d'ajouter simplement un connecteur ICSP au microcontrôleur sur la carte fille pour permettre sa programmation une fois soudé ou sur son support (sans avoir besoin de le retirer). Il existe pour cela plusieurs solutions libres (logiciel + interface à faire soi-même) ou commerciales (par exemple : PICkit 3 ou ICD3 de Microchip).
DÉBOGAGE
Plusieurs solutions existent pour déboguer un programme écrit pour un microcontrôleur PIC :
simulateur ;
émulateur ;
débogueur in-situ.
FAMILLES DE PICS
Quatre microcontrôleurs PIC de familles différentes : 18F, 16F, 12F et 10F.
Les modèles de PIC courants sont repérés par une référence de la forme :
2 chiffres : famille du PIC (10, 12, 16, 17, 18, 24, 30, 32, 33) — le PIC14 existe, c'est le PIC14000.
1 lettre : type de mémoire de programme (C ou F). Le F indique en général qu'il s'agit d'une mémoire flash et donc effaçable électroniquement. La lettre C indique en général que la mémoire ne peut être effacée que par exposition aux ultra-violets (exception pour le PIC16C84 qui utilise une mémoire EEPROM donc effaçable électriquement). Un L peut être ajouté devant pour indiquer qu'il s'agit d'un modèle basse tension (exemple : 2 V à 5,5 V si LF — 4,2 V à 5,5 V si F).
un nombre de 2 à 4 chiffres : modèle du PIC au sein de la famille.
Toutefois il y a maintenant des exceptions : PIC18F25K20 ou PIC18F96J60 par exemples.
un groupe de lettres pour indiquer le boîtier et la gamme de température.
Par exemple, le PIC18LF4682-I/P est un microcontrôleur de la famille PIC18, basse tension (L), à mémoire flash (F), modèle 4682, gamme de température industrielle (I) et boîtier DIL40.
PIC10 et PIC12
Ce sont des composants récents. Ils ont comme particularités d'être extrêmement petits (pour donner une idée, existe en boîtier SOT-23 à 6 broches de moins de 3×3 mm), simples et économiques.
PIC16
Les
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